NI ICI, NI AILLEURS !

Non, messieurs Mercier et Collomb, non monsieur le préfet, nous ne voulons ni de vos projets autoroutiers ni d’un Contournement Ferré de l’Agglomération Lyonnaise au rabais !

Ni le COL, ancienne ou nouvelle version, ni l’A45, ni le TOP, ni la prolongation de l’A432 par le pays de l’Ozon ! Ces autoroutes qui détruiraient plusieurs milliers d’hectares d’espaces naturels et agricoles, pour transporter seulement quelques milliers de personnes… Nous voulons un véritable réseau de RER pour nous déplacer dans l’agglomération et des transports collectifs locaux pour les rejoindre et nous déplacer localement. Contrairement à vos affirmations, ces autoroutes ne seraient jamais financées par des péages. Ces projets autoroutiers, soutenus par l’État, le Département ou le Grand Lyon, devraient coûter au total près de 10 milliards d’€. Les péages ne rapporteraient que quelques dizaines de millions d’€ par an. Nous devrions donc payer plusieurs milliards d’€ d’argent public pour quelques dizaines de milliers de véhicules/jour ! Un véritable réseau RER coûterait 5 fois moins cher et transporterait 5 fois plus de personnes.

Parallèlement, nous voulons une véritable politique de transfert des marchandises de la route vers le rail, tout le contraire de ce qui a été fait depuis 10 ans !

Pour cela, il nous faut un véritable CFAL qui ne passe pas par l’agglomération et suive le tracé de la LGV, pour se raccorder au sud vers la Zone Industrialo-Portuaire de Salaises Sablons. C’est le seul moyen de transférer plusieurs milliers de poids lourds par jour sur le train. Votre projet au rabais n’est pas acceptable par les population du Pays de l’Ozon et de la rive droite à partir de Givors! Il n’est pas acceptable pour les écologistes car il ne permettra pas le report modal que nous souhaitons.

Tous ces projets ferroviaires et de RER ne coûteraient pas la moitié du coût des seuls projets autoroutiers !

La réalisation de ces projets permettraient :

  • de transporter des centaines de milliers de voyageurs par jour
  • de réduire fortement le nombre de voitures pénétrant dans le centre de l’agglomération
  • de réduire fortement nos temps de parcours
  • de diminuer réellement nos émissions de Gaz à Effet de Serre
  • de diminuer de manière significative le nombre de poids-lourds sur les routes et donc les nuisances et les risques d’accident.

Alors que vos projets autoroutiers nous emmènent droit dans le mur, grèvent fortement les finances publiques, détruisent des terres agricoles, sont responsables de l’étalement urbain…

Non, décidément, il est temps de changer de politique et la manière de la faire…