Du 20 au 22 juin 2012 se tiendra au Brésil, à Rio, la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable dite « Rio+20 » ou « Rio 2012 ».
Pour les écologistes l’enjeu est de taille. En effet , c’est notre système économique qui est radicalement mis en cause et le passage à une société post-pétrole, post énergie fossiles et sobre en ressources naturelles qui doit s’imposer. Il s’agit donc d’un véritable changement de civilisation.
Les objectifs que nous devons nous fixer lors de cette conférence de Rio+20 sont les suivants :
D’une part, le respect des équilibres écologiques, une stabilisation du climat et une protection de la biodiversité
D’autre par l’éradication de la pauvreté et la réduction des inégalités
L’humanité devrait atteindre 8 milliards d’individus en 2030 et 10 milliards en 2050, l’essentiel de cette croissance ayant lieu dans les pays en développement, en zones urbaines. Il est possible de répondre de manière équitable et durable aux besoins alimentaires, énergétiques, sanitaires d’une telle population, tout en préservant l’environnement.
L’agriculture paysanne et biologique, l’agro-écologie et l’agroforesterie peuvent nous permettre de garantir la souveraineté alimentaire et le droit à l’alimentation pour tous.
Le respect des limites de la planète doit passer par une meilleure connaissance,, de ses ressources et de ses risques – par l’affirmation d’un principe de durabilité écologique et la définition de nouvelles obligations vis-à-vis des ressources.
La reconnaissance des biens fondamentaux (air, terre, eau, énergie) comme biens communs qui doivent être gérés localement selon les principes démocratiques d’accès pour tous et de sobriété.