L’heure est à la liesse ! Il faut prendre à bras le corps le bonheur d’avoir mis un terme à l’une des plus consternantes parenthèses de l’histoire de France. Je me réjouis avec tous les amis et partenaires ayant choisi au premier tour de voter Hollande, ou Mélanchon, ou Joly, ou Poutou, ou Arthaud. Je remercie tous ceux qui, ayant préféré Bayrou le 22 avril, ont voulu le 6 mai, par souci d’éthique, sanctionner le sortant. Je dis même merci à ceux qui, ayant cru voir en Dupont-Aignan un héritier du grand Charles, se sont finalement dit, dès ce matin ou en toute fin d’après-midi que, décidément, continuer avec Sarkozy ce n’était pas envisageable. Si certains électeurs de Le Pen se sont tournés vers Hollande au deuxième tour, je me dis que c’est peut-être le début d’une prise de conscience nouvelle.
Quant à la majorité (souvent silencieuse) de ceux qui se sont obstinés à voir dans le président sortant l’avenir de la France, je leur déclare mon espoir qu’ils évoluent dans les années à venir vers des votes plus conformes à la réalité de leur condition sociale.
Oui, l’heure est à la joie ! Je vais boire avec les amis, maintenant. Sans m’illusionner quant à la suite. Simplement pour le plaisir d’un moment où le peuple français a su renouer avec ses meilleures inspirations.