A chaque élection législative c’est la même chose : il y a toujours plusieurs candidats se revendiquant de l’écologie ! Vous connaissez bien « Europe Ecologie les Verts » (EELV) avec Duflot, Joly, Cohn-Bendit, Bové, Meirieu, Rivasi, … Mais qui sont les autres ?

Aviez-vous déjà entendu parler de Françoise Toledano et Victor Léonardi avant ces élections ?

Il y a une explication simple : le financement public des partis politiques est calculé en France à partir du nombre de voix réalisé aux élections législatives. La loi prévoit qu’un parti reçoit environ 1,68 € par an et par voix sur cinq ans (s’il a passé le seuil de 1% des voix dans 50 circonscriptions).

Cela fait vite beaucoup d’argent.

Contrairement à EELV, ce mouvement ne se présente pas aux autres élections nationales et locales (à quelques exceptions près) car elles ne « rapportent » pas d’argent ! Contrairement à EELV, ils ne sont donc pas présents dans les conseils municipaux, généraux, régionaux et au parlement européen. Contrairement à EELV, ils n’ont pas d’adhérents ou très peu, et ne font donc aucun travail de terrain.

ils s’affichent comme étant « ni de gauche ni de droite ». Alors qu’en réalité leurs dirigeants et leurs alliances penchent toujours à droite, et parfois vraiment très à droite.

l’Alliance Ecologique Indépendante (AEI) a été co-fondée par le chanteur Francis Lalanne et Mr Governatori, ancien adhérent de l’UDF (le parti de Giscard d’Estaing !). En 2012 ce mouvement a sollicité Brigitte Bardot pour être candidate à la présidentielle, mais cette dernière a préféré soutenir Marine Le Pen…

Pour ce qui est d’Europe Ecologie les Verts, vous connaissez notre action et notre positionnement. Si nous rejetons l’idéologie productiviste, qu’elle soit de droite ou de gauche, nous faisons ladifférence entre ces deux « camps ». En effet, nous assumons clairement l’héritage de justice sociale et de solidarité conquis par les mouvements de la gauche traditionnelle contre la droite et les conservateurs. Pendant ces 5 années nous avons combattu sans relâche le projet de casse sociale et de régression démocratique mené par Nicolas Sarkozy. Ainsi, c’est avec les forces de la gauche traditionnelle que nous pouvons travailler, et ponctuellement, conclure des accords politiques et programmatique lorsqu’ils permettent de faire avancer le projet écologiste.

En votant pour les candidats Europe Ecologie les Verts, vous élirez des députés qui seront une force utile et constructive au sein de la nouvelle majorité parlementaire. Vous élirez des députés écologistes tenaces pour donner un cap clair au changement qu’a permis l’élection de François Hollande.

Les 10 et 17 juin prochains, ne vous trompez pas de bulletin !

Nous l’avons accueilli au jardin de Jean-Noël Bonnardel, jeune agriculteur installé en maraîchage au cœur de la ville. Dans ce très beau lieu,au milieu des rosiers en fleurs et des plate-bandes de légumes, une réunion insolite en plein air a rassemblé une vingtaine de professionnels agricoles autour du vice –président de la commission agriculture du Parlement européen. Celui-ci a d’abord fait le point sur la réforme en cours de la Politique Agricole Commune, ses mécanismes, son calendrier et les propositions de la Commission. Dans un dialogue fructueux les participants, représentants d’organisations professionnelles (FDSEA, confédération paysanne, CERFRANCE Lozère),  ou simples agriculteurs, ont mis en évidence les enjeux pour l’agriculture lozérienne. La discussion a aussi porté sur l’installation de nouveaux agriculteurs et les conditions d’accés au foncier. L’ échange a été direct et cordial.

Le soir, à la salle culturelle, devant plus d’une centaine de personnes José et moi-même avons rappelé les combats communs menés depuis bientôt quarante ans (Larzac, objection de conscience, lutte contre le nucléaire civil et militaire, Naussac, terres incultes, OGM, gaz de schistes, …). José  a parlé avec son brio habituel de la situation politique d’aujourd’hui et du rôle important que pouvait jouer EELV pour faire rentrer l’urgence écologique dans les priorités du gouvernement. Et, en conclusion, il a bien sûr appelé les écologistes lozériens à voter massivement pour nous.

A cette occasion, Europe Écologie Les Verts tient à réaffirmer que les enjeux environnementaux sont fondamentaux et qu’ils ne peuvent être mis de côté car ils conditionnent la réponse aux crises sociale, économique et financière. Un nouveau modèle de développement pour la planète est nécessaire et ne peut donc être considéré comme une  question de second ordre.

EELV rappelle que dans quelques jours, du 20 au 22 juin 2012, se tiendra à Rio de Janeiro (Brésil) le sommet Rio +20 qui réunira 120 chefs d’Etat et de gouvernement, dont le nouveau président français François Hollande. L’objectif est d’y constituer une nouvelle feuille de route à l’horizon 2030 pour l’ensemble des pays de la planète face à la crise écologique majeure que nous subissons.

Des représentants d’EELV seront présents tout au long des négociations pour y porter un message ambitieux. En France, tous nos élus et nos candidats aux élections législatives des 10 et 17 juins prochains se mobilisent d’ores et déjà pour rappeler que les luttes contre le dérèglement climatique, la déforestation, la disparition programmée des ressources halieutiques, la pollution des océans et la surexploitation des ressources naturelles, ainsi que la préservation de la biodiversité et du vivant, sont des priorités fondamentales qui passent par une volonté politique forte.

Les députés Verts européens, auxquels s’associent EELV, organisent une conférence de presse spéciale Rio +20, ce jeudi 7 juin 2012, à partir de 9h30, dans les locaux du Parlement européen à Paris (288 bvd St Germain, 75007 Paris), en présence des eurodéputées Eva Joly et Sandrine Bélier et du porte-parole d’EELV Pascal Durand.

Europe Écologie Les Verts

Deux semaines avant le Sommet de la Terre à Rio, et à quelques jours des élections législatives, vous êtes nombreux à vous demander quelles sont les dernières nouvelles de l’écologie. Ce deuxième numéro du journal Écologie Hebdo est un moyen simple et rapide pour répondre à vos questions !

Huit pages d’actualité et de dossiers : élections législatives, pouvoir d’achat, logement, Rio+20, nucléaire, culture, interviews exclusives, bons plans…

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Bonne lecture !

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Écologie Hebdo n°2

Vous voulez que le changement de majorité soit aussi un pas décisif vers un changement de société.

Vous voulez que les problèmes écologiques soient réellement pris en compte

- Epuisement des ressources naturelles et énergétiques.

- Réchauffement climatique.

- Impossibilité d’une croissance continue dans un monde fini.

- Erosion accélérée de la biodiversité.

- Risques insidieux, et apocalyptiques à la fois, engendrés par le nucléaire civil et militaire.

- Multiplication des maladies à cause environnementales.

Vous pensez que les écologistes qui ont été les premiers à alerter l’opinion publique proposent des solutions pertinentes pour mieux vivre tous dans la France de 2012. Vous souhaitez qu’ils participent davantage à la mise en œuvre des politiques publiques et soient plus représentés à l’Assemblée Nationale.

Vous pensez que l’écologie n’est pas un luxe ni un obstacle au développement du territoire lozérien mais au contraire une nouvelle chance à saisir.

En Lozère, il y aura forcément un second tour et le Front National n’a aucune chance de l’emporter, le souci du « vote utile » ne se justifie donc pas. Quoi qu’il arrive,la Gauche se rassemblera au second tour sur son candidat arrivé en tête au 1er tour et elle a de bonnes chances de gagner. Alors n’hésitez pas, affirmez avec force vos convictions, votez Europe Ecologie Les Verts.

Claude Lhuillier candidat titulaire

Claude Soudan candidate remplaçante

Je m’engage publiquement pour l’intégrité, l’exemplarité et la transparence démocratique.

À l’occasion des élections législatives des 10 et 17 juin prochains, l’association Anticor propose à tous les candidats de s’engager publiquement en matière d’éthique en signant une charte dédiée à ces élections, pour plus d’exemplarité, d’intégrité et de transparence démocratique. S’ils sont élus, les candidats signataires s’engagent à adopter pendant les cinq années de la législature un comportement éthique attendu par de plus en plus de citoyen-ne-s, notamment sur :

• La totale transparence sur l’utilisation des « Indemnités Représentatives de Frais de Mandat » des députés
• La fin de l’opacité dans la distribution de la « réserve parlementaire »
• Le soutien à une nouvelle clause d’éligibilité, à savoir l’absence de toute condamnation pour des délits ayant trait à la gestion de l’argent public
• L’exigence d’une justice vraiment indépendante avec des moyens renforcés et la fin d’une justice à deux vitesses, qui protège les élus plus que les simples citoyens (levées d’immunité, statut pénal du Chef de l’État, Cour de justice de la République, etc.)
• La lutte contre les conflits d’intérêt
• Le non-cumul des mandats

En signant la charte éthique d’Anticor, je souhaite affirmer publiquement mon attachement aux nécessaires devoirs d’intégrité, d’exemplarité et de transparence démocratique.

La Lozère est exceptionnellement riche en espaces naturels en voie de raréfaction dans l’Europe entière (tourbières, zones humides, pelouses steppiques, prairies naturelles). La contribution des agriculteurs à leur préservation doit être mieux rémunérée.

· La réforme de la PAC de 2013 doit être l’occasion de renforcer la bioconditionnalité des aides publiques et leur modulation en fonction du nombre d’actifs travaillant sur l’exploitation.

· Les collectivités locales seront incitées à mobiliser du foncier pour installer de nouveaux agriculteurs.

· Il faut en finir progressivement avec les pesticides responsables de graves troubles endocriniens dont les premières victimes sont les agriculteurs qui les utilisent.

· Dés 2017 20 % de chaque territoire sera en agriculture biologique et les cantines scolaires seront approvisionnées à 100 % en bio. Ce qui fournira des débouchés stables à nos producteurs et une alimentation saine à nos enfants.

· Le moratoire de fait sur les OGM sera pérennisé.

L’agriculture lozérienne qui a déjà beaucoup perdu dans la compétition interrégionale à la productivité, a tout à gagner dans cette réorientation qui redonnera sens et fierté au beau métier d’agriculteur.

Dans le cadre magnifique de l’enceinte médievale dominant la vallée du Lot, sous le soleil estival puis la nuit étoilée,tous ont apprécié apéritif, grillades et mets délicieux. Et bien sûr tout était bio et local.

Tandis que les nombreux enfants jouaient aux chevaliers dans les antiques vestiges, les parents et grands-parents discutaient le verre à la main de politique et de la vie en général.

Lorsque nous nous sommes séparés, tard dans la nuit, l’optimisme était de rigueur. Cette fois, contrairement à l’élection présidentielle, il n’y a pas de vote utile qui tienne, tous les écolos lozériens se feront entendre en votant EELV.

Le résultat de ce soir est une victoire pour tous les écologistes. L’accession de François Hollande à la Présidence de la République est une chance pour la France, pour l’écologie, la justice sociale et la démocratie. Pour la première fois depuis vingt-quatre ans, un Président de la République est élu avec la volonté de mettre en oeuvre un projet de justice sociale et de transition écologique. La forte mobilisation des Françaises et des Français montre la détermination pour un changement profond de politique, que la nouvelle majorité ne devra pas décevoir.

Une chance pour la France : elle donne un coup d’arrêt aux pulsions de division, d’opposition des citoyens entre eux, au repli du pays sur lui-même, à la xénophobie, elle rend possible une relance du processus européen sur de bonnes bases.

Pour l’écologie : elle contribuera à relancer la mobilisation pour la transition écologique, la lutte contre le changement climatique, la réduction de la part du nucléaire la préservation de la biodiversité et de nos espaces naturels, l’action contre les pollutions de l’air du sol et des eaux, une agriculture paysanne et une alimentation de qualité.

Pour la justice sociale : elle entend réduire les inégalités fiscales et mobiliser le pays autour d’un grand effort pour l’emploi, le logement, l’éducation, la santé, l’égalité des territoires.

Pour la démocratie: elle favorisera un fonctionnement plus équilibré de nos institutions, une plus grande indépendance de la justice, de la presse et de l’administration, elle ouvrira la voie à l’établissement d’une part de proportionnelle à toutes les élections et au droit de votre des résidents étrangers aux élections locales.

Dans un contexte difficile de crises, les écologistes entendent prendre toute leur part à la réussite de la dynamique ainsi ouverte, qu’il faudra confirmer et consolider dans les jours et les semaines à venir :

• Par un gouvernement d’action, commençant tout de suite à mettre en œuvre les orientations voulues par une majorité de français, préparant le retour de notre pays dans les rendez-vous internationaux, et en premier lieu le sommet de la planète terre de « Rio + 20 »
• En donnant au pays une majorité parlementaire solide, conforme aux aspirations du 6 mai 2012, et permettant une véritable représentation des écologistes à l’assemblée…
• En poursuivant la construction d’un puissant mouvement d’Écologie Politique, ouvert, populaire, capable d’un dialogue fort avec toute la société.

Paris le 6 mai 20 heures

Cécile Duflot Secrétaire nationale

Nous ne pensons pas que le retour à la croissance promise par les deux candidats soit un objectif en soi. La croissance de quoi ? Des besoins énergétiques ? des besoins en matières premières ? en ressources naturelles non renouvelables ? croissance du volume des déchets ? des transports de marchandise et des déplacements ? croissance de la pollution et des maladies qui vont avec ? croissance des émissions de GES ? accélération du rythme des disparitions irrémédiables d’espèces vivantes ?

Non. Il ne peut y avoir de croissance continue dans un monde fini. Et ces questions cruciales n’ont été évoquées, ni par Nicolas Sarkozy, ni par François Hollande en 2h 30 de débat télévisé. Et c’est bien dommage !

On ne peut pas faire croire aux gens qu’on peut encore augmenter le niveau de vie moyen des Européens, alors qu’il faudrait 2,5 planètes pour que l’ensemble des 7 milliards d’hommes vivent comme les Français aujourd’hui et 5 si l’objectif était de vivre comme les Américains.

Si nous voulons éviter à nos petits-enfants des guerres d’appropriation des ressources rares, et des mouvements migratoires violents causés par la misère de la plus grande part de l’humanité, il n’y a pas d’autres issues que de relancer la coopération internationale et de repenser nos modes de production et de consommation. Ce qui ne veut pas dire austérité généralisée et retour à la bougie. On peut vivre mieux en consommant moins de ressources rares.

La France est un pays très riche, la cinquième puissance économique du monde. La question n’est pas de produire davantage de richesses, mais de les produire autrement et de les répartir plus justement entre tous. On peut travailler tous et travailler mieux sans retomber dans les ornières d’une illusoire croissance du PIB qui ne peut pas être durable et qui n’est pas souhaitable.

La concentration de centrales nucléaires en France fait peser un risque non calculable sur notre santé et notre sécurité, comme l’a encore montré Greenpeace avant-hier en faisant atterrir un ULM à la centrale de Bugey. Vouloir moderniser une telle industrie, c’est prendre une lourde responsabilité devant l’histoire.

Prendre acte de l’explosion du trafic aérien et la conforter en construisant l’aéroport de Notre Dame des Landes c’est montrer le peu de cas qu’on fait de l’urgence climatique et de nos engagements internationaux en la matière.

Mais, il paraît que la crise économique, financière et sociale nous obligerait à mettre entre parenthèses les préoccupations écologiques pourtant partagées par de plus en plus de gens ? L’urgence du présent masque la nécessité de garantir l’avenir. Qu’est ce que vous voulez « c’est la crise » dit-on ! Comme si la crise était une sorte de phénomène météorologique ou sismique qui nous tomberait dessus et dont la politique devrait tenir compte. La crise n’est pas une averse de grêle, ou un orage. Elle a été causée entretenue par des politiques publiques volontaristes. On ne viendra pas à bout de la crise en reproduisant les politiques qui l’ont générée. Il faut changer de politique et pas seulement s’y adapter.

L’Ecologie politique pour laquelle nous militons n’est pas une sorte de supplément d’âme pour privilégiés à l’abri des nécessités quotidiennes, elle répond aujourd’hui aux questions concrètes de nos concitoyens en se préoccupant aussi des générations qui nous suivent, et qui sont déjà là, celles de nos enfants et petits enfants.

EELV porte un projet global, qui n’est pas celui du PS, sinon nous serions dans le même parti ! Mais nous partageons avec les socialistes beaucoup de valeurs de solidarité, d’égalité et de justice. Nous ne sommes pas encore parvenus à convaincre une majorité de Français du bien fondé de nos analyses et de nos propositions ; mais nous savons que petit à petit elles deviendront des évidences de plus en plus partagées, et plus tard ce sera, plus lourds seront les dégâts écologique et sociaux.

Réformistes radicaux nous ne sommes pas partisans du tout ou rien. Notre projet est incompatible avec l’ultralibéralisme de la droite et de l’extrême droite. Nous voulons avancer vers la transformation écologique de la société avec nos partenaires de gauche. Le Front de gauche a déjà pris en compte la nécessaire dimension écologique de tout projet de transformation sociale, le PS pas assez à notre goût mais nous ne désespérons pas de parvenir à convaincre nos camarades socialistes.

Même si nous ne sommes pas d’accord avec un certain nombre de propositions de François Hollande : la pousuite de l’ EPR de Flamanville, la construction de ND des Landes, le non engagement à la sortie programmée du Nucléaire, l’accord que nous avons signé avec le PS contient des avancées importantes en terme de transition énergétique, de justice sociale, de reprise en main du système bancaire. Nous ne pouvons pas penser que François Hollande élu reniera la signature du Parti socialiste. Ce serait un bien mauvais départ…

Si François Hollande est élu, nous espérons l’inflexion d’un certain nombre de politiques publiques et nous y prendrons notre part, alors qu’il n’y aurait aucun espoir pour quoi que ce soit si le candidat des riches, des banques, des prédateurs financiers, de la vieille droite populiste et xénophobe venait à l’emporter.

Voilà pourquoi, malgré nos divergences nous appelons les électeurs écologistes à voter François Hollande dimanche.

Claude Lhuillier