En créant une Commission nationale d’orientation, de suivi et d’évaluation des techniques d’exploration et d’exploitation des gaz et huiles de schistes, le gouvernement de Sarkozy s’incline une nouvelle fois devant les multinationales aux dépens de l’intérêt public.
Dans un premier temps, on peut douter de l’impartialité de cette commission qui ne comprend que trois représentants d’associations de protection de l’environnement sur 21 membres.
Par ailleurs, pourquoi cette évaluation des risques alors que tant d’études scientifiques indépendantes démontrent de manière certaine la dangerosité de cette technique (pollution massive des sols, contamination des nappes phréatiques, risques sanitaires majeurs) ?
Pourquoi sonder le sous-sol alors que pour éviter le pire et contenir le réchauffement global moyen en deçà de 2°C d’ici à la fin du siècle, nous devons réduire drastiquement la consommation des énergies fossiles ?
Jacques OLIVIER soutient les associations, dont le Collectif Vauclusien Contre les Gaz de Schiste, qui, le 22 mars, ont dénoncé l’hypocrisie du gouvernement qui contourne en douce une interdiction mise en scène à travers la loi.
Il dénonce un gouvernement qui s’obstine, sous la pression des multinationales pétrolières, dans une voie dangereuse pour l’humanité et le monde vivant, et qui refuse de prendre acte de l’épuisement des ressources en énergies fossiles, au lieu de regarder vers l’avenir et d’investir massivement dans les énergies renouvelables.