Les étudiants de l’école des beaux arts de Tours protestent contre leur exil annoncé dans des locaux de l’université boulevard Béranger à Tours qu’ils jugent trop petits mal adaptés à leur activité.
Rappel de la situation : l’école des beaux arts doit quitter son site actuel pour laisser la place au centre d’art contemporain qui s’inscrit dans la rénovation du haut de la rue nationale.
Elle devait rejoindre un pôle des arts graphiques situés dans l’ancienne imprimerie Mame.
Malheureusement le manque d’argent rend ce déménagement impossible et voila notre école obligée de se rabattre sur le boulevard Béranger…
Le pôle des arts graphiques verra-t-il le jour ? Pourquoi ne pas avoir mieux anticipé le coût de la création de ce pôle et l’impossibilité de le financer ?
Veut-on la fin de l’école au moins dans sa forme actuelle (bien qu’elle soit maintenant intégrée à une structure éclatée sur 3 villes) ?
Ce qui est certain c’est que cette politique à première vue brouillonne va coûter cher. Les locaux du boulevard Béranger venaient d’être rénovés pour en faire des locaux scolaires.
Il va falloir les réaménager pour y intégrer les parties très techniques des beaux arts : la restauration d’oeuvres d’art…
Espérons que Jean Germain dissipera toutes les zones d’ombre qui entourent cette histoire ainsi que le malentendu sur la durée exacte de la période transitoire.
Espérons également qu’il trouvera une solution pour que l’école puisse fonctionner dans des conditions normales.
En effet, la période transitoire du boulevard Béranger risque de dure si le pôle des arts graphiques a vraiment du mal à voir le jour…