Eric SCHULTZ » Mes Engagements http://ericschultz.eelv-legislatives.fr Votre candidat Ecologiste sur la 2em circo. Bas-Rhin Fri, 15 Jun 2012 11:49:07 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.4.2 Liberté, égalité, parité… Nous nous engageons ! http://ericschultz.eelv-legislatives.fr/liberte-egalite-parite/ http://ericschultz.eelv-legislatives.fr/liberte-egalite-parite/#comments Thu, 31 May 2012 13:41:35 +0000 Eric SCHULTZ http://ericschultz.eelv-legislatives.fr/?p=2273

 

A l’initiative d’Osez le féminisme ! et du Réseau féministe Ruptures, plus de deux cents militant-e-s, élu-e-s et candidate-e-s se mobilisent, à deux semaines du premier tour des législatives, pour un solide renforcement des lois sur la parité: la France est au 69e rang mondial pour sa proportion de femmes parlementaires.

 

Nous ne devrions pas avoir à écrire ni à signer ce texte. Les femmes n’ont-elles pas les mêmes droits civiques –celui de voter et d’être éligible– que les hommes depuis soixante-huit ans déjà ? Des lois dites de parité n’ont-elles pas été votées dès 1999, première mondiale érigeant en principe le fait de favoriser l’égal accès aux mandats électoraux et aux fonctions électives ? Et ne vient-on pas de nommer le premier gouvernement paritaire de la Ve République? Alors comment se fait-il que le pouvoir soit en fait toujours aussi viril ?

L’exclusion des femmes demeure une réalité dans les instances de pouvoir: l’Assemblée nationale élue en 2007, lors des dernières législatives, était à 81,5% masculine. Depuis 1988, sur les 577 circonscriptions, 413 n’ont envoyé aucune femme à l’Assemblée (regarder la carte). Cette année, l’UMP n’a investi que 25% de femmes candidates aux législatives. Le classement de notre pays concernant la proportion de femmes parlementaires empire avec les années : la France est aujourd’hui à la 69e place au niveau mondial.

Cette exception française et cette résistance de l’Assemblée Nationale, institution pourtant emblématique de la démocratie représentative, incarne le fait qu’au-delà des équations individuelles, l’inertie d’un ordre sexué perdure. Celui-ci puise ses racines dans notre histoire, y compris démocratique : la citoyenneté à la française, pensée par les Lumières, fait encore de l’ombre aux femmes qui ont été exclues d’un universalisme en réalité masculin. Leur sexe faisant d’elles des êtres d’instinct plus que de raison, elles ont été exclues de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, du suffrage universel, du Code civil… Il nous reste encore à mener un travail de désacralisation de ces principes, entamé par les mouvements féministes pro-parité des années 90.

En conséquence, le monde politique se caractérise encore aujourd’hui par un sexisme ordinaire, parfois inconscient. L’inclusion des femmes, telle que nous venons de le voir au sein du gouvernement, n’est ainsi pas contradictoire avec la persistance de leur exclusion du pouvoir. Elle s’exprime par la désignation de candidates dans des circonscriptions  « difficiles », voire « ingagnables », par les délégations qui leur sont confiées mais aussi par le fait qu’elles sont plus souvent choisies pour leur cumul de différence (sexe, origine réelle ou supposée, âge, affiliation associative, etc.). Nous appelons à la vigilance pour que les usages de la parité ne conduisent pas à une révolution conservatrice assignant les femmes à leur(s) différence(s), mais à une déconstruction de l’ensemble des inégalités.

Enfin, cette mandature se clôt sur des tentatives de remise en cause de la parité. En atteste la réforme territoriale, qui, en remplaçant les conseillers généraux et régionaux par des conseillers territoriaux élus au suffrage uninominal, le mode de scrutin le plus défavorable à la parité, aura pour conséquence de faire reculer de manière spectaculaire les progrès accomplis depuis 2000 au niveau des collectivités locales.

Renaît, avec le renouvellement de l’Assemblée nationale, l’espoir de voir la parité progresser de nouveau. Nous, militant-e-s féministes, nous, candidat-e-s aux législatives, nous, universitaires, nous voulons participer à l’ouverture d’une nouvelle ère de la parité. Pour y parvenir, nous défendons un renforcement des lois dites sur la parité. Afin que la sanction financière ne soit pas qu’incitative mais aussi contraignante, nous soutenons une suppression pure et simple de toutes les aides publiques aux partis qui ne respectent pas la parité des candidatures aux législatives. Afin de lutter contre la professionnalisation et la confiscation de la vie politique, nous défendons une limitation du cumul des mandats simultanément et dans le temps. Nous nous mobiliserons enfin pour que la Constitution « garantisse » et non plus seulement « favorise » l’égalité, changement sémantique préalable à des mesures plus ambitieuses encore.

La question du partage du pouvoir ultime, le pouvoir politique, est centrale. Remettre en cause le monopole du pouvoir par la moitié masculine de la population n’est ni anecdotique, ni l’apanage d’une élite, ni un luxe outrancier en période de crise. C’est questionner le sens de notre démocratie, la place qu’occupe chacun-e d’entre nous et la manière dont nous voulons vivre et décider ensemble. Toutes et tous ensemble.

Cet appel est relayé par Mediapart.

Eric Schultz, candidat EELV, 2e circonscription du Bas-Rhin, co-président du groupe des élu-e-s EELV de Strasbourg

Derya Topal, candidate suppléante EELV, 2e circonscription du Bas-Rhin, co-présidente du groupe des élu-e-s EELV de Strasbourg

Voir la liste de tous les signataires.

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J’ai signé le Pacte du logiciel libre http://ericschultz.eelv-legislatives.fr/jai-signe-le-pacte-du-logiciel-libre/ http://ericschultz.eelv-legislatives.fr/jai-signe-le-pacte-du-logiciel-libre/#comments Fri, 25 May 2012 14:45:43 +0000 Robot http://ericschultz.eelv-legislatives.fr/?p=2126 diaporama

Depuis plusieurs scrutins, l’APRIL engage les candidats dans le combat pour le logiciel libre.

Un logiciel libre est un logiciel dont l’utilisation, l’étude, la modification et la duplication en vue de sa diffusion sont permises, techniquement et légalement (définition de Wikipédia), a contrario des majors de l’informatique dont les produits sont fermés et dont, finalement, le but premier est mercantile.

Cet engagement n’est pas un gadget, mais une vraie vision de société à l’ère du numérique : éducation, entreprise, formation continue, vie quotidienne, le logiciel libre sert mais doit être protégé.

Prenons l’exemple de l’éducation où de grandes entreprises leaders de l’informatique ont opéré depuis des années un entrisme malin : habituons les enfants à nos produits de bureautique, en fournissant l’école afin de préserver nos ventes de demain.

En France, comme au Parlement européen, Europe Écologie Les Verts dessine par ses prises de position constantes sur ACTA, HADOPI, IPRED, LOPPSI ou DADVSI, ce qu’est la parole écologiste face à un discours visant à établir une économie de rente et de surveillance.

Il importe de redéfinir un environnement légal stable à l’ère du numérique, qui ne soit pas porté par la seule défense des intérêts de quelques multinationales, mais permette l’émergence d’un tissu d’entreprises et d’organisations de toutes sortes favorable à l’innovation, à la création, à la transformation numérique. Les logiciels libres et les standards ouverts sont une condition nécessaire à cette transformation sociale et culturelle, afin que l’innovation profite à tous et ne soit pas accaparée par des sociétés avides d’évoluer dans une économie de rente.

En signant ce pacte, je m’engage donc à encourager les administrations, établissements publics et collectivités territoriales à développer et utiliser prioritairement des logiciels libres et des standards ouverts.

Je m’engage également à défendre les droits des auteurs et des utilisateurs de logiciels libres, notamment en demandant la modification de toute disposition légale fragilisant ces droits et en m’opposant à tout projet ou proposition qui irait dans ce sens.

Retrouvez toutes les informations sur le logiciel libre sur le site Candidats.fr.

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Charte Anticor : Non-cumul, éthique et transparence… nous nous engageons ! http://ericschultz.eelv-legislatives.fr/charte-anticor-non-cumul-ethique-et-transparence-nous-nous-engageons/ http://ericschultz.eelv-legislatives.fr/charte-anticor-non-cumul-ethique-et-transparence-nous-nous-engageons/#comments Thu, 24 May 2012 17:37:48 +0000 Eric SCHULTZ http://ericschultz.eelv-legislatives.fr/?p=2043

 

Faire de la politique autrement est pour les écologistes une exigence.

C’est revendiquer haut et fort l’urgence d’un renouveau de la démocratie, de la citoyenneté et de la représentation politique.

C’est aussi, à grand renfort d’éthique et de transparence, travailler quotidiennement à redonner confiance à nos concitoyens dans l’action publique et contribuer à réenchanter la politique.

Il est pour nous impératif d’en finir avec les conflits d’intérêts, le cumul des mandats, le favoritisme et de limiter l’emprise des lobbies et des intérêts sur la sphère publique. Il l’est tout autant d’engager une vaste réforme institutionnelle et de chercher à améliorer constamment notre démocratie locale, socle citoyen de notre République.

Se présenter à une élection législative est une chose sérieuse. C’est prendre l’engagement de se consacrer pleinement à son mandat et avoir le sens de l’intérêt général chevillé au corps en permanence.

C’est parce que nous sommes convaincus qu’il faut faire de la politique autrement pour faire une autre politique que nous avons choisi de signer la Charte éthique d’Anticor dédiée à ces élections législatives.

Ce sont des engagements forts que nous défendrons avec conviction si nous sommes élus le 17 juin prochain.

 

Eric SCHULTZ – Derya TOPAL


Télécharger la Charte éthique d’Anticor     -     Consulter la Liste des signataires

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