Une ville durable est avant tout une ville solidaire.
Solidaire avec ses habitants actuels, mais également avec ses habitants futurs. Solidaire aussi vis-à-vis du territoire sur lequel elle se développe.
82 000 hectares de terres agricoles sont perdus chaque année en France au profit de l’urbanisation.Tous les 7 ans, c’est l’équivalent de la surface d’un département français qui est artificialisé. Cette atteinte environnementale est inacceptable.
Il faut stopper l’étalement urbain pour préserver une agriculture nourricière de proximité en encourageant l’installation de jeunes agriculteurs, les circuits courts, la conversion biologique.
Nos villes doivent être le lieu de la mixité sociale, mais aussi de la mixité des fonctions : habitat, services, loisirs, commerces. La spécialisation à outrance de certains territoires déséquilibre notre région (emplois à l’ouest, habitat à l’est), elle entraîne une pression foncière insupportable pour les plus défavorisés et créée une mobilité subie entre travail et logement. La hausse des prix de l’énergie, l’épuisement des ressources fossiles, la dégradation de la qualité de l’air, doivent guider nos choix d’aménagement.
Être solidaire avec les générations futures, c’est bâtir une ville capable de s’adapter aux changements, capable d’évoluer en fonction des besoins de ses habitants, capable enfin d’éviter des choix d’aménagement irréversibles.
Je souhaite une ville participative, où l’expression citoyenne sera renforcée.