Pour Christine Arrighi, l’intégrité la transparence et la dignité sont indispensables en politique. Dès lors, il n’est pas étonnant que la candidate d’EELV, administratrice des finances publique, voue une grande admiration à Eva Joly. Ex-adjointe à la Culture de Pierre Cohen à Ramonville, elle et son groupe écologiste se sont fâchés avec Christophe Lubac. La voilà en campagne avec son jeune suppléant Julien Faessel, arrivé deuxième dans le Lauragais aux cantonales 2 011 (derrière Pierre Izard). Pas facile de faire entendre sa voix sur une circonscription à cheval sur quatre communautés de communes, qui va d’Empalot à Ramonville en passant par Portet. « Nous organisons des Rencontre-débat en lien avec le territoire. Ce qui est important, c’est de faire le lien entre le national et le local. Moi, je ne regrette pas notre candidature à la présidentielle : si on n’avait t pas été là, qui aurait parlé du nucléaire ? »

Transports, logement, agriculture
Parmi les sujets qu’elle aborde, trois prédominent. « D’abord, développer les transports en commun. Parce que cela fait gagner du temps, préserve la santé et améliore le pouvoir d’achat. Ensuite le logement : trop de quartiers sont insalubres et trop consommateurs d’énergie. Enfin, l’agriculture : « Il n’y a pas de raison qu’il y ait un divorce entre les agriculteurs et les écolos. Certains sont surendettés, victimes de groupes mondiaux agroalimentaires. On veut les aider à se reconvertir. Cela passe par une loi d’orientation de la réforme de la PAC » affirme Christine Arrighi, dénonçant le mode de consommation effréné, l’épuisement des réserves naturelles et, à l’instar d’Eva Joly, la mise en péril de l’économie mondiale par « l’optimisation fiscale. » Christine Arrighi appelle les électeurs de gauche à la placer en tête de la gauche « parce qu’au second tour, elle sera la seule à rassembler toute la gauche pour battre la droite. « D’ici le 10 juin, elle ira sur les marchés et dans les réunions parler de l’eau, bien commun de l’humanité, de l’économie sociale et solidaire, des transports, des luttes contre les fraudes. « Elle est capable d’imaginer et de mettre en œuvre des projets novateurs », témoigne Claude Ducert, le président de son comité de soutien.

Ses réunions :
Mardi 29 mai, 20 h 30 à la mairie de Saubens ; jeudi 31 mai, salle des fêtes de Ramonville, à 20 h 30 ; vendredi 1er juin, à Pins-Justaret, à 20 h 30 ; mardi 5 juin, à 20 h 30 : quartier Papus, 10 rue de l’Auvergne, à Toulouse.