La rénovation de la place prévue en 2015
Si la station n’a pas pris place sur celle du théâtre, c’est dû à la rénovation du lieu dans le cadre du programme de voirie communautaire. « Elle devrait intervenir vers 2015. Mais bien avant cela, il y aura des consultations et des réunions avec les riverains pour les impliquer et être sur de faire les bons choix », appuie Zina Dahmani, adjointe du secteur Nord-Est de Tourcoing.
Les changements de circulations étaient également au coeur des discussions. Sont concernées les rues d’Austerlitz, Philippe de Girard et Watteuw. Les deux derniers axes verront ainsi leur sens inversé. « Nous sommes sur un secteur très dense en matière de stationnement et de piétons.
Nous voulons éviter l’afflux de circulation. Par exemple, un tronçon de la rue d’Austerlitz est en sens unique alors que le second est en double sens. C’est très étroit. Surtout, ce n’est pas clair pour tout le monde », justifie Bernard Despierre. À noter que des travaux de mise aux normes des canalisations sont prévus durant les vacances scolaires d’été.
Si aucune réponse définitive n’a été apportée par les élus quant au stationnement, les réflexions sont en cours. « Notre but est de dédensifier les parkings », assure l’adjoint. « Il y en a un pour le théâtre. Hormis les soirs où il y a des spectacles, il est vide tout le reste de l’année », regrette un riverain. « Nous réfléchissons à une mutualisation des parkings privés, ça peut être une solution », rétorque Bernard Despierre. Il reste encore quelques mois pour trouver les meilleures solutions. •
GAUTHIER HÉNON

L’objectif, a priori simple, est de constituer une nouvelle feuille de route à l’horizon 2030 pour l’ensemble des pays de la planète face à la crise écologique majeure que nous subissons. Car nos modes de développement continuent de détruire l’ensemble du vivant et hypothèquent d’ores et déjà la possibilité même de survie des générations futures.

À l’approche de ce rendez-vous fondamental pour notre avenir à tous, Europe Écologie Les Verts tient à rappeler ses positions ambitieuses mais nécessaires pour que Rio+20 ne soit pas un sommet international de plus se contentant de vœux pieux.

C’est pourquoi j’ai signé le Pacte Rio+20 d’EELV et les huit engagements qu’il contient :

1 – Que des objectifs clairs à l’horizon 2022 (et non 2030) soient fixés lors de ce sommet, pour le développement d’une économie verte qui sache dépasser la seule idéologie de la croissance et du profit financier, et que ces objectifs soient assortis d’engagements contraignants
2 – Que les investissements effectués par la Banque mondiale et les autres fonds internationaux intègrent des objectifs d’éco-conditionnalité, de relocalisation d’activités, de circuits de proximité de distribution et diffusion, de souveraineté alimentaire, de pratiques agro-écologiques, ou encore de développement de la sobriété énergétique et des énergies renouvelables
3 – Qu’un statut juridique pour les biens publics mondiaux et biens communs soit créé
4 – Qu’une fiscalité environnementale soit développée et portée par l’ensemble des pays sur la planète
5 – Qu’une partie des recettes liées à la taxation sur les flux financiers soit dédiée à un fonds environnemental, notamment de protection de la biodiversité dans les pays du Sud
6 – Que soit mise en place une gouvernance démocratique à travers la création d’une Organisation mondiale de l’environnement sous l’égide des Nations unies dont les décisions soient opposables à l’OMC, au FMI et à la Banque mondiale afin d’influer sur le commerce mondial
7 – Que l’effectivité de ce droit soit assurée par un Tribunal international de justice climatique fonctionnant sur le modèle de la Cour de La Haye, avec un corpus juridique intégrant une clause de la nation la plus favorisée en termes environnementaux
8 – Que la Convention de Genève relative au statut de réfugié de 1951 soit élargie à un statut des migrants climatiques via la définition d’un droit d’asile environnemental.

Nous avons rendez-vous à Rio avec les générations futures et la communauté internationale ne peut pas se permettre de manquer ce sommet. Des représentants d’EELV seront donc présents tout au long des négociations pour porter ce message ambitieux.

J’ai signé ce Pacte pour rappeler que les luttes contre le dérèglement climatique, la déforestation, la disparition programmée des ressources halieutiques, pour la survie de la biodiversité et de l’ensemble du vivant sont des priorités fondamentales, et qu’elles passent par une volonté politique forte lors de Rio+20.

Je vous invite, vous aussi, à signer le Pacte « Rio+20, le futur que nous voulons vraiment ! » d’EELV, en vous rendant sur rio20.eelv.fr !

Pour plus d’informations :
Le site officiel d’EELV pour le sommet Rio+20
Rio+20 : priorité des Verts pour le Sommet de la Terre

L’extrémiste René Declercq n’est décidément au courant de rien mais il en parle beaucoup.

Ne lui en déplaise, les militants d’Europe Ecologie les Verts sont des Ecologistes.
Et au delà de cette ultime provocation désespérée, Mr Declercq devrait mieux s’informer :

En octobre 2010 les élus LMCU- EELV ont été les seuls à voter contre la délibération de modification du PLU sur cette zone.

Preuve en est, les membres de l’association des riverains de la rue Jean Macé ont encore remercié la semaine dernière Bernard Despierre et Thérèse
Kozlowski pour leurs implications personnelles dans ce dossier .

A l’approximation de ces propos nous préférons l’action et les réalisations concrètes, les exemples ne manquent pas …

Hervé Dizy
Directeur de campagne de Bernard Despierre – Candidat à l’Election Législative 59/10

publié dans Nord Eclair le 6 juin 2012

Ce soir, lors du meeting de soutien au candidat Slimane Tir de la 8ème circonscription avec Martine Aubry et Cécile Duflot, la ministre du logement et de l’égalité des territoires, les candidats de la 9ème (Thérèse Kozlowski) et 10ème (Bernard Despierre) circonscriptions du Nord remettront à cette dernière un courrier en main propre concernant un problème qui concerne directement ses délégations: la construction de logements sur le triangle des Ravennes (ou des Bermudes selon les termes de la commissaire enquêtrice qui a donné un avis défavorable). Non seulement le maire de Bondues décide d’exposer ces nouveaux habitants à de sérieuses nuisances( hypertrafic de l’A22 et ses hordes de camions, lignes très haute tension, terrain marécageux pollué, accès très difficile en heure de pointe au rond-pond point des Ravennes) mais il y implante les logements sociaux qui lui permettront d’échapper à l’amende pour non respect de la loi SRU. Les candidats demandent donc à la ministre d’intervenir avant que le mal ne soit fait.

Madame la Ministre de l’égalité des territoires et du logement,

Candidats EELV pour les 9ème (Thérèse Kozlowski) et 10ème (Bernard Despierre) circonscriptions du Nord. Nous sommes également élus municipaux à Tourcoing.
Depuis 2 ans, nous luttons contre un projet immobilier situé dans la 9ème circonscription à Bondues mitoyen à la 10ème à Tourcoing. Le groupe EELV du conseil de la communauté urbaine de Lille a voté seul contre la délibération communautaire du 01/10/2010 d’approbation de la modification du PLU. Nous agissons de concert avec une association de riverains dite de la rue Jean-Macé où seront construits les logements sociaux.

Peut-on qualifier de digne le choix du lieu de construction ? C’est le secteur le plus indésirable de Bondues puisqu’il est coincé et coupé du reste de la commune par une des autoroutes les plus chargées en camions d’Europe, l’A22, et sa bretelle d’accès, toutes les deux particulièrement engorgées aux heures de pointe. Le terrain dit « triangle des Ravennes » est marécageux, il a servi de dépotoir sauvage pour des entreprises depuis la construction de l’A22 en 1973, une ligne très haute tension surplombe le terrain. Le but est ainsi de construire des logements sociaux pour permettre à la commune de Bondues de tendre à respecter les termes de la loi SRU en les éloignant le plus possible des zones pavillonnaires luxueuses de Bondues.

Le légitime objectif de mixité sociale est complètement bafoué puisque les axes routiers précités isolent du reste de la commune les populations qui vont y résider. Les habitants ne pourront se tourner que vers la ville de Tourcoing pour toutes les infrastructures et services (en particulier les écoles). La mixité sociale est ainsi exportée vers la ville voisine. L’égalité des territoires dont vous avez la charge pose bien problème dans ce dossier.

Le Maire de Bondues a délivré le permis de construire malgré l’avis négatif de la commissaire enquêtrice (pièce jointe). La commissaire enquêtrice conclut en qualifiant ce terrain de « triangle des Bermudes » quand le maire de Bondues le qualifie de « coin où il fera bon vivre ». Ce n’est pourtant pas le lieu où les riches Bonduois ont choisi de construire et pour cause. Certains riverains résidaient dans ce quartier avant la construction de l’A22, c’était effectivement un coin de campagne très agréable à l’époque. La dégradation de l’environnement est manifeste, elle empire avec l’augmentation de l’hypertrafic international. Tous les riverains interrogés trouvent indécent d’ajouter des populations au plus près des sources de nuisances au regard de ce qu’ils endurent quotidiennement. Nous sommes tous très inquiets du fait que le seul accès routier prévu pour ces logements se situe au rond-point des Ravennes sur la bretelle très régulièrement embouteillée de la sortie n°15 de l’A22. Depuis 10 ans nous dénonçons l’absence de tout plan préfectoral d’évacuation des riverains de l’A22 où transitent sans contrôle des transports de produits dangereux (produits chimiques, carburants inflammables, déchets nucléaires hospitaliers en provenance du Bénélux) en cas d’accident routier impliquant ce type de transport. Les accidents de poids lourds sont fréquents sur ce tronçon de l’axe de transport Nord-Sud de marchandises. Comment peut-on imaginer un projet de logements qui serait un véritable piège en situation de catastrophe ?

Nous avions dénoncé ce projet, lors des cantonales, en juin 2011 tout en conseillant l’association de riverains combattant le projet. Ainsi nous les avons aidés à formuler la lettre de demande de contrôle de légalité adressée au Préfet du Nord. Dernièrement celui-ci a pris en considération nos arguments et a repoussé de 2 mois la date de validation du permis pour que la mairie de Bondues puisse apporter des réponses aux questions posées.

Au détournement de l’esprit de la loi SRU, il faut ajouter celui de la norme BBC: en effet les logements seront basse consommation pour justifier de les clore totalement sans ouvertures de fenêtres possibles officiellement pour les économies d’énergie mais la raison véritable reste que ces ouvertures des fenêtres exposeraient fatalement les occupants aux bruits routiers intenses et aux pollutions atmosphériques. Les habitants vont donc devoir vivre en vase clos.

Nous vous proposons d’étudier et d’intervenir dans ce dossier pour éviter la construction de nouveaux logements qui ne respectent pas la dignité humaine. Cet exemple pourra servir d’avertissement sur tout le territoire national pour cesser de construire des logements qui exposeront inutilement et dangereusement leurs habitants aux nuisances phoniques et atmosphériques.

Veuillez croire, Madame le Ministre, en l’expression de nos sentiments les plus respectueux

Thérèse Kozlowski et Bernard Despierre

en pièces jointes:
- le terrain
- le rapport de la commissaire enquêtrice
- la delibération de LMCU où seuls le groupe EELV a voté contre la modification du PLU sur cette zone.

BONDUES ( Rapport & Conclusion )

JeanMacé10 C 0535-BONDUES-1

Intervention sur France 3 d’Hervé DIZY candidat aux cantonales mars 2011 sur le même sujet.
Nous sommes des militants de terrain et nous avons fait la promesse de faire le maximum dans ce dossier et nous tenons parole.

« Ce sont les écologistes qui portent tout ça et personne d’autre. » Le candidat a « du mal à dire « je » »… mais se soigne : « Je peux me revendiquer d’un savoir-faire et d’une continuité dans l’action ».
Avec Donatienne Galliot, élue d’opposition à Linselles, il entend préserver le secteur du Ferrain. « Il y a des permis et des grues dans tous les coins. Dans cinq ans, qu’est-ce qu’il va rester comme espace de respiration ? » À « l’étalement urbain », ils opposent « un beau projet à partager avec les maires, qui sont un peu schizophrènes entre la volonté de préserver leur territoire et la pression des promoteurs ».
Pour encourager le dialogue, le duo préconise la mise en place « d’un comité de quartier de la taille de la circonscription ». Avec « les forces vives », économiques et sociales, des habitants…
Ces idées trouveront-elles plus d’écho qu’il y a cinq ans ? Bernard Despierre avait alors recueilli 3,6 %. « Depuis, on a réussi à construire un réseau de militants, explique-t-il. On a mûri aussi. On se sent beaucoup plus armés. » Face aux autres partis, qui sont « toujours dans une logique productiviste », ils brandissent la carte… verte : « Notre préoccupation principale, c’est de pouvoir bien vivre ». La suppression de la filière photovoltaïque « d’un trait de plume » (via la niche fiscale) par le précédent gouvernement leur reste en travers de la gorge : « c’est 220 000 emplois ! » Enfin, ils mettent en garde contre deux autres candidats « écolos » : l’un (Alliance écolo indépendante) « est un mouvement ultra-droite, entre Le Pen et Sarkozy » ; l’autre (Le Trèfle) reversera les fonds récoltés au parti de Jean-Louis Borloo.