Retrouvez mes réponses à l’association AIDES

Le site Seronet publie ce jour les réponses reçues des candidats aux législatives concernant la prise en charge des personnes atteintes par le VIH.

Voici l’article qui m’est consacré :

 

Législatives 2012 : Ile-de-France, les candidats du Sud Ouest se prononcent

 

Candidates et candidats dans les Yvelines, les Hauts-de-Seine et le Val de Marne, ils ont répondu aux propositions de AIDES pour la fin de l’épidémie de VIH. Voici leurs réponses, argumentées, parfois atypiques voire surprenantes, recueillies par Jérôme Fruchart, président de AIDES Sud-ouest Ile-de-France et Muriel Briffault, coordinatrice du territoire d’action Sud Ouest Ile-de-France.
Catherine Candelier, candidate Europe Ecologie Les Verts sur la 8ème circonscription des Hauts-de-Seine
Interrogée sur les conditions de vie des personnes touchées par le VIH et/ou une hépatite, l’ancienne conseillère régionale Ile-de-France estime que : « La politique du précédent gouvernement en matière de santé publique est un échec. L’instauration des franchises médicales n’est pas parvenue à contenir les dépenses, mais elle a de plus dégradé l’accès aux soins, notamment pour les plus démunis. Il faut donc supprimer cette franchise. Au-delà de cette mesure, c’est l’ensemble de la politique sanitaire de notre pays qui est à revoir. Pour revenir à l’équilibre financier, il me semble que les efforts devraient se porter prioritairement dans le domaine de la prévention pour combattre les causes de certaines maladies (Sida, cancers, diabète, etc.). En effet, ces maladies – qui constituent évidemment de véritables fléaux sanitaires – sont génératrices de dépenses que nous pourrions éviter en luttant plus efficacement contre certaines atteintes environnementales (pollution de l’air par exemple), mais aussi en remettant à l’ordre du jour la prévention et je pense particulièrement au VIH ». Par ailleurs, pour la candidate EELV : « L’augmentation des minimas sociaux me paraît une réelle urgence ». Elle indique aussi qu’ »aucune distinction ne doit être faite entre Français et étrangers concernant l’accès aux soins ».