Je suis en accord total avec la déclaration qu’a faite Bertrand Blindauer, de l’union locale CGT de Sélestat, quand il s’est adressé à la presse en ces termes « Ceux qui ne se sont jamais préoccupés de la situation de l’emploi viennent aujourd’hui au chevet des entreprises malades. Je pense à Arcelor Mittal (Florange) ou à PSA (région parisienne), ou encore à Albany (Saint-Junien) ».
Réunies mercredi 21 mars devant l’entrée de l’usine Albany de Sélestat, une centaine de personnes ont manifesté leur colère face à l’hypocrisie et au cynisme de ceux qu’elles jugent responsables de la casse sociale et de la régression du service public. Il y avait là des représentants de l’hôpital public de Sélestat (où l’on supprime 25 emplois), de l’usine Amcor (où la direction refuse 3,5% d’augmentation) et de l’entreprise Albany (où règne le flou en matière de préservation des emplois).
L’article des DNA met en exergue la présence de militants PS aux côtés des délégués CGT.
J’applaudis bien sûr à ce témoignage politique de solidarité, mais je regrette vivement de n’avoir pas été informé de cette action. Mon agenda m’aurait permis sans problème (pour une fois !) d’apporter moi aussi mon soutien. Et la presse aurait pu relever la présence d’un seul candidat aux prochaines législatives, celui investi par EELV et soutenu par le PS.
On fera mieux la prochaine fois, hein ?