NOUS ENTRONS DANS UNE NOUVELLE ÈRE…
Jusque-là, une partie de la population mondiale prospérait sans s’occuper des ressources limitées de la planète. La donne a changé : alors que d’autres
peuples veulent à juste titre leur part des richesses communes, les impasses profondes de notre système apparaissent. La biosphère ne supporte pas que le monde entier vive demain comme aujourd’hui les Américains ou les Européens. Les manifestations de cette contradiction sont là : changement climatique et perte de biodiversité, pénuries de matières premières et explosion de leur coût, catastrophes naturelles ou technologiques comme à Fukushima, faim pour un milliard d’êtres humains, conflits et menaces sur la paix, inégalités, grande pauvreté, chômage et gaspillage…
À l’exception des écologistes, toutes les forces politiques prétendent qu’il est possible de continuer sur la même trajectoire : elles se trompent ! Les solutions
sont globales et passent, en Europe, par des reformes radicales. Bien sûr, il faut mettre en cause le règne de la finance. Bien sûr, il faut critiquer la mondialisation capitaliste et la mainmise des banques et des entreprises multinationales sur l’économie. Et bien sûr, il faut en finir avec le système Sarkozy. Mais surtout, il faut prendre une direction nouvelle : revoir nos façons de produire, de consommer, de vivre ensemble, faire croître l’égalité partout et faire décroître partout notre empreinte écologique.
En France, dès ce printemps, l’alternance peut ouvrir sur ce chemin une première étape !
Mais il faut que l’écologie soit forte et prise en compte. Voila pourquoi un groupe écologiste fort à l’Assemblée nationale est indispensable pour pour initier un nouveau modèle de développement.