Dominique Guizien » Actualités http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr La candidature EÉLV pour la quatrième circonscription du Finistère aux Élections Législatives 2012 Fri, 08 Jun 2012 12:29:09 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.4.2 RDV vendredi 8 juin 18 h 30 à Plounéour : Morlaix Communauté, port du Diben… la démocratie locale en question http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/rdv-vendredi-8-juin-18-h-30-a-plouneour-morlaix-communaute-port-du-diben-la-democratie-locale-en-question/ http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/rdv-vendredi-8-juin-18-h-30-a-plouneour-morlaix-communaute-port-du-diben-la-democratie-locale-en-question/#comments Fri, 08 Jun 2012 12:29:09 +0000 laurencemermet http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/?p=1745 Café/discussion Vendredi 8 juin 2012 à 18 h 30 à Plounéour Ménez, à l’hôtel restaurant des Monts d’Arrée, place de la mairie.

Notre démocratie doit être rénovée

Nous devons donner un nouveau souffle à notre système démocratique. Il n’est pas possible d’entendre des élus locaux avouer avoir pris des décisions sans avoir été informés des enjeux qui y étaient liés. Il n’est pas possible d’être à la fois maire et député ; à vouloir faire bien deux choses, on les fait mal toutes les deux. Ce cumul est anormal et malsain tout comme celui dans le temps de plusieurs mandats successifs. Notre démocratie locale vit au rythme des communes et des intercommunalités. Les premières ont montré leur vivacité, les secondes doivent encore faire leurs preuves ; leur fonctionnement doit être amélioré et cela passe par l’élection directe des conseillers communautaires afin qu’ils représentent l’intercommunalité et non les intérêts de leur commune respective.  Cette transparence doit exister à tous les niveaux : le fonctionnement de l’Union Européenne est trop complexe. Il faut faire évoluer celui des institutions communautaires vers plus de transparence mais surtout leur donner un contenu plus social : l’Europe n’est pas qu’un marché.

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Parlons-en avec Ronan Le Délézir : Quel urbanisme ? http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/parlons-en-avec-ronan-le-delezir-quel-urbanisme/ http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/parlons-en-avec-ronan-le-delezir-quel-urbanisme/#comments Mon, 04 Jun 2012 16:26:16 +0000 laurencemermet http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/?p=1710 REUNION DEBAT JEUDI 7 Juin 2012, 20 h à MORLAIX, Salle Ange de Guernisac (mairie)

avec Ronan Le Délézir

 maître de conférences à l’Université de Bretagne Sud,

Co-auteur de «Le littoral agressé, pour une politique volontariste de l’aménagement en Bretagne » (Apogée, 2006) et Atlas de la Bretagne (Autrement, 2011)

Malgré les lois existant aujourd’hui sur l’urbanisme et la protection du littoral, les espaces naturels et agricoles continuent d’être grignotés et convoités par une urbanisation galopante (nouvelles habitations, routes, zones d’activités…), qui altèrent nos paysages et accentuent les inégalités sociales et générationnelles, sous l’effet d’une spéculation immobilière sans frein.

La puissance publique est-elle vouée à l’inaction, face aux intérêts privés ? Comment peut-elle réagir, tant au niveau législatif qu’au niveau des territoires, au nom de la cohésion sociale et de la préservation de l’environnement ?

Europe Ecologie les Verts et le candidat aux élections législatives ont des propositions sur ces questions et vous invitent à en débattre :

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Loi littoral, Grenelle de la Mer et documents d’urbanisme http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/loi-littoral-grenelle-de-la-mer-et-documents-durbanisme/ http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/loi-littoral-grenelle-de-la-mer-et-documents-durbanisme/#comments Sat, 02 Jun 2012 22:53:59 +0000 laurencemermet http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/?p=1726 En avril dernier, la décision du tribunal administratif est tombée : le permis de la SICA de Saint-Pol est annulé mais c’est en quelque sorte une demi-victoire pour les opposants car le T.A. n’a pas retenu le motif retenu par le juge des référés, c’est-à-dire la contravention à la loi littoral
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/sica-de-st-pol-le-permis-de-construire-annule-20-04-2012-1675412.php
« Sica de St-Pol. Le permis de construire annulé »
Dans l’article du Télégramme qui relate cette décision, il est également question d’une autre installation logistique de la filière légumière à Plouescat qui serait dans les mêmes conditions
Le même jour, le même journal relatait les déboires de petits propriétaires de terrains non constructibles en bordure de mer, qui se voient contraints de quitter leur mobil-home illégaux pour rejoindre des zones de reconversion aménagées par la commune. Ceci en application de la loi littoral
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/penestin-reconversion-pour-le-camping-caravaning-20-04-2012-1675411.php?xtor=EPR-3-[quotidien]-20120420-[detailarticle]
« Pénestin. Reconversion pour le camping-caravaning »
Comme le font remarquer les commentateurs qui ne manquent jamais sur le site du journal : la loi littoral est à application variable selon le statut social des gens.
L’aphorisme de La Fontaine « selon que vous serez puissant ou misérable… » reste vrai.

Ce qui est vrai aussi c’est que depuis la promulgation de la loi littoral, en janvier 1986, beaucoup de choses ont changé et notamment il y a eu le Grenelle de la Mer en 2009. De nombreux engagements ont été pris à cette occasion, notamment sur les conditions de coexistence des activités dans les communes littorales, sur la gestion des documents d’urbanisme de ces mêmes communes ou sur la gestion exemplaire du « trait de côte ».

Le lecteur un peu curieux peut retrouver tout cela sans problème sur le site du ministère de l’écologie à la rubrique « Grenelle de l’environnement ». Il y est notamment question de la définition de la stratégie nationale pour la mer et le littoral et de « documents stratégiques de façade ».. Un décret ( n° 2012-219) publié le 16 février définit la façon dont les populations devront être associées à leur élaboration. En Bretagne, nous avons même droit à un traitement spécial puisque à l’occasion est créée une « conférence régionale pour la mer et le littoral » pour la Bretagne seulement.

Si la municipalité de Saint-Pol-de-Léon envisage de revoir ses documents d’urbanisme pour tenter de rendre possible un projet que rien ne justifie si ce n’est le maintien des marges commerciales de la SICA, elle pourrait être bien inspirée d’attendre la mise en place de cette conférence.

Nous avons appris par ailleurs qu’une autre commune, Plougasnou, envisageait de modifier son document d’urbanisme (son PLU comme on dit en jargon administratif). L’enquête publique se déroule en ce moment, du 14 mai au 13 juin 2012.
Là aussi, il pourrait être intéressant de rappeler les engagements du Grenelle de la Mer, surtout que sur cette commune, il existe déjà un projet de modification du littoral qui fait couler beaucoup d’encre, dans l’anse du Diben.

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Parlons-en avec Yannig Bigouin : L’économie sociale et solidaire, l’indispensable supplément d’âme à l’économie ! http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/parlons-en-leconomie-sociale-et-solidaire-lindispensable-supplement-dame-a-leconomie/ http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/parlons-en-leconomie-sociale-et-solidaire-lindispensable-supplement-dame-a-leconomie/#comments Sat, 02 Jun 2012 17:20:33 +0000 laurencemermet http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/?p=1681 Réunion publique Mardi 5 juin à 18 h 30 Salle Gallouedec – rue de la mairie – Saint-Martin-des-Champs

Nous avons le plaisir d’accueillir pour cette réunion/débat autour d’un pot amical, le conseiller régional EELV et acteur breton de l’ESS Yannig Bigouin. Notre programme prévoit un plan national de développement de l’ESS qui la reconnaisse comme une économie à part entière. Nous vous en dirons davantage au cours de cette rencontre…

Petite mise en bouche :

L’ESS au cœur du projet présidentiel écolo* (Politis)

Le projet porté par Eva Joly est le seul à oser le « social et solidaire », à même de refonder notre modèle de développement économique.

L’écologie politique n’est pas radicale seulement du point de vue environnemental. En matière économique, le programme porté par Eva Joly est le seul à oser le « social et solidaire ». Pour un autre développement, au nom d’autres valeurs, vers une autre société. En cette période de crise – financière, économique, sociale et écologique –, en cette heure où il devient urgent de répondre à l’aspiration démocratique exprimée par nos concitoyens autrement que par le rejet de la différence et de la diversité, l’économie sociale et solidaire (ESS) est au cœur du changement de société que nous appelons de nos vœux. L’ESS permet – concrètement, immédiatement et pour longtemps – de refonder une juste mesure de l’efficacité et de la richesse, contre le PIB et les ratios d’analyse financière qui ne prennent jamais en compte les indicateurs sociaux et environnementaux.

Face à la concurrence entre individus, entre entreprises, entre territoires et entre États, l’ESS choisit le développement et la solidarité. La solidarité entre générations, dans la perspective d’un développement durable. La solidarité entre territoires, et au sein des territoires, qu’il s’agisse des rapports entre Nord et Sud, ou entre espaces urbains et ruraux.

L’ESS réinterroge notre modèle de développement et pose avec pertinence la question de la « profitabilité » en conjuguant trois vocations : l’intérêt général, avec des activités à utilité sociale et collective ; l’insertion des personnes, dans une logique de solidarité ; et, enfin, l’objet marchand, mais en remettant à plat les notions de productivité et de rentabilité pour en discuter la finalité.

Et si Eva Joly n’est pas la seule à parler d’ESS, nous sommes en colère devant la pauvre imagination des programmes présidentiels qui l’instrumentalisent en mesurettes cantonnées au pansement social. Ces programmes rabotent de fait le potentiel recélé par cette autre approche de l’économie, humainement créative, socialement et même technologiquement innovante, créatrice d’emplois durables et non délocalisables.

Au contraire, nous proposons un plan national de développement de l’ESS qui la reconnaisse comme une économie à part entière. Nous élaborerons une loi-cadre qui, en plus du soutien à la création d’activités et d’emplois par les entreprises de l’ESS, s’appuiera sur trois mesures phares :

– la réforme du droit des entreprises pour obliger les actionnaires qui ferment un établissement à en favoriser la reprise prioritaire par les salariés, notamment en Scop ;

– la généralisation de fonds régionaux dédiés à l’ESS, pilotés par les conseils régionaux, couplée à l’étude économique et juridique pour la création de véritables banques régionales éthiques ;

– la labellisation et la reconnaissance de pôles territoriaux de coopération économique, alternatives aux pôles de compétitivité. Quand la précarité touche sept millions de personnes en France, quand on consomme les ressources naturelles à un rythme tel qu’il faudrait trois planètes pour tenir la distance, il faut remettre en question les fondements mêmes de l’économie et réfléchir enfin aux façons de retrouver certains équilibres fondamentaux. C’est tout l’enjeu de l’économie sociale et solidaire.

http://www.politis.fr/L-ESS-au-coeur-du-projet,17885.html?response=yes&token=0WZSr2LEOEGESmSB3VhsSWCbiqQwsqZCikz7eLUMY_UDnPVX0-zkdZTuu3YtscoH2BxSjmoxE_qIjWIxepH1z2HXH8hrV56lWHfr3KG

*Par Jean-Philippe Magnen, vice-président du conseil régional des Pays-de-la-Loire et conseiller emploi et formation d’Eva Joly.

 

Lien utile :

http://www.enquete-emploi.fr/Economie/Dossier/L-economie-sociale-et-solidaire-a-la-rescousse-de-l-emploi

 


 

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Doux : la pomme pourrie qui tombe de l’arbre http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/doux-la-pomme-pourrie-qui-tombe-de-larbre/ http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/doux-la-pomme-pourrie-qui-tombe-de-larbre/#comments Fri, 01 Jun 2012 22:47:46 +0000 laurencemermet http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/?p=1663

Vendredi 1er juin 2012

Le dépôt de bilan du groupe DOUX est une catastrophe sociale de premier plan. La fermeture de cette entreprise va entrainer la suppression de plus 3400 emplois salariés et sonne le glas de 700 éleveurs. Elle est la démonstration évidente de l’absurdité du modèle agro-industriel soutenu à bout de bras par des subventions publiques. Depuis 15 ans, le groupe DOUX a fonctionné sous perfusion d’aides publiques en engrangeant plus d’un milliard d’euros d’aides européennes, ce qui représente l’équivalent du budget annuel d’une région comme la Bretagne. Rien que l’année dernière, le groupe DOUX a reçu 54,9 millions d’euros de subventions.

Pour René Louail – Conseiller régional EELV, Michèle Le Tallec et Jean-Pierre Trillet, co-secrétaires régionaux et Porte Parole Europe Ecologie Les Verts en Bretagne.

Le cynisme des dirigeants politiques et économiques est total. Apôtres du libéralisme lorsqu’il s’agit de réduire les salaires ou d’augmenter l’âge de la retraite, ces mêmes dirigeants ne sont même pas capables de survivre avec les centaines de millions de fonds publics qu’ils reçoivent.  Le gouvernement Fillon a laissé pourrir la situation pendant cinq ans, jusqu’à ce que la pomme pourrie tombe de l’arbre. Les conséquences sont dramatiques pour l’économie de notre région.

Aujourd’hui,  il y a quatre urgences absolues :

-          Une expertise financière du groupe DOUX est indispensable. Elle doit être étendue au patrimoine du fondateur de cette entreprise qui devra être utilisé pour payer les pots cassés. Il est impensable que la personne qui s’est enrichie sur le dos des salarié-e-s et des éleveurs puisse continuer à mener un train de vie de « roitelet ».

-          Les éleveurs doivent être considérés comme des créanciers privilégiés et  la loi doit évoluer ds ce sens.

-          Il y a urgence à reconstruire une filière avicole qui réponde aux attentes de nos territoires en développant des produits de qualité à haute valeur ajoutée et les circuits courts.

-          Enfin, les ministres Stéphane Le Foll et Arnaud Montebourg doivent se saisir d’urgence de ce dossier, et bâtir sur ce champ de ruines, avec tous les acteurs intéressés, une agriculture qui réponde aux attentes de nos concitoyen-ne-s. Il est temps de créer une agriculture locale et familiale, créatrice d’emplois et de dynamisme rural et respectueuse des ressources naturelles.

Pour José Bové – Député européen EELV – Vice Président de la Commission de l’Agriculture et du Développement.

C’est la chronique d’une mort annoncée. Depuis quinze ans, nous n’avons pas arrêté de dénoncer la fuite en avant du libéralisme et du productivisme en agriculture. Les dégâts sont considérables en France. Ils le sont tout autant au Brésil où l’échec de DOUX se solde par la ruine de dizaines de milliers de familles paysannes. Le « modèle » breton est dans l’impasse.

La réforme de la PAC qui est discutée au Parlement européen doit mettre un terme à cette logique de conquête des marchés mondiaux. Plus un centime de fonds publics ne doit être accaparé par des groupes de l’agro-alimentaire. Si ces derniers veulent jouer dans la cour des grands et se battre sur le marché mondial qu’ils le fassent avec leurs fonds propres et pas avec l’argent des contribuables. J’ai trois questions à poser à Charles Doux : Comment avez-vous pu gaspiller plus d’un milliard d’euros ? Quelle part de cet argent avez-vous investie en Bretagne pour améliorer les conditions de travail des salariés et des éleveurs ? Et enfin, quels sont vos revenus et à combien s’élève votre patrimoine Monsieur Doux ? Je n’attends pas de réponse spontanée mais je suis persuadé que face à l’insistance des citoyen-ne-s, des pouvoirs publics et des médias vous finirez par donner des réponses à ces interrogations.


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L’électronucléaire : combien ça coûte vraiment ? http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/lelectronucleaire-combien-ca-coute-vraiment/ http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/lelectronucleaire-combien-ca-coute-vraiment/#comments Fri, 01 Jun 2012 22:39:28 +0000 laurencemermet http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/?p=1660 Vendredi 1 er juin 2012, les candidats des 4ème (la nôtre) et 6ème circonscription du Finistère, ont tenu un point presse devant la centrale de Brennilis, en compagnie de Jean Desessard, sénateur EELV de Paris et de Michel Marzin, militant écologiste et ancien salarié de la centrale de Brennilis.

A la demande du Groupe Ecologiste au Sénat, une commission d’enquête sur le « coût de l’électricité en France » a été mise en place afin d’en déterminer l’imputation aux différents agents économiques. Jean Desessard en est le rapporteur. Des auditions de tous les acteurs majeurs sur ce sujet se sont déroulées jusqu’au mois de Juin où le rapport sera adopté par les sénateurs avant d’être rendu public.

Au-delà du discours habituel et toujours justifié sur la dangerosité du nucléaire, il s’agit de mettre davantage l’accent sur la compréhension des différents scénarii économiques possibles pour la transition énergétique.

A l’instar de la cour des comptes, la commission d’enquête sénatoriale devrait sortir un rapport sans concession sur les vrais coûts de la filière électronucléaire (notamment ceux du démantèlement et du stockage des déchets…), son talon d’Achille, et permettre ainsi d’envisager avec plus de discernement le futur mix énergétique français et européen.

Un conseil : regarder l’intervention de Jean-Marc Jancovici (Manicore, Carbon4, The Shift Project) lors de son audition au Sénat dans le cadre de la commission sur les prix réels de l’électricité, présidé par Jean Desessard. Il propose un certain point de vue partagé par beaucoup d’ingénieurs/scientifiques du secteur et dispose d’un certain crédit.

Lien vers l’intervention de Jancovici:
http://videos.senat.fr/video/videos/2012/video12508.html

Lien vers le compte rendu écrit:
http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20120319/ce_electricite.html?bcsi_scan_0EE6CFA5FD62EFA9=0&bcsi_scan_filename=ce_electricite.html#toc4

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L’urgence de l’écologie à l’Assemblée Nationale http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/lurgence-de-lecologie-a-lassemblee-nationale/ http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/lurgence-de-lecologie-a-lassemblee-nationale/#comments Fri, 01 Jun 2012 09:20:43 +0000 laurencemermet http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/?p=1606 Vivre Mieux le projet des écologistes EELV

Et aussi :  le 4 pages Dominique Guizien candidat EELV circo 29 4

Pour un vrai changement, donnez vos voix aux écologistes !


Une transition écologique de l’économie pour l’emploi

L’économie doit être au service de l’homme et non l’inverse. Une économie qui détruit plus d’emplois qu’elle n’en crée n’est pas une économie efficace. Une économie qui détruit chaque jour plus de ressources naturelles au point que certaines vont devenir rares est sans avenir. Il nous faut sans tarder enclencher la transition écologique de notre économie, privilégiant des productions locales, plus sobres en énergie et en matières premières, plus fortement créatrices d’emplois et la distribution selon des circuits courts, éliminant ainsi les intermédiaires inutiles.  La situation de l’emploi dans la circonscription empire, touchant particulièrement nos jeunes. Il est évident que la bonne solution est d’aider les PME locales à embaucher ces jeunes, en général très qualifiés plutôt que les grands groupes financiers qui délocalisent les entreprises et leurs emplois.

 

Une Europe plus fédérale pour assainir les comptes publics

Pour sauver les banques, les responsables des 27 pays européens leur ont prêté des centaines de milliards à taux très faibles et les mêmes banques prêtent à nouveau cet argent à ces mêmes Etats à des taux beaucoup plus élevés, aggravant ainsi la dette publique. C’est absurde !

Ils l’ont fait parce que l’Union Européenne n’avait pas le pouvoir de faire autrement. Le problème de la dette publique ne pourra être résolu que par une Union Européenne plus solidaire et plus fédérale, disposant d’une vraie autonomie budgétaire et financière, contrôlant sa monnaie comme la Réserve Fédérale contrôle le dollar.

 

Notre santé est notre richesse

Notre santé est notre richesse principale, il est essentiel de la préserver.  Pour rester buvable, l’eau de nos robinets subit trop de traitements et ce n’est pas normal. Notre alimentation est de moins en moins saine, la quantité est privilégiée au détriment de la qualité.

Parce qu’il faut toujours produire plus et plus vite, nos conditions de travail se détériorent, certains sont exposés à des produits toxiques, d’autres subissent des traumatismes répétitifs qui deviennent un handicap. Soutenons les efforts de ceux qui ont compris qu’ils devaient changer leur mode de production. Notre système de protection sociale, dont nous sommes si fier est de plus en plus remis en question. Entre les déremboursements à répétition et les honoraires libres, il devient plus difficile de se soigner. Il est donc urgent de remettre de l’ordre dans notre système de soin dans le sens d’une plus grande justice.  Notre santé est notre richesse, la préserver est un droit !

 

L’indispensable transition énergétique

Si nous mettions en avant l’efficacité énergétique des logements où nous vivons, des entreprises où nous travaillons, des transports que nous utilisons, notre besoin en énergie serait moins important.  Investir dans l’isolation des 8.000 à 9.000 logements qui consomment trop d’énergie dans la circonscription aura un impact immédiat et créera des dizaines d’emplois non délocalisables pendant au moins 10 ans. L’énergie du vent, l’énergie de la mer, l’énergie du soleil sont les ressources naturelles de demain de la Bretagne. La modernité de notre économie est là et non dans une usine électrique démesurée ou l’énergie nucléaire. L’autonomie énergétique ne viendra ni de la Centrale à gaz de Landivisiau ni du nucléaire : tout le gaz et l’uranium sont importés. C’est pourquoi je pense qu’il est grand temps d’enclencher une transition énergétique

 

L’agriculture paysanne fait partie de notre avenir

L’agriculture est et doit rester une des forces de l’économie régionale, il faut tout faire pour l’aider à évoluer. Dans les années 60, le réveil de l’agriculture bretonne a sonné le renouveau de l’économie régionale. Cela s’est fait au prix d’efforts, mais aussi d’excès dont nous payons maintenant les conséquences.  Une agriculture paysanne plus respectueuse de la terre et de sa biodiversité est possible à condition que les aides agricoles soient orientées différemment.  Nous souhaitons tous une agriculture moins nocive pour notre santé et capable de nous nourrir sans nous ruiner. De nombreux jeunes souhaitent s’installer pour y contribuer mais peu de choses sont faites pour qu’ils puissent le faire : les terres disponibles sont  confisquées par une petite minorité. Pourtant, d’ici dix ans, près de la moitié des exploitants agricoles auront arrêté leur activité. Aider ces jeunes formés à une agriculture plus respectueuse de la nature et des produits est donc doublement une nécessité.

 

Notre territoire est notre patrimoine commun

Il est indispensable de le préserver et le mettre en valeur.  La zone littorale est vitale pour la vie économique de la circonscription. La pêche y a du mal à survivre. Il vaut mieux aider la pêche côtière à se moderniser plutôt que de multiplier les contraintes que de toute façon, la pêche industrielle contourne. Notre littoral, c’est aussi notre vitrine : la beauté des sites et la qualité de vie sont nos atouts touristiques. Le Nord Finistère ne sera jamais la Côte d’Azur et les « Marinas » n’y ont pas leur place ; il ne restera une grande région touristique que si la loi « littoral » est plus strictement appliquée. Le littoral est surtout gangrené par la lèpre des algues vertes. Vouloir résoudre le problème en évacuant ces déchets est une erreur. La solution viendra de la suppression des pollutions qui en sont la cause. Notre territoire, ce sont aussi nos  villages et petits bourgs, isolés à l’intérieur des terres, et qui voient non sans inquiétude disparaitre les uns après les autres les commerces et les services publics. Préserver le territoire, c’est aussi faire en sorte que pas un habitant de la circonscription ne soit éloigné de plus d’un quart d’heure de la plupart des services publics de base.

 

 

Sans solidarité, pas de justice ni d’espoir

Nous serons d’autant mieux armés pour traverser cette période agitée que  nous sommes solidaires, il est fondamental de ne laisser personne au bord du chemin.  La vieillesse est un bel âge mais elle est aussi pour beaucoup une période de souffrance et de solitude. Organiser la prise en charge des personnes âgées dépendantes dans des établissements publics encadrés par du personnel formé est un devoir de reconnaissance de la collectivité à leur égard.  Le handicap physique ou mental d’un membre de la famille est souvent un poids très lourd. Son accompagnement dans la vie quotidienne et notamment à l’école est un geste de solidarité de la Nation sur lesquels il serait indigne de vouloir faire des économies.  L’esprit de solidarité et d’initiative a permis l’émergence de nouvelles formes d’organisations  dont le moteur premier n’est pas le profit. Ces entreprises, associations, coopératives ou mutuelles peuvent constituer une alternative à un système économique dont nous voyons tous les jours les dégâts qu’il provoque, faute d’avoir été  mis sous contrôle. Nous devons  soutenir le développement de ces entreprises de l’économie sociale et solidaire et leur donner une base plus solide notamment grâce à une loi cadre.

La culture, un supplément d’âme

L’école pour tous est une conquête de la République et doit le rester. Il est dangereux de vouloir faire des économies de bout de chandelles sur le dos de l’école parce que c’est là que tout commence. Nos enfants méritent que les jeunes enseignants ne soient pas formés au rabais ; c’est une garantie de la qualité de leur enseignement. Restaurer l’école de la République c’est d’abord mettre fin aux dégâts des 5 dernières années dont les premières victimes sont les enfants en difficulté scolaires et les classes rurales.  En Bretagne nous savons plus qu’ailleurs l’importance de la culture sous toutes ses formes pour la cohésion sociale. Notre culture est forte, notre langue est toujours vivace mais l’une comme l’autre doivent encore être protégées et soutenues. Les arts et l’action culturelle ne sont pas un ornement futile et onéreux ; le développement culturel est souvent le préalable au développement économique.

 

Notre démocratie doit être rénovée

Nous devons donner un nouveau souffle à notre système démocratique. Il n’est pas possible d’entendre des élus locaux avouer avoir pris des décisions sans avoir été informés des enjeux qui y étaient liés. Il n’est pas possible d’être à la fois maire et député ; à vouloir faire bien deux choses, on les fait mal toutes les deux. Ce cumul est anormal et malsain tout comme celui dans le temps de plusieurs mandats successifs. Notre démocratie locale vit au rythme des communes et des intercommunalités. Les premières ont montré leur vivacité, les secondes doivent encore faire leurs preuves ; leur fonctionnement doit être amélioré et cela passe par l’élection directe des conseillers communautaires afin qu’ils représentent l’intercommunalité et non les intérêts de leur commune respective.  Cette transparence doit exister à tous les niveaux : le fonctionnement de l’Union Européenne est trop complexe. Il faut faire évoluer celui des institutions communautaires vers plus de transparence mais surtout leur donner un contenu plus social : l’Europe n’est pas qu’un marché.

Parce que je crois en tout cela, je sollicite votre suffrage.  Voter utile, c’est voter Dominique Guizien.

 

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Jean Ziegler : voter utile, c’est voter Dominique Guizien http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/voter-utile-cest-voter-dominique-guizien/ http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/voter-utile-cest-voter-dominique-guizien/#comments Fri, 01 Jun 2012 08:07:40 +0000 laurencemermet http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/?p=1601 Dominique Guizien est mon ami et je soutiens avec conviction sa candidature à la députation à Morlaix.

Cela fait maintenant plus de 20 ans que je le connais. Je sais son engagement, et celui de son épouse pour la défense des Droits de l’homme et la démocratie dans le monde mais aussi au quotidien en France. Je savais que par son parcours, il arriverait un jour où l’autre à briguer le suffrage universel. En effet, à peine sorti de l’ESSEC, il choisit de mettre ses compétences au service de la coopération en Afrique plutôt que d’intégrer l’état-major d’une multinationale.

Devenu entrepreneur, il met, pendant quelques années, l’expérience ainsi acquise au service de ceux qui veulent aussi tenter cette aventure de la création d’entreprise, mais que l’absence de fortune et un environnement familial ne favorisent pas. Tout naturellement, il s’intéresse plutôt aux projets collectifs, sous forme coopérative ou associative, ancrés sur un territoire ou un quartier. Parallèlement, il apporte, bénévolement, son concours à des associations de prévention de la délinquance. La combinaison des deux donnera naissance aux premières entreprises d’insertion.

Rentré dans la fonction publique après sa sortie de l’ENA, à 40 ans passés, ce qui n’est pas banal, il a persévéré dans le même sens : faire le nécessaire pour que ceux qui sont tombés ne soient pas laissés au bord du chemin par la société, et, en même temps, mobiliser toutes les énergies pour que cette société soit économiquement plus efficace et humainement plus juste. Ce fut d’abord la réinsertion des détenus, la reconnaissance de leurs droits, une meilleure préparation à la sortie de détention, gage d’une non-récidive. Sous-préfet, il s’occupe aussi bien de la réhabilitation des quartiers défavorisés que du développement économique de l’ensemble du département où il est affecté. Rare sont les hommes de 60 ans capables de présenter une telle variété d’expériences professionnelles et personnelles, essayant toujours de combiner la défense de l’intérêt commun et l’efficacité.

Qu’il se présente sous les couleurs de l’écologie politique est aussi dans la logique de ses engagements. Notre planète souffre tellement d’être surexploitée mais de façon si injuste : elle est capable de nourrir 10 milliards de personnes et plus de 1 milliards d’êtres humains souffrent gravement de la faim. Chaque année, plus de 70 millions d’entre elles en meurent.

C’est parce que ce système est inepte qu’il faut le changer. Affamer des populations entières à un bout de la planète, pour que d’autres puissent continuer à faire rouler leurs véhicules inutilement lourds et luxueux n’a aucun sens et est criminel. Epuiser les ressources de notre planète pour permettre à quelques grands groupes financiers de continuer à spéculer est dangereux pour nous et surtout mortel pour les générations futures. Ce mode de fonctionnement de notre monde ne peut plus durer et plus nous serons nombreux à le dénoncer, plus nous aurons de chance d’être entendu. Plus il y aura de décideurs politiques pour peser afin que cela change, plus il y aura de chance que cela change effectivement.

Parce que je sais que Dominique Guizien, s’il est député, fera tout ce qu’un représentant du peuple peut faire en France pour que cela change.  Parce que je sais que comme moi, il souhaite que le pouvoir économique change de mains et retourne au peuple, que la terre ne soit plus martyrisée, mais au contraire mise en valeur pour qu’elle puisse donner le meilleur d’elle-même, que le partage des fruits de cette Terre se fasse plus justement, j’ai décidé de lui apporter mon soutien.

Jean Ziegler

Vice-président du Comité consultatif du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies,

ancien Rapporteur spécial de l’ONU pour le Droit à l’alimentation,

auteur de Destruction massive, géopolitique de la faim, Éditions du Seuil.

Co-président, avec Guy Hascoët, du comité de soutien de Dominique Guizien.

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Pas de centrale gaz, ni à Landivisiau, ni ailleurs ! http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/pas-de-centrale-gaz-ni-a-landivisiau-ni-ailleurs/ http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/pas-de-centrale-gaz-ni-a-landivisiau-ni-ailleurs/#comments Thu, 31 May 2012 23:18:25 +0000 laurencemermet http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/?p=1734 Réponse de Dominique Guizien, candidat EELV sur la 4° circonscription du Finistère

Au questionnaire transmis par le collectif GASPARE

1) Pensez-vous qu’il soit possible de concilier l’obligation légale aux régions d’adopter d’ici 2012 un Plan climat-énergie qui doit réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre et la construction d’une centrale électrique à gaz émettant 3.900 tonnes de CO2 par jour ?

1) Dans le cadre de la nécessaire et urgente lutte contre le réchauffement climatique et pour la diminution des rejets de gaz à effet de serre, la centrale gaz de Landivisiau est un projet du passé, à contre temps des politiques publiques qu’il faut mener. Au sein du Conseil régional de Bretagne, EELV et ses élu-e-s ont obtenu que le budget régional soit aussi décompté en équivalent tonnes CO2. La centrale gaz de Landivisiau si elle devait voir le jour plombera largement le bilan carbone régionale et ne permettra pas de réaliser les

objectifs de réduction de GES de 20%. Dans le cadre de l’élaboration à venir du SRCAE, nous souhaitons que la Région Bretagne se fixe un objectif de 30% de réduction des GES à l’image d’autres régions comme celle des Pays de la Loire.

2) Comment analysez-vous le fait que la production d’électricité à partir de la combustion du gaz naturel soit confiée à des intérêts privés, donc à des actionnaires, alors que le coût des infrastructures de raccordement au réseau de distribution gaz serait à la charge du consommateur-usager ? Pensez-vous que cette situation soit de nature à permettre une maîtrise du coût de l’électricité pour le consommateur ?

2) C’est l’application de l’adage « on privatise les profits et on socialise les pertes. ».

Alors que la plupart des centrales gaz d’Europe accumule les déficits, l’action conjointe de l’Etat et la Région dans le cadre du pacte électrique pour la construction d’une nouvelle centrale gaz démontre une fois de plus que cette dernière ne répond en rien aux besoins énergétiques régionaux mais émane bien d’une demande des actionnaires des grands producteurs d’énergie en France. La puissance publique intervient visiblement dans ce cadre sous le poids des lobbies. C’est inacceptable.

3) Sachant d’une part, que la consommation en gaz d’une centrale de 450 MW dépasse celle de l’agglomération rennaise et que, d’autre part, GRTgaz prévoit d’ores et déjà des délestages possibles sur le réseau de gaz (21 jours en 2013, 52 jours en 2015), comment jugez-vous les risques que fait peser la programmation d’une soixantaine* de centrales du type de celle qui serait implantée à Landivisiau (* c’est le nombre de projets et de demandes de raccordement à RTE – Réseau de transport d’électricité – sur l’approvisionnement en gaz en France) ?. 

3) Les délestages électriques sont gérés dans le cadre d’un réseau piloté nationalement avec les pays voisins européens et donc sous contrôle des pouvoirs publics à partir des moyens de production électrique européens. Le problème du gaz est que nous ne contrôlons pas sa production, qu’elle provient de Russie ou d’Algérie et, qu’en conséquence, nous sommes sous dépendance étrangère pour gérer les aléas. Développer une soixantaine de CCG en France accentuera cette dépendance car la demande en gaz sera supérieure à l’offre et le choix de délestage, en cas d’insuffisance, sera probablement fait en faveur des centrales et non des particuliers. Il serait plus efficace énergétiquement d’alimenter des chaudières individuelles plutôt que de transformer le gaz en électricité avec un taux de rendement énergétique de 55% environ.

4) Estimez-vous qu’il faudrait avoir recours aux GNC – Gaz non conventionnel – ou gaz de schiste en les important, dans un premier temps des USA et/ou de Pologne, puis en les explorant et les exploitant sur le territoire national ?

4) Europe Écologie Les Verts et ses députés sont à la pointe des mobilisations contre les gaz de schistes en France comme ailleurs. Le 10 mai 2011, lors du vote de la proposition de loi UMP sur les gaz de schistes, nos députés ont voté contre et sont parvenus à amener sur leurs positions le groupe PS, qui s’est à cette occasion positionné contre l’exploitation des gaz non conventionnels. Nul doute donc que dans un avenir proche, avec une majorité composée de la gauche et des écologistes à l’Assemblée Nationale, nous puissions faire voter l’interdiction de l’exploitation comme de l’importation de ces gaz en France.

5) Que pensez-vous de l’impact environnemental (notamment sur la ressource en eau) de ce mode de production énergétique et des risques que l’activité de ce type de centrale fait peser sur la santé des populations (rejet de nombreux polluants chimiques : chlore, acide sulfurique, oxyde de soufre, oxyde et dioxyde d’azote, particules fines et ultra fines…) ?

5) S’il est difficile de connaitre précisément l’impact d’une centrale gaz sur la santé des populations environnantes, il est incontestable qu’en même temps que nous assistons à une dégradation sans précédent de notre environnement, les maladies chroniques (cancers, diabètes…) explosent.

Nous voulons une nouvelle politique de santé qui porte principalement sur la santé environnementale. Notre système de santé ne peut plus se limiter à réparer les conséquences de la dégradation de l’environnement.

Nous devons mettre en œuvre une politique ambitieuse qui permette d’agir enfin sur les causes.  La promotion de la santé environnementale nous concerne à tous les niveaux : alimentation, éducation des enfants, qualité de vie. Une de nos actions prioritaire doit être de limiter nos émissions de gaz à effet de serre pour améliorer la qualité de l’air.

6) Sachant que le chauffage électrique (qui représente plus de 30% du parc des logements en France mais seulement 5% en Allemagne) est la cause majeure des pointes de consommation électrique en période de grand froid, êtes-vous favorable à l’idée d’un plan national d’interdiction du chauffage électrique dans les nouvelles constructions ? Pensez-vous que le remplacement de ce moyen de chauffage dans les bâtiments existants par des solutions moins coûteuses en fonctionnement soit envisageable ?

6) « La pointe électrique » bretonne est due au chauffage électrique. En substituant le chauffage électrique de 50 000 foyers finistériens on élimine cette pointe. C’est le principe de la prime à la casse que les conseillers régionaux d’Europe Ecologie Les Verts ont proposé lors de la session du Conseil régional du 6 janvier 2011.

Coût : 450 millions euros sur soit l’équivalent de la centrale gaz.

Sur le plan national, nous sommes bien évidemment favorables à l’interdiction du chauffage électrique pour toutes nouvelles construction.

7) Que pensez-vous de la filière de la méthanisation (gaz issu du compostage de diverses matières organiques) ?

7) La méthanisation est une solution pertinente pour transformer des matières organiques en énergie. Elle a toute sa place parmi l’ensemble des diverses solutions de production d’énergie renouvelable à même de favoriser l’autonomie énergétique de nos territoires.

Pour cette raison, la méthanisation doit être intégrée au sein d’une politique énergétique cohérente et son développement réalisé en fonction des projets de territoires et de leurs capacités de ressources en biomasse.

Pourtant, à ce jour, en Bretagne, le développement de la méthanisation est le plus souvent adossé aux politiques agricoles et mérite alors un examen attentif afin d’éviter les mauvais usages de ce procédé qui peuvent s’avérer dramatiques. Nous refusons que la méthanisation devienne le  faux-nez et la bonne conscience d’un modèle agricole productiviste à la recherche d’un second souffle.

Ainsi dans la 4° circonscription de Morlaix, nous considérons que le projet d’unité de méthanisation de Guerlesquin est disproportionné par rapport aux ressources en biomasse de ce territoire.

8) Que pensez-vous de la filière de la méthanation (procédé de production de méthane synthétique par la réaction chimique, dite de « Sabatier », entre de l’hydrogène et du gaz carbonique) ?

8) Dans le cadre d’un déploiement conséquent des énergies renouvelables que nous souhaitons, l’enjeu est le développement des systèmes de stockage électrique. Nos conseiller-e-s régionaux ont dans ce cadre demandé que puisse être étudié en Bretagne l’ensemble des potentiels de stockage.

La méthanation, sous réserve de l’arrivée à maturité de cette technologie, nous semble être une avancée importante pour faciliter le stockage de l’électricité.

9) Pensez-vous que la construction d’une centrale à cycle combiné gaz soit de nature à améliorer l’autonomie énergétique du Finistère et de la Bretagne ?

9) L’intégralité du gaz brulé dans une nouvelle centrale gaz sera importé, notamment de Russie et d’Algérie. Toute comme dans le cas de l’électricité d’origine nucléaire, pour laquelle la France importe l’intégralité de l’uranium, le développement d’un système de production électrique alimenté par des énergies fossiles ou non renouvelables renforcera notre dépendance énergétique.

le projet de centrale rendra la Bretagne plus dépendante des approvisionnements extérieures et donc des fluctuations du marché mondial des matières premières et des relations diplomatiques entretenues par la France avec les pays producteurs.

10) Seriez-vous prêt à exiger auprès de la CRE – Commission de Régulation de l’Energie – le budget détaillé concernant les fonds publics investis dans le projet de la CCCG en Finistère ?

10) Bien entendu, c’est une exigence de transparence financière minimale.

11) L’argent public dépensé autour de ce projet va probablement atteindre plusieurs centaines de millions d’euros : renforcement du gazoduc (renforcement du terminal méthanier de Montoir-de-Bretagne), raccordements gaziers, raccordements électriques au poste RTE, raccordements eau, bâtis de l’enceinte de la centrale, connexions routières à prévoir, primes annuelles de 40 millions d’euros versées à l’opérateur http://tinyurl.com/d8rss7n, ….

Pensez-vous qu’il soit envisageable de déplacer ces fonds publics sur les économies d’énergie : isolation, aides au remplacement du chauffage électrique… ?

11) La transition énergétique que nous appelons de nos vœux c’est sortir des énergies fossiles en réorientant les budgets consacrés aux énergies du passé vers des politiques ambitieuses d’économie d’énergie et de déploiement des énergies renouvelables.

450 millions d’euros, montant estimé de la seule centrale, c’est le coût d’une prime à la casse pour le chauffage électrique qui permettrait de réduire les consommations et donc la facture d’énergie de 50 000 foyers finistériens.

450 millions d’euros, c’est le budget d’investissement pour un parc éolien off-shore de 400 MW, créateur de milliers d’emplois locaux, non délocalisables.

La transition énergétique c’est en moyenne 10% de baisse sur la facture d’énergie pour les plus modestes, c’est 600 000 créations d’emplois en 10 ans.

Il ne tient qu’à nous de changer de modèle.

12) Seriez-vous favorable à une conférence contradictoire autour de ce projet de centrale CCCG – Centrale à cycle combiné gaz – et, plus largement, à un débat démocratique sur l’avenir énergétique de notre territoire ? Ceci, très prochainement, c’est-à-dire bien avant que l’enquête publique ne soit mise en place ?

12) Nous sommes favorables à un tel débat public. Ce projet est une illustration de ce que nous ne voulons plus : la politique du fait accompli dans le cadre d’un débat escamoté.

Nos conseiller-e-s régionaux avaient fait connaitre leur indignation de voir le pacte électrique signé par le président de Région J.Y. Le Drian le 14 décembre 2010, soit près d’un mois avant le vote par le Conseil régional lui donnant délégation pour cette signature.

Au plan national, Europe Ecologie Les Verts exige depuis longtemps que s’ouvre un vrai débat sur la politique énergétique de la France.

13) Seriez-vous prêt à former un groupe de dix parlementaires pour déposer une demande de débat public auprès de la CNDP – Commission nationale du débat public – concernant ce projet de CCCG ?

13) L’un des enjeux de ces élections pour les écologistes est la constitution d’un groupe parlementaire à l’assemblée nationale pour pouvoir peser sur les politiques publiques menées par le gouvernement.

Dans le cadre de ce groupe nous prenons l’engagement, nous futurs député-e-s de Bretagne, de déposer une demande de débat public auprès de la CNDP.

14) Désirez-vous nous rencontrer pour échanger plus amplement sur l’ensemble de cette problématique ?

14) Europe Écologie Les Verts participe activement au collectif GASPARE depuis ses débuts et aux mobilisations contre la centrale. Nous tenons à saluer l’engagement du collectif GASPARE et sa détermination. Nous restons à votre  disposition pour continuer ces débats nécessaires.

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La campagne vu par les jeunes, avec France Inter http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/la-campagne-vu-par-les-jeunes-avec-france-inter/ http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/la-campagne-vu-par-les-jeunes-avec-france-inter/#comments Thu, 31 May 2012 22:23:21 +0000 laurencemermet http://dominiqueguizien.eelv-legislatives.fr/?p=1655 Image de campagne du 30 mai 2012

Une campagne électorale est souvent l’occasion de rencontres, parfois improbables, parfois rugueuses parfois jubilatoires. Celle de hier matin est du genre jubilatoire.

Franc Inter a en effet eu la bonne idée de demander à trois jeunes, Clay, Marine et Marion, âgés de 18 à 25 ans, de mener une série de reportages sur les candidats aux élections législatives. Le regard de ces jeunes sur nos programmes est aussi acéré que celui de leurs ainés mais il est surtout plein de fraîcheur.

Comme notre vision de la politique, à EELV est d’être l’amplificateur de combats locaux, j’avais fait le choix de faire dialoguer directement des responsables d’associations avec ces jeunes.

La rencontre s’est déroulée dans le Léon pour évoquer la conversion du modèle agricole breton et nous avons parlé de pollutions accidentelles de cours d’eau, de suppression des talus, de l’irresponsabilité de certains dirigeants agricoles mais aussi de la désespérance de beaucoup d’agriculteurs qui voient leurs investissements augmenter sans que leur revenu ne suive.

Monsieur Thouvenot pour « Environnement et patrimoine » et pour l’association de pêcheurs AAPPMA, Messieurs Jestin et Simon pour l’association « Kermorus Vilargren » ont su expliquer à ces jeunes que la politique intéresse, que l’action citoyenne pouvait beaucoup pour empêcher des dégâts irréversibles à l’environnement.

Et manifestement, les trois jeunes journalistes d’un jour ont compris tous les messages : les initiatives citoyennes sont le ferment de la vie locale et l’action politique n’est légitime que si elle s’en nourrit.

Ce fut donc une bonne journée pour la politique.

A Réécouter sur France Inter  :

http://www.franceinter.fr/emission-les-jeunes-dans-la-presidentielle-les-legislatives-dans-le-nord-finistere

En prime, une interview de Jacques Caplat, ingénieur-agronome auteur du récent ouvrage « L’agriculture biologique peut nourrir le monde », et que nous avons accueilli  en réunion publique à Plouigneau le 22 mai dernier.

Retrouvez également le reportage (hélas très court au regard du temps passé avec eux, mais chouette tout de même !), parmi d’autres sur le blog : http://www.franceinter.fr/blog-le-blog-d-eric-valmir-la-ou-finit-la-terre

 

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