Cavaillon – 29/03/12 – Depuis quelques semaines, Jacques OLIVIER rencontre une par une les sections socialistes de la circonscription. Il est allé plancher jeudi devant les militants socialistes de Cavaillon, invité par le secrétaire de section, Eric Garnier.
Après une présentation de son parcours et de l’accord entre Europe Écologie Les Verts et le Parti socialiste pour l’élection législative, le candidat, investi par les deux organisations politiques sur la deuxième circonscription de Vaucluse, a échangé sur la question de l’énergie et la décision inéluctable de sortir du nucléaire.
Très marqués par la catastrophe de Fukushima, les participants ont longuement évoqué les dangers réels du nucléaire, dans une région où des millions d’habitants seraient touchés par un accident du même type. Certains ont souhaité que François HOLLANDE reconsidère sa position sur le nucléaire.
Jacques OLIVIER a ensuite présenté les conditions qui permettraient de réussir dans de bonnes conditions la transition énergétique, en commençant par la maîtrise de l’énergie. Moins consommer, c’est économiser les ressources, c’est moins polluer et c’est réduire les charges. Un plan national d’isolation des bâtiments (logements, bureaux, etc.) devra être financé, qui permettra de donner du pouvoir d’achat aux ménages les plus pauvres et de créer de nombreux emplois non délocalisables. En même temps, le développement des énergies renouvelables sera une priorité nationale pour réduire fortement notre dépendance aux énergies fossiles.
La question de la dette a ensuite été abordée, chacun s’accordant à dire que la Banque Centrale Européenne doit être au service des habitants de l’Europe et non pas des banques.
La réforme territoriale, engagée depuis deux ans, a ensuite fait l’objet de plusieurs questionnements, son avenir pouvant être reconsidéré en fonction de la nouvelle majorité qui gouvernera la France à partir du 7 mai. Les interrogations ont également porté sur l’avenir des institutions et notamment sur le mode de scrutin contenu dans la loi qui institue les conseillers territoriaux. Un des premiers effets négatifs sera la remise en cause de la parité, aujourd’hui assurée dans les conseils régionaux grâce à la proportionnelle, mais pas dans les conseils généraux. La nécessité de défendre la parité dans les institutions a fait l’unanimité.
Il a enfin été question du cumul des mandats, Jacques OLIVIER confirmant qu’il laisserait son mandat de Conseiller régional s’il était élu député.
En conclusion d’une soirée où le débat politique a eu toute sa place, socialistes et écologistes se sont retrouvés autour de la nécessité de redonner de l’espoir aux Françaises et Français et de l’importance de réunir toutes les conditions pour donner à la France une majorité de gauche. Ensemble, ils ont dénoncé les choix désastreux faits par Sarkozy, ayant conduit à une casse systématique du lien social et des solidarités.