Ce jeudi 24 mai, à l’Espace Saint Patrice, Isabelle Attard a abordé le thème de la précarité énergétique en compagnie de Sébastien BELLET, membre du réseau des Acteurs de la Pauvreté et de la Précarité Énergétique dans le Logement.

40 personnes étaient présentes dans la salle, dont plusieurs membres du Parti Socialiste venus témoigner de leur soutien à la candidature d’Isabelle, déplorer la dissidence, mais surtout souligner l’importance d’une candidature écologiste et féminine. Car il est, selon leurs propos, indispensable que des élus écologistes sièges à l’Assemblée pour jouer le rôle d’aiguillon au sein de la gauche, ceci afin de rappeler au quotidien les enjeux et défis environnementaux qui se dressent devant nous. Et il est primordial que notre chère Assemblée Nationale présente enfin une réelle parité.

De nombreuses questions furent posées et on notera la diversité et l’actualité des thèmes abordés avec, par exemple, l’épineuse question des OGM et du rôle de l’Europe qui souhaite imposer à la France l’utilisation du MON810 actuellement interdit dans l’Hexagone.

En réponse à une remarque soulignant que l’on reproche souvent aux écologistes de présenter les questions économiques de manière trop globale et pas assez concrète, Isabelle a rappelé que le chiffrage (validé et plébiscité par des économistes indépendants) du projet EELV à l’élection présidentielle annonçait, par exemple, la création d’un million d’emplois « verts ». Sébastien BELLET a étayé en donnant l’exemple du bâtiment. En effet, pour atteindre les objectifs de rénovation énergétique envisagés dans le Grenelle de l’environnement, il faudrait au moins doubler le nombre d’emplois dans ce secteur !

Selon Mr BELLET venu présenter un constat de la situation et les solutions qui se dessinent pour l’avenir : « Mme Attard aborde ces questions primordiales avec détermination et enthousiasme, en s’appuyant sur des exemples de terrain pour illustrer son propos. C’est ainsi, en faisant de la pédagogie et en expliquant concrètement et simplement les solutions qui s’offrent à nous, que les citoyens prendront pleinement conscience des enjeux et deviendront acteurs du changement ».