Le 11 mars dernier, à l’occasion du triste anniversaire de la catastrophe de Fukushima, 60 000 personnes ont formé une chaîne humaine entre Lyon et Avignon. Le message était clair : sortons du nucléaire !
Dans cette région la plus nucléarisée d’Europe des militant-e-s anti-nucléaires de la première heure mais également la jeune génération se sont retrouvé-e-s le temps d’un après midi et ont réalisé l’exploit de relier Lyon à Avignon.
Je me suis rendue à Vienne dans l’Isère, et avec l’aide de 3500 personnes, nous avons pu faire la jonction avec Roussillon. Cette sortie progressive qui apparaît comme si farfelue au gouvernement actuel (ou même à la plupart des prétendants à l’Elysée) est pourtant une nécessité. La sortie du nucléaire permettrait une amélioration des conditions de vie des générations futures sur de multiples facettes : les risques d’explosions ou de fuites radioactives que l’on ne sait ni contrôler ni soigner seraient anéantis, l’exploitation d’uranium dans des conditions humaines déplorables cesserait et la transition énergétique serait enfin engagée et permettrait la création, de centaines de milliers d’emplois.
Pour les écologistes, l’unique solution réside dans la mise en place d’un scénario de sortie du nucléaire sur 20 à 30 ans à appliquer immédiatement.