Une quatrième commission européenne s’oppose à ACTA !

Après les avis défavorables de trois commissions du Parlement européen le 31 mai dernier (commissions de l’Industrie, des Affaires juridiques et des Affaires intérieures du Parlement européen), la commission du Développement à son tour se prononçait contre l’adoption du traité le 4 juin dernier.

Europe Écologie Les Verts remercie et félicite les député-e-s membres des Verts/ALE, à l’écoute de leurs citoyens et garants de leurs libertés et de leurs droits, qui au sein des commissions, oeuvrent à empêcher la ratification de ce traité.

Le combat n’est pas encore terminé. Le 19 juin prochain, la commission Pétitions devra se prononcer sur la pétition anti-ACTA signée par près de trois millions d’Européens, puis le 21 juin, ce sera au tour de l’importante commission du Commerce international de rendre son avis, avant le vote final le 3 juillet en séance plénière du Parlement.

EELV reste mobilisé et appelle toutes les citoyennes et tous les citoyens qui le peuvent à participer aux manifestations anti-ACTA qui auront lieu partout en Europe le 9 juin 2012.

Nos droits fondamentaux et nos libertés ne doivent pas être le prix à payer pour que quelques acteurs privés voient leurs intérêts financiers préservés !

Pour en savoir plus sur les conséquences d’ACTA :

http://www.laquadrature.net/acta

Comme le demandent les organisations syndicales, le nouveau gouvernement doit mettre tout son poids dans la sauvegarde de l’emploi. L’industrie automobile, représente  près de 8000 emplois directs et indirects dans notre circonscription.

Cet évènement souligne la fragilité, souvent évoqué, de l’industrie automobile dans notre région. Il y a peu de complémentarités entre les diverses entreprises. Le renchérissement des carburants, la baisse du pouvoir d’achat, entres autres, doivent mener à des politiques de sauvegarde et même de création d’emploi en investissant massivement dans des véhicules plus propres et moins dévoreurs d’énergie. Ces innovations peuvent porter aussi sur d’autres modes de propulsion ou des véhicules plus adaptés à des transports collectifs.

 Communiqué de presse de Caroline Amiel, candidate d’Europe Ecologie les Verts, circonscription de Caen-2. paru dans Ouest-France, le 5/6/2012,

A l’invitation d’Isabelle Attard (candidate EELV/PS de la 5^e circonscription du Calvados), Caroline Amiel (candidate EELV sur Caen-2) et Omar Ayad (candidat EELV/PS de la 3^e circonscription de l’Orne), Lionel Marie et Baudouin Tronçon ont présenté leur diagnostic de l’état déplorable de Pôle Emploi.

Les constatations de la CGT Pôle Emploi sont simples : malgré de grandes déclarations, le service public d’accompagnement des chômeurs a été méthodiquement démoli. La fusion ANPE/ASSEDIC de 2009 a été menée en dépit du bon sens. Alors que le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 35,4% en 4 ans en Basse-Normandie, les effectifs des agents sont restés identiques. Dans ces conditions, il est devenu impossible aux agents de Pôle Emploi d’assurer leur mission de service public : être l’intermédiaire le plus efficace entre les chômeurs et les entreprises recruteuses.

Durant ces deux heures d’échanges, les trois candidats au poste de député ont  donné leur vision des solutions politiques à apporter. Pour faire de l’emploi une priorité dans notre pays, il est indispensable que le prochain gouvernement étudie précisément les structures existantes et clarifie le rôle de chacune. Ensuite viendra le moment d’attribuer à Pôle Emploi les moyens nécessaires, afin que plus aucun agent ne soit chargé du suivi mensuel de plus de 200 demandeurs d’emploi.

. Pour le 6 mai, Caroline Amiel souhaite que « les forces républicaines et démocratiques se rassemblent derrière François Hollande. Pour que cesse ce règne de Nicolas Sarkosy, j’appelle tous ceux d’entre vous qui souhaitent une autre société plus égalitaire et plus sociale à utiliser le bullertin François Hollande, le 6 mai prochain ! »

Journal des législatives Ouest France 26-04-2012

J’accueille aussi Sébastien Bellet, qui a accepté de venir témoigner de son engagement  militant au sein du réseau des acteurs de la pauvreté et de la précarité énergétique dans le logement qui développera donc plus particulièrement ce point avant de lancer le débat avec vous.

La politique énergétique c’est un vieux débat chez les écologistes et c’est un bon débat. Allons nous rester sans rien faire ? à regarder  le prix de l’essence monter à la pompe ? à laisser des ménages devoir choisir entre manger ou se chauffer ? pouvons-nous nous contenter comme les autres candidats à la présidentielle de nous lamenter sans agir ? Certainement pas, les solutions existent et sont proposées dans le programme que porte pour nous Eva Joly. Certes le dossier est complexe et je vais essayer de l’introduire en quelques mots surtout pour ceux d’entre vous qui doutent encore ou qui ne sont pas bien au fait de nos propositions :

Tout d’abord un constat partagé par tous (enfin presque) nos ressources énergétiques fossiles ne sont pas inépuisables… même si comme mon beau-frère vous faites confiance à l’homme pour trouver encore plus de pétrole, il faut être réaliste, le pétrole, le gaz, le charbon d’où viennent ils ? de la décomposition de la matière organique (laquelle a tendance à s’amenuiser aussi sur la planète) mais ce phénomène, on a tendance à l’oublier prend du temps… on est là sur une échelle d’ordre de millions d’années et l’extraction de ces ressources se fait par l’homme sans aucun respect du cycle naturel du carbone… ça c’était pour le chapitre de la prof de biologie, de plus vous le savez, ces énergies sont elles mêmes, productrice de gaz à effet de serre… donc en gros elles ont tout faux !

Reste le nucléaire me direz vous : parlons en, ou plutôt pour en parler 3 noms tristement célèbres ; …Three Mile Island, Tchernobyl, et Fukushima. Le chapitre est clos… bien que j’ai lu sur un blog un internaute qui s’insurgeait encore sur les chiffres des morts de  Fukushima comparés à ceux des morts dans les mines de charbon… que de mélange ! Les 150 000 personnes évacuées dans la zone de Fukushima sont en sursis, le bilan en vies humaines ne pourra se faire que sur plusieurs générations..

Alors que faire ? que proposent les candidats actuels en lice pour la présidentielle ? rien de bien précis dans les programmes de nos concurrents.. ce soir ce que nous allons tenter de faire c’est de vous convaincre que des solutions réalistes existent, des solutions qui ont été élaborées et chiffrées par des spécialistes, ingénieurs, économistes, législateurs..

Denis y reviendra sans doute les proposition d’EELV s’appuient sur 4 leviers d’action complémentaires :;

-         la sobriété (dans les déplacements, la consommation en générale)

-         l’efficacité énergétique dans les nouvelles constructions

-         le développement des renouvelables avec une offre de bouquet d’énergies renouvelable (solaire, éolien, hydrolique, biomasse…) à mettre en place en fonction des potentiels de chaque territoire

-         et enfin la lutte contre la précarité énergétique dont Sébastien nous parlera plus en détail

L’ensemble des propositions que nous faisons, permet la sortie du nucléaire en 20 ans tout en gardant notre indépendance énergétique

Le dossier est assez technique, je ne pense pas que nous entrerons dans les détails chiffrés ce soir, mais toutefois si vous souhaitez ces informations je vous renvoi aux différents documents que vous pourrez trouver sur place et à la belle démonstration de l’Institut Négawatt qui a publié son scénario chez acte Sud et que vous pouvez retrouver en librairie ou encore en ligne.

Voilà, après cette brève introduction je laisse la parole aux spécialistes, parce que la politique autrement que nous portons, c’est aussi permettre la discussion entre les citoyens et les élus, les membres d’associations ou d’organisations qui connaissent le fond des dossiers, qui apportent leur expertise au service de la société pour le mieux être de tous et pas seulement d’un petit nombre. Denis et Sébastien, je vous cède la parole avant d’entamer le débat. »

Dans le programme Vivre mieux vers la société écologique qui est au cœur de notre campagne, l’égalité femmes hommes trouve sa place dans le chapitre intitulé : Une société ouverte d’égalité de droits et d’émancipation… ce titre reflète  particulièrement bien l’état d’esprit qui nous anime. Cette quête d’une société ouverte à tous, ou chacun trouve sa place dans le respect de ses aspirations, parfois de ses différences.

On nous oppose souvent que vraiment ce combat pour les droits des femmes est un peu déplacé dans une société comme la notre : c’est un fait il y a des femmes plus à plaindre que nous et si nous avons obtenues quelques avancées dans les dernières décennies il reste encore de nombreuses inégalités à combattre :

Inégalité de salaires : en moyenne les femmes sont payées 27% de moins que les hommes à responsablitiés équivalentes

Le débat sur les retraites a montré combien les femmes sont désavantagées dans le traitement de leur carrière notamment à cause de la gestion des interuptions de carrière lorsquelles ont des enfants : vous trouverez par exemple dans notre programme des propositions concrètes et juste pour un congé parental partagé sous forme de temps crédit pour les 2 parents.

Inégalité dans la représentation au cœur des  instances de notre pays en 2012 en France :

• 21,8% de femmes au Sénat, mais la progression ralentit

• 18,5 % de femmes à l’Assemblée nationale , c’est une des motivations de ma candidature

• 35,8 % des conseillers municipaux élus au scrutin de mars 2008, mais seulement 14,2% des maires

• 48,3 % des conseillers régionaux au 31 décembre 2010

• 13,9% des conseillers généraux

Pour comparaison : La féminisation des autres Parlements européens :

• Suède : 45 %

• Finlande 42,5 %

• Pays-Bas : 39,5 %

Et puis oui, on se réjouit du droit à l’avortement, des progrès en matière de contraception mais le frein économique reste fort : il est nécessaire pour que la liberté en la matière soit totale, de rendre la contraception et l’avortement accessibles à toutes et ce par la gratuité …

Grand débat aussi le statut et la place des prostituées, si vous le désirez nous pourrons aborder ce sujet au cours du débat qui suivra les interventions d’Alice et d’Annie qu’une fois encore je remercie.

Pour terminer je voudrais vous dire ma détermination, et ma fierté d’avoir été investie au sein d’EELV comme candidate aux législatives :  parce que je crois sincèrement que l’assemblée qui est censée nous gouverner, doit être le reflet de notre société : certe, sans la proportionnelle ce sera difficile mais ce point est aussi au programme, nous espérons montrer aux élécteurs, que oui, la parité est possible, nous l’avons réalisée au niveau régional et national pour notre mouvement. C’est important de le dire, c’est un signe fort de notre volonté d’égalité dans la société. »

« Le débat sur le logement devrait être au cœur de la campagne de tous les candidats à la présidentielle.

Il manque aujourd’hui 900 000 logements en France, 3,6 millions de personnes sont mal logées ou sans logis et parmi elles 600 000 enfants. Personne ne peut rester insensible à un tel constat, il s’agit de 5% de nos compatriotes dans un pays qui ne devrait pas connaître une telle situation étant donné son niveau de développement économique.

Les causes de ce fléau sont multiples :

Il y a bien sûr le contexte économique délétère dans lequel la crise nous a jetée, un chômage galopant, mais il y a aussi une évolution de notre société avec l’augmentation des décohabitations dues à l’augmentation des divorces (il faut souvent 2 logements  pour une même famille), le vieillissement de la population avec l’incitation du maintien des personnes âgées à domicile, qui s’il représente un mieux être indéniable pour nos parents présente l’effet pervers de l’occupation de grands logements pour des personnes souvent seules…

Il existe de nombreux dispositifs pour lutter contre la raréfaction des logements je n’en citerai que 2 mais Emma et Collette seront sans doute amenées à en développer d’autres :

Tout d’abord la loi de réquisition que nous souhaitons voir appliquer :

Il s’agit d’une loi ancienne, 1945 ! qui permet au préfet de réquisitionner exceptionnellement et temporairement des logements vacants (en attendant la construction de nouveaux logement sociaux par exemple) or la procédure est très rarement utilisée : en 2009 on recensait 2 millions de logements vacants en France et 1/10 à Paris.. la dernière fois que ce procédé a été utilisé c’était entre 1976 et 1979 ou 73 logements ont été réquisitionnés à Paris !

Autre outil à notre disposition la loi DALO ou droit au logement opposable, c’est une loi plus récente, de 2007, qui fixe au gouvernement non plus une obligation de moyens mais une obligation de résultat en matière de logement social. Cette loi stipule que tout individu considérant qu’il est mal logé peut saisir la commission de médiation départementale pour obtenir un logement digne. Si sa demande est jugée prioritaire (et c’est là souvent que le bat blesse) le préfet se doit de lui fournir un logement sur le contingent préfectoral (si besoin en utilisant la loi de réquisition). Dans le cas ou la demande n’est pas prise en compte il reste la possibilité pour le demandeur de saisir la juridiction  administrative et l’Etat se trouve en position de devoir payer une astreinte. Ce dispositif qui a fait beaucoup de bruit médiatique lors de sa mise en service est encore trop peu utilisé, Emma et Collette nous expliqueront sans doute pourquoi mais on peut sans être spécialiste imaginer les contraintes administratives qu’il génère pour des personnes déjà dans une situation de précarité lourde à assumer.

On le voit, à travers ces 2 exemples, les outils existent, il ne s’agit pas forcément d’en créer de nouveaux, ce qu’il faut c’est les faire appliquer. Et là intervient la volonté politique. Dans sa mandature, un député peut influer sur ce type de politique, il peut porter le débat à l’assemblée, dénoncer les faits, insister pour l’application de la loi. C’est en tout cas ma vision du rôle de député celui que je veux incarner en me présentant à cette élection, en citoyenne responsable indignée.

Voilà, après cette brève introduction je laisse la parole aux spécialistes, parce que la politique autrement que nous portons, c’est aussi permettre la discussion entre les citoyens et les élus, les membres d’associations ou d’organisations qui connaissent le fond des dossiers, qui apportent leur expertise au service de la société pour le mieux être de tous et pas seulement d’un petit nombre.

Merci à Emmanuelle Cosse,  Vice présidente du Conseil Régional d’Ile de France en charge du logement, de l’habitat, du renouvellement urbain et de l’action foncière et à Colette Gissot, maire adjointe de Caen en charge en charge des quartiers prioritaires et de l’animation sociale des quartiers qui est plus particulièrement responsable  de la mise en place de la politique de la ville en matière de cohésion social et qui œuvre chaque jour pour une ville plus humaine. »