Ni ici, ni ailleurs !

Ni ici, ni ailleurs !

Non, monsieur Mercier, nous ne voulons pas de vos projets autoroutiers. Ni le COL, ancienne ou nouvelle version, ni l’A45, ni le TOP. Ces autoroutes qui détruiraient plusieurs milliers d’hectares d’espaces naturels et agricoles, pour transporter seulement quelques milliers de personnes… Nous voulons un véritable réseau de RER pour nous déplacer dans l’agglomération et des transports collectifs locaux pour les rejoindre et nous déplacer localement. Contrairement à vos affirmations, ces autoroutes ne seraient jamais financées par des péages. Le TOP, projet du département et du Grand Lyon devrait coûter autour de 3 milliards d’€. Le péage lui ne rapporterait que 500 millions d’€ en 30 ans. Nous devrions donc payer 2,5 milliards d’€ d’argent public pour 50 000 véhicules/jour ! Un véritable RER coûterait 5 fois moins cher et transporterait 5 fois plus de personnes.

Pour le prix du TOP, nous pourrions créer un réseau de lignes fortes de transports collectifs, non seulement dans l’ouest lyonnais, mais aussi dans toute la Région Urbaine Lyonnaise :

  • multiplier par deux la capacité et le cadencement du futur tram train de l’Ouest Lyonnais, le généraliser sur les trois branches (Lozanne, Sain Bel et Brignais), le prolonger au delà des terminus (vers Givors et vers les Monts du Lyonnais)
  • ajouter une quatrième branche vers Vaugneray par Craponne
  • prolonger ces 4 lignes vers Part-Dieu
  • faire le « chainon manquant » entre Brignais et Oullins pour desservir les Hôpitaux Sud
  • mettre en place des tramways aériens (transports par câble) en rabattement vers les gares, comme entre le plateau de Mornant et Givors
    Mais aussi, de la même façon, faire :
  • le Lyon – Trévoux,
  • le Lyon – Crémieu

Tous ces projets ne coûteraient pas la moitié du coût du seul TOP !

La réalisation de ces projets permettraient :

  • de transporter des centaines de milliers de voyageurs par jour
  • de réduire fortement le nombre de voitures pénétrant dans le centre de l’agglomération
  • de réduire fortement nos temps de parcours
  • de diminuer réellement nos émissions de Gaz à Effet de Serre

Alors que vos projets autoroutiers nous emmènent droit dans le mur, grèvent fortement les finances publiques, détruisent des terres agricoles, sont responsables de l’étalement urbain…

Non, décidément, il est temps de changer de politique et la manière de la faire…