Sur le pont!

Ce matin dépôt de candidature en 10 mn, mais plus d’1 heure d’attente du fait des dossiers incomplets des 2 candidats précédents…

Puis interview d’Alpes 1 en direct à Gap…

Puis réception du matériel de campagne…

Ce soir réunion du groupe local de Manosque…

Une journée de pont bien remplie!

Prochains rendez-vous :

♦ ce samedi 19 à Pierrevert et Reillanne
♦ dimanche 20 à Banon et Redortiers
♦ jeudi 24 matin : débat avec Haute Provence Info à Mane
♦ vendredi 25 à dimanche 27 : de la vallée de l’Ubaye au sisteronnais…

Rencontre citoyenne aux Mées

Avec Michel Watt, Emmanuelle Steinier Martin, remplaçante EELV sur la 1ère circonscription, et Philippe Berrod, adjoint écologiste de la ville de Digne, nous avons participé à cette rencontre où les associations interpellaient les candidats aux législatives de notre département. Les questions étaient pointues, précises, et à fort enjeux, et nous avons tenté d’exposer nos propositions dans chacun de ces champs.

A noter, l’absence totale de la droite, et seule une représentante du centre pour la France! Pas de débat à droite? La question des droits de l’homme ou de la paix au Proche-Orient ne sont-elles pas importantes?

Enfin un changement est possible!

L’élection de François Hollande à la présidence de la république est une belle victoire de toute la gauche et des écologistes. Il faut désormais transformer ce succès aux prochaines élections législatives les 10 et 17 juin, et donner à la France et au nouveau président de la république une majorité dont la solidité et la diversité fera la part belle à la justice sociale et à la transformation écologique du pays.

Je souhaite que notre département s’inscrive également dans une dynamique nouvelle, dans le dialogue avec l’ensemble de la société, des citoyennes et des citoyens de ce pays. C’est dans cet esprit que je suis candidate députée, et c’est ce qui fera toute la force de mon engagement.

 Catherine Berthonnèche

Syrie : stopper les massacres et sortir de l’impasse

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Réuni samedi 4 février, le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas parvenu à voter une résolution condamnant la répression sanglante en Syrie, en raison de l’utilisation par la Russie et la Chine de leur droit de veto en tant que membres permanents. Pourtant sur les 15 membres que compte le Conseil de sécurité, 13 membres ont voté en faveur du projet de résolution soutenant un plan de la Ligue des Etats arabes qui appelait le Président syrien Bachar Al-Assad à céder le pouvoir.

C’est la deuxième résolution sur la Syrie bloquée par la Chine et la Russie au Conseil de sécurité. Le 4 octobre 2011, les deux pays avaient déjà mis leur veto à une résolution condamnant la répression et les violations des droits de l’homme par le régime d’Al-Assad. Par leur véto, la Chine et la Russie se rendent complices de la poursuite du bain de sang en Syrie.

Sur le terrain, la situation s’aggrave d’heure en heure. Samedi, pendant les débats houleux aux Nations Unies, des bombardements perpétrés par les forces de sécurité syrienne à Homs auraient fait plus de 230 morts. On dépasserait les 6000 morts dans le pays depuis le début des soulèvements, et malgré toutes les condamnations internationales, les autorités syriennes continuent notamment de bombarder Homs, tuant des dizaines de civils.

Pour Europe cologie Les Verts, l’hystérie sanguinaire du régime dictatorial de Bachar Al-Assad doit absolument cesser et la communauté internationale doit trouver le plus rapidement possible une solution pour sortir de l’impasse du double véto sino-russe. Elle doit considérer que le pouvoir syrien est désormais totalement illégitime et ne plus avoir comme interlocuteur que l’opposition regroupée autour du CNS (Conseil national syrien).

EELV demande aux diplomaties françaises et européennes d’accentuer leurs pressions sur leurs homologues russes et chinois – en menaçant le cas échéant de suspendre les accords commerciaux – si ceux-ci continuent de protéger le régime de Bachar Al-Assad. Il convient également de reprendre le dialogue avec la Turquie pour créer une zone tampon et des corridors humanitaires afin de tenter de sauver un maximum de civils syriens et d’élargir le champ des sanctions prises à l’égard du régime syrien.

EELV rappelle qu’elle porte seule au sein de la classe politique française, la nécessité d’une réforme en profondeur du droit de véto à l’ONU. On le voit bien avec l’impasse actuelle en Syrie, cette réforme en profondeur du fonctionnement des instances des Nations Unies est plus que jamais nécessaire pour sortir de l’impuissance à empêcher de tels crimes contre l’humanité, pour que le « plus jamais ça » devienne enfin une réalité.

Pascal DURAND, porte-parole