Ce mardi 29 mai en fin d’après midi, j’ai pu assister à la commémoration de la fondation du CNR (Conseil National de la Résistance). Cet évènement avait lieu dans le 3ème arrondissement, en présence de Thierry Philip, de Roger Gay (président de l’ANACR) et des élèves du collège Gilbert Dru.
Nous avons pu écouter chants, poèmes et discours qui nous ont permis de nous rappeler l’importance du Conseil National de la Résistance. Tout d’abord le courage et la ténacité de ses membres qui ont conduit la France à la Libération mais également la dimension politique du CNR.
Nous devons au CNR un bon nombre d’acquis sociaux constitutifs de grandes avancées pour notre société.
Je me reconnais dans les valeurs de liberté, de solidarité et de justice qui émanaient du programme des résistants.
Indépendance de la presse, droit au travail et au repos, plan complet de sécurité sociale, instauration d’une véritable démocratie économique et sociale… Tant de points du programme qui ont été par la suite et même très récemment menacés par la droite. Certains élus conservateurs ont bafoués les libertés individuelles en proposant le fichage systématique, le système solidaire de protection sociale a été affaibli à plusieurs reprises, le pluralisme et la liberté d’information ont été mis en danger…
Nous devons rester vigilant-e-s. En tant qu’écologiste et progressiste, le programme de CNR fait aujourd’hui encore sens pour moi et je m’engage à tout faire pour en préserver l’essence.