Jean-Jacques Boyer lance sa campagne des législatives sur la 1ère circonscription de Tarn-et-Garonne

Hier, les Françaises et les Français ont choisi un nouveau Président de la République. Je m’en réjouis.

Après dix années de pouvoir de la majorité parlementaire sortante et un quinquennat particulièrement pénible pour nombre d’entre nous, l’élection de François Hollande exprime d’abord le rejet d’une politique qui a été marquée par la division, par l’exclusion et l’humiliation de beaucoup trop de nos concitoyens. Ce vote dit clairement que la société française a majoritairement fait le choix de dire NON aux dérives de repli sur soi reprises par l’UMP, ces derniers mois et dernières semaines. C’est une chance pour notre démocratie.

L’élection de François Hollande exprime ensuite un espoir de justice sociale. Un espoir aussi pour la jeunesse. L’exigence sera grande, notamment parce que ce sont les deux indicateurs retenus par le nouveau Président pour évaluer son mandat.

L’élection d’hier exprime enfin une très forte attente de rupture avec la voie de l’austérité présentée jusqu’ici comme une fatalité. Une rupture avec la toute puissance des spéculateurs financiers.

L’espoir est fort.
Pour autant, les enjeux du 21ème siècle restent bien devant nous. Notre modèle de développement est confronté aux limites des ressources naturelles non renouvelables de la planète. Il creuse les inégalités, touche notre santé, pollue, génère dans le monde des troubles géopolitiques qui mettent en danger la paix, partout. Il alimente le sentiment d’une insécurité croissante. Ce système est à bout de souffle. « La crise » actuelle en est l’expression même … car elle n’est pas conjoncturelle ; elle est éminemment systémique.

Le nouveau Président élu et la plupart des membres de son entourage restent dans une vision traditionnelle de la société et de l’économie. Je n’ai pas trouvé beaucoup de convictions dans la référence, minimaliste, à « l’exigence environnementale et la transition écologique » qu’il s’est cru obligé de faire dans son intervention hier soir à Tulle.
Et je ne parle pas du rêve de reproduction des 30 glorieuses !

La réponse des écologistes est clairement de mettre en place une autre société, d’en finir avec la poursuite, même « régulée », des mêmes impasses avec les mêmes méthodes.
Nous devons réinventer nos façons de produire, de consommer, et les rapports sociaux qu’elles induisent.
La transition énergétique est certainement l’action la plus urgente à engager : elle est fondatrice de la conversion écologique de l’économie.

Nous devons replacer l’humain et le temps long au centre des débats, des décisions et de l’action collective : citoyenneté, solidarité, anticipation doivent être au cœur de nos politiques publiques.

L’élection du 6 mai 2012 marque le premier tour du changement. Ça c’est fait.

La prochaine étape consistera à construire une nouvelle majorité parlementaire et impulser de nouvelles politiques. Cette nouvelle majorité, nous la choisirons lors des élections législatives des dimanches 10 et 17 juin prochains : ce sera alors le moment de donner à l’écologie politique la place essentielle qui doit être la sienne pour l’avenir de notre pays et de ses habitant-es.

Les écologistes impulseront au sein de la nouvelle majorité une dynamique pour la construction du vrai changement, celui qui permettra l’émergence d’un nouveau modèle de développement et de société, ancré avec détermination dans la transition énergétique.
A l’occasion de cette campagne, nous porterons le projet VIVRE MIEUX, un programme d’actions vers une société écologique qui s’organise en six grandes orientations :
1. Réduire notre empreinte écologique, protéger les biens communs, répondre aux besoins humains fondamentaux … pour un futur soutenable ;
2. Remettre l’économie au service des populations ;
3. Viser le mieux vivre pour toutes et tous : se nourrir, se loger, se soigner, consommer mieux ;
4. Favoriser une société ouverte, d’égalité, de droits et d’émancipation ;
5. Reposer le contrat démocratique pour construire une 6ème république dans une Europe Fédérale
6. Peser sur la gouvernance mondiale pour un monde de paix et de justice.

Les 10 et 17 juin, en votant pour un écologiste, vous direz qu’une autre société est souhaitée, est possible. En votant pour un écologiste qui exercera pleinement son mandat de député dans la nouvelle majorité parlementaire, vous donnerez du sens à l’exercice de la démocratie.
C’est ce que je propose avec ma candidature.