Comme dans l’ensemble des réunions qui se sont déjà tenues, le thème de l’énergie a été au centre des discussions. D’autant que le secteur de Lagnes est concerné par les permis de recherche des gaz de schistes.

Le contenu de l’accord entre Europe Écologie les Verts et le Parti socialiste a été présenté et les solutions proposées débattues. Ainsi, il a été question de la transition écologique de l’économie. Pour atteindre l’objectif de produire autrement, « nous devons réconcilier production et préservation, revaloriser le travail et créer des emplois pour tous, soutenir les entreprises en reconversion, orienter les capacités de formation, de recherche, d’innovation pour inventer les nouvelles façons de fabriquer, consommer, acheminer. Il s’agit de soutenir notre industrie tout en accélérant sa conversion écologique, de sauvegarder et moderniser notre outil industriel, scientifique et technologique. Nous encouragerons les filières d’avenir : énergies nouvelles, mobilités durables, agro-ressources et éco-construction, santé et biotechnologies, contenus culturels et télécommunications, prévention des pollutions (pesticides, rejets industriels) et des risques, etc. ». En parallèle, sera mis en place une politique de formation et de reconversion des travailleurs des secteurs concernés. Ces évolutions profondes favoriseront la création de 600 000 emplois verts dans l’isolation thermique, les énergies renouvelables, les infrastructures et les équipements ferroviaires, les transports en commun, l’agriculture biologique.

La dette et son mécanisme ou encore l’agriculture ont été aussi longuement débattus. L’avenir de cette dernière, eu égard à la future politique agricole commune (PAC) 2013/2020, représente un enjeu très important pour notre région. Maintenir la production méditerranéenne, protéger les terres agricoles, développer les productions locales et les circuits courts, autant d’orientations amplement défendues dans cet accord et que Jacques OLIVIER portera avec ardeur s’il est élu à l’Assemblée nationale en juin 2012.

Le Thor – 7/04/12 – La journée de samedi a commencé par l’ouverture de la pêche. Jacques OLIVIER était à 8 h 30 au point de rencontre des pêcheurs, sur une place du centre ville du Thor bordant la Sorgue. Il a été reçu par le président de la fédération de pêche de Vaucluse et le président de l’association de pêche locale  » L’Arc en Ciel « . De nombreux jeunes étaient là, partageant les rives avec les pêcheurs plus âgés, montrant combien cette activité est un pont entre les générations. Avec la sécheresse qui frappe la Provence, malgré les récentes pluies, le manque d’eau dans la rivière a alimenté les conversations.

En fin de matinée, Jacques OLIVIER est allé à la rencontre des lycéens du lycée Louis Giraud de Carpentras Serres qui organisaient au Thor un salon des rencontres équitables. A la demande de l’établissement scolaire, la mairie avait mis à disposition sa salle des fêtes pour que les jeunes élèves montent cet événement autour du développement durable inscrit dans leur cursus d’apprentissage.

Dans l’après midi, c’est sur les stades de la commune que l’on pouvait retrouver le maire. Le club de football thorois organisait pendant ce long weekend un tournoi auquel participaient 24 équipes venues des régions françaises.

Journée bien remplie, journée comme il s’en passe chaque semaine. Jacques OLIVIER est un élu de terrain, proche de ses concitoyens, présent à de nombreuses manifestations sur sa commune du Thor comme dans les communes de la circonscription.

De nombreux collectifs locaux d’opposition aux gaz de schistes étaient présents, intervenant tout au long de la journée aux côtés des élus locaux, dont ceux du Conseil général du Var et du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le collectif des maires contre les gaz de schiste, dont Jacques OLIVIER est vice-président, était aussi représenté. Sylvie Massimi, conseillère régionale, représentante du maire de Brignoles, a rappelé comment Jacques OLIVIER était intervenu auprès des élus du Var pour les informer de l’existence du permis « Rhône-Maritime » et de son renouvellement prévu en avril.

La mobilisation citoyenne semble avoir eu raison des choix du gouvernement qui a annoncé qu’il n’avait pas répondu à la demande de renouvellement du permis et que cette absence de réponse « vaut rejet implicite ».

Au même moment, 3 000 manifestants se retrouvaient sur la plage du Cabasson, face à la résidence présidentielle du fort de Brégançon, alors que seuls quelques bateaux avaient pris la mer, le rassemblement maritime n’ayant pu se réaliser en raison d’un fort mistral.

http://www.non-aux-hydrocarbures-en-mer.org/

Un grand NON dessiné par la foule des manifestants

Hier, mardi 3 avril 2012, les militants Europe Écologie les Verts de la France entière ont lancé l’opération “vague verte” pour distribuer le million d’exemplaires de notre journal de campagne “Écologie Hebdo”, un moyen de faire de la pédagogie pour convaincre de l’efficacité des solutions proposées par les écologistes.

Ne manquez pas l’album photo collaboratif de cette journée hors du commun ! (cliquez ici)

Téléchargez « Écologie Hebdo »

Cavaillon – 29/03/12 – Depuis quelques semaines, Jacques OLIVIER rencontre une par une les sections socialistes de la circonscription. Il est allé plancher jeudi devant les militants socialistes de Cavaillon, invité par le secrétaire de section, Eric Garnier.

Après une présentation de son parcours et de l’accord entre Europe Écologie Les Verts et le Parti socialiste pour l’élection législative, le candidat, investi par les deux organisations politiques sur la deuxième circonscription de Vaucluse, a échangé sur la question de l’énergie et la décision inéluctable de sortir du nucléaire.

Très marqués par la catastrophe de Fukushima, les participants ont longuement évoqué les dangers réels du nucléaire, dans une région où des millions d’habitants seraient touchés par un accident du même type. Certains ont souhaité que François HOLLANDE reconsidère sa position sur le nucléaire.

Jacques OLIVIER a ensuite présenté les conditions qui permettraient de réussir dans de bonnes conditions la transition énergétique, en commençant par la maîtrise de l’énergie. Moins consommer, c’est économiser les ressources, c’est moins polluer et c’est réduire les charges. Un plan national d’isolation des bâtiments (logements, bureaux, etc.) devra être financé, qui permettra de donner du pouvoir d’achat aux ménages les plus pauvres et de créer de nombreux emplois non délocalisables. En même temps, le développement des énergies renouvelables sera une priorité nationale pour réduire fortement notre dépendance aux énergies fossiles.

La question de la dette a ensuite été abordée, chacun s’accordant à dire que la Banque Centrale Européenne doit être au service des habitants de l’Europe et non pas des banques.

La réforme territoriale, engagée depuis deux ans, a ensuite fait l’objet de plusieurs questionnements, son avenir pouvant être reconsidéré en fonction de la nouvelle majorité qui gouvernera la France à partir du 7 mai. Les interrogations ont également porté sur l’avenir des institutions et notamment sur le mode de scrutin contenu dans la loi qui institue les conseillers territoriaux. Un des premiers effets négatifs sera la remise en cause de la parité, aujourd’hui assurée dans les conseils régionaux grâce à la proportionnelle, mais pas dans les conseils généraux. La nécessité de défendre la parité dans les institutions a fait l’unanimité.

Il a enfin été question du cumul des mandats, Jacques OLIVIER confirmant qu’il laisserait son mandat de Conseiller régional s’il était élu député.

En conclusion d’une soirée où le débat politique a eu toute sa place, socialistes et écologistes se sont retrouvés autour de la nécessité de redonner de l’espoir aux Françaises et Français et de l’importance de réunir toutes les conditions pour donner à la France une majorité de gauche. Ensemble, ils ont dénoncé les choix désastreux faits par Sarkozy, ayant conduit à une casse systématique du lien social et des solidarités.

L’Isle-sur-la-Sorgue – 29/03/12 – La Maison du Département inaugurait ce matin une exposition de photographies, réalisées par l’association « La photo dans le cadre », illustrant une initiative de l’ADVSEA et du Centre médico social, auprès des jeunes des collèges. Intitulé « L’école, c’est quoi pour toi ? », celle-ci proposait aux collégiens d’exprimer leur ressenti et leur vision de l’école. Des mots très divers, affirmant l’importance de la scolarité aussi bien que le rejet des règles, des professeurs, etc.

Jacques OLIVIER a rencontré à cette occasion les responsables des organismes impliqués dans le projet,  ainsi que le Conseiller général Michel FUILLET, et quelques jeunes qui ont pu être présents malgré l’heure. Il a retrouvé aussi son professeur de mathématiques du lycée Benoît et n’a pas manqué de rappeler ses souvenirs d’élèves et de citer quelques anecdotes sur l’ambiance et les relations entre jeunes et représentants de l’autorité durant ces années-là.

Le Thor – 28/03/12 - Tiens ! … Pourquoi je continue à soutenir Eva Joly ?

Il arrive trop souvent, lorsque je rencontre une connaissance, que celle-ci me demande, soit à travers son regard interrogatif, soit oralement, « alors, ce n’est pas trop dur cette campagne électorale ? », voire, même d’une façon encore plus directe « Pourquoi maintenez-vous la candidature d’Eva Joly ? ».

Dans ce contexte, il me semble nécessaire de préciser ma pensée et d’affirmer publiquement ma position.

Bien entendu, j’aimerais qu’Eva Joly ait des sondages équivalents aux résultats obtenus lors des élections européennes ou bien régionales, entre 10 et 20 % selon les circonscriptions ou les régions. Mais, dans cette élection présidentielle, Eva Joly doit faire face à deux écueils. Tout d’abord, le vote utile joue en faveur de François Hollande tant le rejet de Nicolas Sarkozy est important. Ensuite, une partie de l’électorat qui soutient l’écologie dans les élections locales, pourrait être attirée par la personnalité et le charisme de Jean Luc Mélenchon.

Faut-il en déduire pour autant un rapprochement, une communion avec les idées des organisations qui composent le Front de Gauche, pour certaines toujours productivistes et pro nucléaires ?

De même, faut-il en déduire que l’écologie politique, très peu relayée par les médias, serait en train de disparaître ?

Je ne le crois pas. Cette élection présidentielle, comme les précédentes, personnalise à outrance les candidats et laisse de côté les idées. Nous sommes à l’opposé de la culture des écologistes qui favorisent le collectif et le projet.

Oui, mais alors … et Eva ?

Et bien, je continue de la soutenir et, comme Cécile Duflot a eu l’occasion de le préciser lors d’une émission sur Europe 1, je ne souhaite pas, non plus, qu’elle change.

J’ai eu plusieurs fois l’occasion de l’accompagner lors de rencontres ou de manifestations diverses. Sa capacité d’écoute, sa connaissance des dossiers et sa force de propositions sur l’ensemble des dossiers importants de notre pays en font une candidate crédible et appréciée.

C’est une personne calme et posée, qui dit clairement les choses. Par exemple, concernant l’énergie, elle ne craint pas de rappeler la réalité de la situation, avec une énergie de plus en plus chère, et elle met en avant le besoin urgent d’accélérer la transition énergétique de notre pays afin de construire un modèle de développement plus sobre et plus diversifié.

J’apprécie Eva parce que c’est la seule candidate à parler de l’Europe et de sa nécessaire construction démocratique. Elle dit aussi qu’il faut une nouvelle ambition pour l’agriculture à travers une PAC qui redistribue les aides de façon plus équitable, qui réévalue l’aide aux petites fermes, qui reconnaisse les spécificités de nos productions méditerranéennes, qui soutienne l’agriculture biologique et interdise les OGM.

Certes, ce n’est pas « une artiste avec de grandes envolées lyriques » comme Mélenchon, Hollande, Sarkozy… Mais elle porte haut et fort le programme d’actions pour les temps qui viennent. Et c’est de cela que la République et les Français ont besoin pour les 5 années à venir !

Pour moi, le 22 avril, c’est Eva !

Et après le 6 mai, Eva sera toujours là, comme l’ensemble des élu(e)s et militant(e)s d’Europe Ecologie Les Verts, à œuvrer quotidiennement en faveur de l’écologie politique et pour plus de justice sociale sur le plan européen, régional et local.

crédit photo: AviNews

D’après la rédaction d’AviNews CLN le 21/03/2012 :

« Europe Écologie-Les Verts est pour moi le seul parti qui propose un réel changement et à long terme, qui a son avis sur chaque question, qu’elle soit économique, environnementale, sociale, et pour une meilleure démocratie. Je soutiens Eva Joly, mais je ne suis pas d’accord avec les gens qui votent pour une personne, je défends d’abord un programme et des idées. »

Aurore, 24 ans, est une convaincue. Avoir passé deux ans à l’étranger, à Londres, lui a donné envie de se motiver encore plus pour son parti. Elle n’a pas d’ambition de carrière politique mais compte bien s’engager de plus en plus en faveur de l’écologie. « On a la chance de faire partie d’un mouvement qui amène de nouveaux aspects pouvant changer la vie de tout un chacun, c’est pour cela qu’on propose une sixième république, avec un changement en profondeur des institutions. »

« Il faut motiver les jeunes et leur dire que la démocratie peut changer ! »

Et que pense-t-elle de l’intérêt des jeunes pour la politique ?

« Je constate qu’il y a beaucoup de mécontentement vis-à-vis de la politique actuelle en France. On a droit au vote alors allons-y ! Aurore, 24 ans, est designer textile en freelance : « Je ne milite pas à travers mon métier mais aime engager mon art dans une certaine réflexion. Je suis presque née dans un meeting, issue d’une famille très engagée » explique-t-elle. Elle était aussi à la récente chaîne humaine contre le nucléaire, et en famille : « C’est mon père qui menait la chaîne ! »

A l'ouverture de l'assemblée générale

La Foncière Terre de liens est un outil d’investissement solidaire destiné à collecter de l’épargne citoyenne et à acquérir des terres pour installer ou maintenir des porteurs de projets agri-ruraux. L’accès au foncier est devenu un frein au maintien et à l’installation d’activités agricoles et rurales respectueuses de l’environnement :

 66 000 ha de terre sont artificialisés chaque année en France (l’équivalent d’un département de taille moyenne tous les 10 ans !).
 La spéculation croissante qui pèse sur ce secteur et la concurrence effrénée que se livrent les agriculteurs pour s’agrandir font disparaître 200 fermes chaque semaine.

La Foncière Terre de liens apporte une solution collective efficace pour répondre à ces enjeux. Elle acquiert du foncier qu’elle loue à des agriculteurs ou des porteurs de projets solidaires respectueux de l’environnement.