En février, Danon Odayen prenait position sur la pollution du Lagon suite aux pluies dilluviennes. Un événement qui nous a tous interpellé mais qui n’est pas une fatalité.
L’épisode de fortes pluies du 5 février 2012 a marqué les saintleusiens. D’abord, les dégats occasionnés par les inondations et, ensuite, la gravité de la pollution que connaît notre lagon et la durée exceptionnelle de cette pollution.
Dans les deux cas, les conséquences catastrophiques mettent en lumière des années de choix désastreux en terme d’urbanisme et d’amènagement.
24 jours après l’épisode de pluies, outre un aspect peu engageant, les eaux de baignade restent contaminées par des bactéries particulièrement dangeureuses pour l’homme. L’inquiètude de la population est légitime et cette situation vient rappeler qu’il y a un lien fort entre notre santé et la qualité de l’environnement.
Combien de temps les saintleusiens vont-ils être privés de leur accés à la mer? Quelle sera l’impact de cette longue pollution sur notre lagon?
Pour nous, écologistes réunionnais, il est temps que la mairie prenne la mesure du problème des eaux pluviales, en luttant contre l’imperméabilisation des sols et adapte sa politique d’aménagement à la réalité environnementale de Saint-Leu.
Quelque soit la place que me donneront les électeurs à l’issue de l’élection législatives de Juin 2012, je continuerai de plaider pour que les bonnes décisions soient prises pour éviter de revivre, à Saint-Leu, les mêmes cauchemars à chaque forte pluie.