Carole PLASSIARD-BRUNET » Communiqués http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr Législatives 2012 : Vivre mieux en Savoie Fri, 08 Jun 2012 19:56:36 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.4.2 Lettre de campagne n°10 : vivre mieux en Bauges http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n10-vivre-mieux-en-bauges/ http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n10-vivre-mieux-en-bauges/#comments Thu, 07 Jun 2012 07:43:32 +0000 caroleplassiardbrunet http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/?p=3583 Samedi 2 juin, je suis allée à la rencontre d’acteurs de la vie locale dans les Bauges. Merci aux personnes qui ont pris le temps d’échanger avec moi : Andrée-Lise Posière au nom de sa fille agricultrice, Guy Rochon et Marc Posière forestiers à l’Office National des Forêts, Pierre Sejalon, directeur de VLP Bauges et Albert Darvey, conseiller général du canton de Lescheraines.

Visite d’une ferme d’élevage caprin bio à Saint-François de Sales : une agriculture à taille raisonnable doit pouvoir être viable

C’est une jeune agricultrice récemment installée dans cette ferme à Saint-François. Le bâtiment est en grande partie auto-construit afin de réduire les coûts et faire un bâtiment écologique (paille/bois cordé/pisé). Le toit du bâtiment sert de support à de la production électrique solaire et thermique.

Sa production laitière caprine est valorisée par des fromages en vente directe et sous la forme de circuits courts (coopérative de Lescheraines, magasins bio et épiceries dans les Bauges). Cette agriculture biologique se doit de respecter un cahier des charges strict. Cette agricultrice ne s’en plaint pas. Elle regrette, en revanche, que l’agriculture conventionnelle puisse utiliser des intrants chimiques non bio-dégradables sans contrôle ni cahier des charges, y compris pour la propre santé de l’agriculteur.

Pour cette jeune femme, une agriculture de qualité en zone de montagne est possible mais doit passer par une aide globale forfaitaire à l’unité d’exploitation familiale plus importante saluant l’intérêt du maintien d’une population agricole nécessaire en région de montagne. A l’opposé, une aide uniquement à l’hectare pénalise les unités d’exploitation les plus petites alors que ces dernières participent au  maintien d’un peuplement permanent. En effet, l’avenir des Bauges ne peut pas reposer que sur des résidences secondaires ou de ruraux travaillant en ville. Ces » rurbains » ont besoin des agriculteurs et des éleveurs qui entretiennent la nature et qui font tourner les services locaux, commerces et artisans.

Rencontre avec deux forestiers de l’ONF : pour une sylviculture plus respectueuse du patrimoine forestier

La sylviculture est une des composantes majeures de l’économie du massif des Bauges. Depuis quelques années, ces deux forestiers constatent une gestion des forêts soumise à la concurrence internationale qui met en danger le potentiel d’une forêt qui ne se renouvelle que très lentement ; la saison végétative est courte en montagne. Qu’elle soit domaniale ou privée,  la forêt tend à être sur-exploitée pour augmenter le niveau de récoltes afin d’alimenter la filière bois. Comme le souhaite le Président du Conseil d’Administration de l’ONF Hervé Gaymard, cette volonté de rentabilité poussée à l’extrême provoque un mal-être profond chez les forestiers. Ces objectifs de sylviculture intensive pourraient menacer l’avenir de notre ressource forestière en Bauges comme partout en France. Protéger la biodiversité forestière et, en parallèle, dynamiser la filière bois demandent des règles d’exploitation beaucoup plus précises que celles en vigueur actuellement. A terme, on peut s’interroger sur les conséquences des changements climatiques sur la forêt française. Elle est soumise à une pollution de l’air plus importante, des variations de températures plus brutales et des sécheresses à répétition. Pourra-t-elle y résister à terme ?

Echange autour des difficultés du tourisme à vocation sociale : pour un tourisme accessible à tous

L’association de tourisme social VLP Bauges gère 3 centres de vacances soutenus par les collectivités locales. Cette structure, créée dans les années 80, participe au développement du tourisme dans les Bauges. Elle a permis la création et le maintien de 20 emplois équivalents temps plein. Elle fait vivre le commerce et l’artisanat locaux. Elle est aujourd’hui confrontée, comme tous les établissements accueillant du public, à un respect des normes de plus en plus strictes et à une concurrence commerciale très dure à vivre pour ces petites structures. L’association doit faire face en plus à des frais fixes considérables incompressibles tels l’eau, le chauffage électrique (au coût très onéreux en hiver dans cette région de montagne) et les salaires. Durant les mois creux de l’automne la trésorerie est très limite pour faire face à ces charges.

Depuis de nombreuses années, l’Etat se désengage de ce secteur d’activité pourtant nécessaire pour ceux qui peinent à pouvoir partir en vacances faute de moyens financiers. Les collectivités locales des Bauges appelées à la rescousse ne sont pas en capacité de soutenir seules cette activité. Les agglomérations situées en portes du Massif des Bauges, Chambéry, Aix les Bains et Annecy, sont elles aussi sollicitées mais aider des structures telles que VLP ne rentre pas dans leur compétences. VLP se tourne aussi vers le département de la Savoie et vers le Conseil Régional de Rhône-Alpes ; Albert Darvey peut en attester mais cela ne suffit pas à assurer l’équilibre des comptes de ces trois centres.

Après ces trois rencontres je retiens que les Bauges disposent de richesses économiques en matières agricoles, sylvicoles, touristiques et environnementales. Cette région de moyenne montagne est le « poumon vert » des 3 grandes agglomérations situées en piémont du massif. Si le potentiel est réel les difficultés économiques les sont tout autant.

Comme députée de la Savoie je veillerai, en lien avec les acteurs de terrains à promouvoir des projets innovants et cohérents sur les plans économiques, sociaux et environnementaux  :

  • pour  de petites et moyennes exploitations agricoles de qualité en région de montagne, viables et dans le respect de l’environnement,
  • pour une exploitation raisonnée des forêts du massif dans le souci de transmettre ce patrimoine aux générations futures,
  • pour un tourisme qui doit pouvoir encore être social, mutualiste ou associatif alors que tout, dans notre société actuelle, pousse à la rentabilité et à l’hyper concurrence.
  • L’Etat ne peut pas continuer à se désengager et à tout faire reposer sur les collectivités territoriales. Il doit à nouveau faire jouer la solidarité nationale.

 Carole Plassiard-Brunet, candidate pour Europe Ecologie les Verts sur la 4ème circonscription de la Savoie avec Gérard Blanc suppléant

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lettre de campagne n°9 : une école pour assurer la réussite de toutes et tous http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n9-une-ecole-pour-assurer-la-reussite-de-toutes-et-tous/ http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n9-une-ecole-pour-assurer-la-reussite-de-toutes-et-tous/#comments Wed, 30 May 2012 14:24:09 +0000 caroleplassiardbrunet http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/?p=3463 L’école ne va pas bien, vous en doutiez ?

  • 10 ans de non remplacement d’un enseignant sur deux partant à la retraite, autant d’adultes en moins devant nos enfants pour un ministère  qui recrute des enseignants remplaçants sur contrat précaire de vacataire à Pôle Emploi : que penser de cette gestion à la « petite semaine » ?
  • des dispositifs d’aide et de soutien comme les Réseaux d’Aides Spécialisées aux Enfants en Difficultés (RASED) et les Classes d’Intégration Scolaire (CLIS) sans cesse remis en cause par les suppressions de postes et de moyens : comment prendre en charge la grande difficulté scolaire ?
  • des  Auxiliaires de Vie Scolaire chargées de l’accompagnement Individualisé (AVS-I) en nombre insuffisant et qui ne couvrent pas le temps de présence scolaire d’un enfant en situation de handicap : où est la prise en compte du handicap prévue par la loi de 2005 ?
  • des enseignants qui ont vu leur métier évoluer très (trop ?) vite avec des tâches de plus en plus lourdes et des temps de présence de plus en plus importants : quelles doivent être les missions prioritaires des enseignants pour leur permettre de travailler plus sereinement ?
  • des jeunes enseignants qui réussissent leur concours et qui, depuis la rentrée 2011, débutent leur carrière sans formation pédagogique puisque les Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM) ont été supprimés. Cette situation se reproduira en septembre 2012 : quel avenir pour ces jeunes enseignants en difficultés dès leurs premières heures devant des classes ?

Je pourrai comme enseignante multiplier les exemples de ce ministère de l’Education Nationale qui dysfonctionne depuis tant d’années. Pourtant je ne me suis jamais sentie autant impliquée dans la vie de mon établissement et dans les tâches éducatives que je dois accomplir chaque jour.

Carole Plassiard-Brunet

en compagnie de Philippe Meirieu, pédagogue et vice-président écologiste de la Région Rhône-Alpes à la formation tout au long de la vie

Mes propositions pour l’école

  • Une allocation de rentrée scolaire pour le pouvoir d’achat ou pour la grande distribution : pourquoi pas pour nos emplois en France ?

Le Président Hollande se propose de relancer la croissance par la consommation individuelle en accordant, par exemple, une augmentation de 25 % de l’Allocation de Rentrée Scolaire. Cette aide est versée aux familles, sous conditions de ressources, tous les ans pour la rentrée. Dans les faits, cette hausse bénéficie surtout à la grande distribution qui fait fabriquer la plupart de ses produits bon marché hors de France ou d’Europe. C’est donc une aide pour le pouvoir d’achat des familles mais sans effet positif pour nos emplois en France.

Si une partie de cette allocation de rentrée est reversée directement à des coopératives scolaires, dans le primaire comme dans les collèges et les lycées, pour l’achat de fournitures scolaires avec mise à disposition gratuite dans les établissements, c’est alors un marché public soumis à un appel d’offre. Si ces coopératives sont tenues d’intégrer des critères environnementaux et sociaux favorables à une fabrication de proximité, ce sont des emplois en France.

Députée, je me propose de porter cette nouvelle manière d’aider les familles tout en oeuvrant vers une économie solidaire plus créatrice d’emplois.

  • De la « pollution électronique » dans les classes : pourquoi une loi devient-elle nécessaire ?

Nous avons su résister à la pression des cigarettiers et interdire, après bien des tergiversations, l’usage de la cigarette dans les établissements scolaires. Nous devrions agir plus rapidement en ce qui concerne l’usage du téléphone portable.

Le téléphone portable n’est pas un simple téléphone. Il devient à tour de rôle un appareil photo (happy slapping), une mémoire électronique pour des « anti-sèches », une plate-forme de jeux (comme passe-temps pendant le cours parfois) et un lecteur de musiques dans les inter-cours (si possible avec un gros casque où le volume est souvent trop fort et engage la dégradation de l’audition). En aucun cas le téléphone portable améliore la capacité d’écoute de nos jeunes à l’école, il gène même la concentration des élèves tout en surchargeant d’ondes l’espace scolaire. Par ailleurs, les adultes, des professeurs aux personnels de direction, sont souvent en difficultés face à ces jeunes qui peuvent être vindicatifs quand leur portable est confisqué. C’est devenu pour certains d’entre eux une addiction au même titre que l’alcool et la consommation de cannabis.

Certains établissements scolaires commencent à interdire l’usage des téléphones. Il serait courageux que nos députés réfléchissent à cette pollution électronique dans tous les établissements scolaires.

Députée écologiste je porterai cette réflexion.

  • Rendre obligatoire l’école dès 3 ans : les questions à se poser

Une offre éducative de service public est possible et elle est à proposer dès 3 ans en particulier dans les quartiers défavorisés. Mais cette offre doit être progressive et souple pour les familles et adaptée à chaque enfant. Tous ne sont pas forcément prêts à rentrer à l’école dès l’âge de 3 ans. Or à cet âge, c’est le bien-être et le rythme de vie de l’enfant qui priment. Cette offre éducative est alors complémentaire des haltes-garderies, des Centres de Loisirs Associés à l’Ecole (CLAE), de la garde à domicile, des nourrices agrées et des crèches familiales.

Garder cette diversité d’offres de services c’est aussi ne pas imposer un service éducatif unique qui remettrait en cause des emplois qui ont été créés dans les métiers de la petite enfance. Les nourrices agrées fournissent des emplois utiles. Il conviendrait plutôt au législateur d’améliorer le statut des métiers de la petite enfance, y compris celui des nourrices agrées, leur formation continue et la validation de leurs acquis pour leur permettre d’accéder plus tard à d’autres emplois plus qualifiés.

Enfin, en cette période de crise financière sans précédent en Europe depuis les années 1930, il faut s’interroger sur les capacités du budget national à assumer financièrement une école obligatoire avant 6 ans. Commençons par reconstruire ce qui a été détruit depuis 10 ans.

  • L’éducation pour la réussite de toutes et tous, le défi de ces 5 prochaines années de la présidence Hollande et du Parlement

Prévenir le décrochage

Dans la région Rhône-Alpes, plus de 100 000 jeunes de 16 à 25 ans seraient sortis du système scolaire sans formation et sans emploi. 100 000 jeunes à l’échelle de notre région c’est considérable et notre système scolaire laisse sur le bord de la route des filles et des garçons sans avenir possible. Et sans avenir comment eut-on se construire à 16, 18 ou 20 ans ? Ces décrocheurs de la fin de la scolarité obligatoire n’arrivent pas à cette situation d’échec dans leur dernière année d’école : prévenir l’échec est à faire dès le plus jeune âge en lien avec les familles mais aussi les services sociaux et les structures qui portent des projets éducatifs et culturels. Nous luttons ainsi contre la délinquance juvénile.

L’école, le défi des 5 prochaines années

Quelles ambitions ? Quels objectifs ? Quels programmes ? Quels moyens ? Quels rythmes scolaires ? Et finalement pour quels emplois pour nos jeunes quand ils deviendront adultes dans une économie qui évolue très vite et qu’il faudra réinventer avec la nécessaire transition écologique ? Vincent Peillon a devant lui un vaste chantier sur l’école et plus largement sur la formation tout au long de la vie. Seule une concertation de tous pourra permettre d’établir un nouveau contrat éducatif national entre l’Etat, les enseignants et tous les partenaires de l’éducation (les syndicats, les fédérations de parents d’élèves, les associations d’éducation populaire) et les habitants de notre pays.

Carole Plassiard-Brunet, professeur d’histoire-géographie et d’éducation civique, candidate pour Europe Ecologie les Verts sur la 4ème circonscription de la Savoie

Post Scriptum : retrouvez dans Libération du lundi 28 mai la chronique de Gabriel Cohn-Bendit « Monsieur le Ministre de l’Education… » : http://www.liberation.fr/societe/2012/05/27/monsieur-le-ministre-de-l-education_821767

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Lettre de campagne n°8 : mon engagement pour le mandat unique http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n8-mon-engagement-pour-le-mandat-unique/ http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n8-mon-engagement-pour-le-mandat-unique/#comments Mon, 21 May 2012 20:42:07 +0000 caroleplassiardbrunet http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/?p=3347 « Dès qu’il y a des « représentants permanents », l’autorité, l’activité et l’initiative politiques sont enlevées du corps des citoyens pour être mises au corps restreints des « représentants » permanents qui en usent de manière à consolider leur position et à créer des conditions susceptibles d’infléchir, de bien des façons, l’issue des prochaines élections. » Cornelius Castoriadis (1922-1997) dans Domaines de l’Homme.

Grâce aux lois de décentralisation de 1982-1983 les élus locaux ont des missions plus larges mais aussi plus lourdes. Ils bénéficient, en contrepartie, d’indemnités d’élu reconnaissant le temps passé à les assurer.

En cumulant plusieurs mandats, quelque soit la raison invoquée, les élus peuvent difficilement accomplir eux-mêmes toutes les charges inhérentes à ces différents mandats. Ils les délèguent en partie à des salariés et des services ad hoc ou font appel à des entreprises privées qui prennent alors à leur compte la gestion d’équipements publics (traitements des eaux et des déchets, transport collectif, parc de stationnement, restauration scolaire, salle de spectacle etc.). La logique de ces entreprises privées, souvent cotées en bourse, est de faire du profit. A terme, le service rendu au public en pâtit, sur la qualité de la prestation ou sur le tarif pratiqué. Sinon, c’est l’entretien ou la remise à niveau de l’équipement public qui fait défaut.

  • Le mandat unique local, c’est se donner le temps de gérer directement le service public pour le mieux être des habitants.
  • Le mandat unique parlementaire, c’est se consacrer pleinement à l’écoute des citoyens (démocratie participative), se donner les moyens de travailler à l’Assemblée Nationale, en commissions des lois, pour améliorer le fonctionnement de notre République et respecter la mission confiée pour une durée limitée dans le temps par ses électeurs.

Carole Plassiard-Brunet, candidate pour Europe Ecologie les Verts sur la 4ème circonscription de la Savoie avec Gérard Blanc suppléant

Post-Scriptum : A lire dans Libération du mardi 29 mai 2012 la tribune d’Elise Lowy, membre du Bureau exécutif d’Europe Ecologie les Verts « En finir vraiment avec le cumul des mandats ! »: http://www.liberation.fr/politiques/2012/05/28/en-finir-vraiment-avec-le-cumul-des-mandats_821967

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Lettre de campagne n°7 : quelles difficultés et quelles aides pour les personnes handicapées ? http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n7-quelles-difficultes-et-quelles-aides-pour-les-personnes-handicapees/ http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n7-quelles-difficultes-et-quelles-aides-pour-les-personnes-handicapees/#comments Sat, 12 May 2012 20:32:50 +0000 caroleplassiardbrunet http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/?p=3237 Être handicapé cela peut être une situation de fin de vie pour les personnes âgées qui entrent en dépendance mais c’est une vie bouleversée après un problème à la naissance. On peut naître valide et se retrouver handicapé à la suite d’une maladie, d’un accident ou après une intervention chirurgicale. Le handicap c’est toute une vie ou un parcours de vie…

5 millions de personnes handicapées en France, dont 2 millions de personnes à mobilité réduite, 30% des déficiences motrices sont d’origine accidentelle. 800 000 personnes sont allocataires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et 1 actif handicapé sur 3 est au chômage.

Et pendant la campagne présidentielle : en avez-vous entendu beaucoup parler ?

En janvier dernier, l’Association des Paralysés de France (APF) a fait sa tournée des candidats. Eva Joly a tenu à montrer son implication dans la lutte pour l’inclusion des individus : « Ma conception de la politique écologique du handicap se veut avant tout basée sur la solidarité et l’autonomie des personnes. J’ai fait ce choix dans mon programme autour de deux axes: augmenter les ressources allouées aux personnes en difficulté et l’engagement pour une véritable insertion des populations en situation de handicap. »

De 1975 à 2005, le handicap et la loi

C’est en 1975, grâce à Simone Veil, ministre de la Santé, qu’une première loi d’orientation en faveur des personnes handicapées est votée en France, 8 ans après un premier rapport remis au Premier Ministre Pompidou.

Trente ans plus tard, La loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées redéfinit, dans son article 114, la notion de handicap : « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »

Cette loi instaure dans chaque département une Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) qui associe le Conseil Général, les services de l’État, les associations et les organismes de la protection sociale.

Elle réforme l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) dont le montant maximum est de 759,98 € par mois depuis 1er avril 2012. Peuvent se rajouter le complément de ressources à l’AAH et la majoration pour la vie autonome en fonction de la nature du handicap et des besoins de la personne. Pour les enfants il y a l’Allocation pour l’Education d’un Enfant Handicapé (AEEH) dont le montant est cependant moindre.

Le quotidien d’une maman

Nathalie est maman d’une petite fille de 8 ans que nous appellerons Léa. Elle m’explique que tout est compliqué avec un enfant handicapé. Le handicap de Léa n’est pas celui d’un autre enfant même si beaucoup de parents peuvent se retrouver.

Des démarches, ordinaires pour tous les autres parents, ne sont pas simples comme inscrire son enfant à la cantine. La salariée en mairie chargée d’enregistrer le dossier ne peut pas prendre la responsabilité de faire l’inscription. Elle prend l’avis de son supérieur hiérarchique, lequel demande l’autorisation à l’élu en charge de l’éducation. Tout cela prend du temps.

Nathalie évoque ensuite l’accessibilité. Le choix de leur logement s’est fait en fonction de deux critères : l’accès du logement et surtout de l’école de secteur. La loi de 2005 prévoit une accessibilité pour tous les lieux accueillant du public ; en raison du report de l’application de la loi à 2015 certaines mairies font le choix, cynique, de ne rendre accessible qu’un établissement de la ville et c’est donc là que sont scolarisés tous les enfants handicapés de cette commune. Ce lieu unique de scolarisation peut être éloigné du domicile et nécessite un transport adapté (et donc un surcoût et du temps en plus pour les parents). Le choix de l’accessibilité n’est pas forcément le choix de l’humanité se désole Nathalie.

A chaque rentrée scolaire commence une inquiétude : Léa aura-t-elle une Auxiliaire de Vie Scolaire chargée de l’accompagnement Individualisé (AVS-I) ? Sans l’aide d’une tierce personne, sa fille ne peut pas suivre une scolarité que l’on pourrait qualifier de normale chez les autres enfants. Ecrire, se concentrer, suivre certaines activités lui demandent beaucoup d’efforts auxquels se rajoutent se déplacer entre la cour et la salle de classe, aller aux toilettes, s’habiller… Les fonctions de l’AVS-I sont très complexes d’un enfant à l’autre, du jeune très handicapé sur le plan moteur à un autre qui souffre de troubles du comportement : cela nécessite beaucoup de souplesse pour des personnes qui ont un statut précaire, qui sont peu formées et qui ne savent pas si leur contrat d’une année sur l’autre va être reconduit.

Par ailleurs, au début de sa scolarisation en CP sa fille a bénéficié d’une AVS-I de 24 heures, ce qui couvrait à l’époque tout le temps scolaire. Cette année, sous prétexte que sa fille a fait des progrès, et c’est ce qui est vrai dit cette maman, Léa n’a plus que 15 heures de présence de son auxiliaire… sauf que cette baisse imposée par la MDPH s’est faite d’abord pour des raisons budgétaires afin d’affecter des heures à d’autres enfants. 

Nathalie évoque les longs moments de solitude qu’ils ont traversé comme parents au retour de l’hôpital. Toutes les interventions à domicile auprès de sa fille se font en libéral. Au début, face à la lourdeur des soins, le papa de Léa a pris un congé de présence parentale et Nathalie s’est mise à mi-temps. La situation financière a été difficile. Aujourd’hui les parents de Léa touchent l’Allocation pour l’Education d’un Enfant Handicapé (AEEH) de 127€ par mois pour aider à payer ces prises en charge. Quant à une prise en charge par le SESSAD (Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile) Léa est loin d’être prioritaire : deux places par an se libèrent et Léa est 15ème sur la liste d’attente. Tous les ans, Nathalie rappelle pour savoir où en est le dossier de sa fille et tous les ans elle reçoit la même réponse : Patience…

Les deux objets choisis par Nathalie pour la représenter avec sa fille

Nathalie conclut sur le sentiment d’isolement malgré les structures, le manque de moyens, le fait que la MDPH mais aussi l’école cherchent à faire rentrer sa fille dans un parcours éducatif qui n’est pas forcément adapté à la situation de sa fille, comme dernièrement la proposition d’orienter sa fille en CLIS (Classe pour l‘Inclusion en milieu Scolaire). Pour cette maman c’est un sentiment de profonde incompréhension…

Quels engagements comme candidate aux élections législatives et comme députée de la Savoie ?

  • des services, des bâtiments et des transports accessibles à tous pour une France accessible à tous

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Je constate trop souvent que de nombreux endroits restent encore inaccessibles ou peu accessibles, comme le train avec le plus souvent comme seul moyen d’accès un simple lève-charge à fonctionnement manuel et à condition de réserver et d’arriver bien en avance à la gare. Tous les établissements recevant du public (ERP) et les services de transports doivent être accessibles avant 2015 : Députée de la Savoie, je veillerai pour que cette mise aux normes des bâtiments se fasse et pour qu’aucune dérogation ne soit plus accordée.

  • des moyens pérennes et contractualisés pour les MDPH

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Les MDPH sont devenues des « guichets uniques » du handicap. Elles traitent toutes les prises en charges et les prestations des personnes handicapées. Les MDPH sont un réel progrès mais manquent de moyens suffisants pour fonctionner. Les délais de traitement de dossier sont longs pour les handicapés ou leurs aidants quand il s’agit d’acheter du matériel souvent coûteux. Le délais s’allonge quand il faut demander en plus, pour les personnes sous tutelle, l’autorisation d’un juge. Cette solidarité ne peut pas reposer uniquement sur la plus ou moins grande richesse des départements qui financent l’aide sociale. Députée de la Savoie, j’œuvrerai pour un engagement fort de l’État en faveur des MDPH, C’EST à LA NATION D’ASSURER L’AIDE AUX PERSONNES HANDICAPEES.

  • une reconnaissance du handicap tout au long de la vie

Une reconnaissance à tous les âges. Il est inadmissible qu’aujourd’hui plus de 30000 enfants handicapés ne soient pas scolarisés. D’autres ne bénéficient pas d’une AVS-I couvrant tout le temps scolaire. En effet, les AVS-I sont souvent affectés auprès de plusieurs enfants avec un contrat couvrant 20 heures. Députée de la Savoie, je demanderai la réintégration les AVS-I à l’Éducation Nationale et de leur extension aux universités.

Députée, je soutiendrai la politique publique d’incitation d’embauche des salariés handicapés, mais aussi une pénalisation plus forte en cas de non respect de la loi. C’est au législateur de soutenir les Entreprises Adaptées et les Entreprises et Service d’Aide par le Travail par le biais de la commande publique ; députée je m’y emploierai.

Ne pas entrer dans la dépendance commence le plus souvent par la prévention des chutes des personnes âgées et donc la vie dans un logement adapté. Députée de la Savoie, je m’engagerai pour un soutien à la rénovation des logements des personnes âgées. Plus largement j’œuvrerai en faveur d’une politique de prévention des accidents de la vie articulée avec la sécurité routière et la médecine du travail.

Vivre décemment : parce qu’une personne handicapée a souvent des dépenses plus importantes qu’une personne ordinaire il faut se poser la question du montant de l’AAH qui reste à un niveau trop faible aujourd’hui : on vit décemment avec 700 € par mois ? Députée de la Savoie, je m’engagerai vers une revalorisation du montant de l’AAH et la suppression des franchises médicales instaurées sous le Président Sarkozy et qui sont sources d’inégalité entre nos concitoyens.

 

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Au delà des valeurs d’égalité, de fraternité et de solidarité, toutes ces propositions sont créatrices d’emplois de proximité qui participeront à une croissance économique durable et une réduction du chômage.

Carole Plassiard-Brunet, candidate pour Europe Ecologie les Verts sur la 4ème circonscription de la Savoie

suppléant Gérard Blanc

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lettre de campagne n°6 : l’eau de la nature et des hommes, un bien commun en danger http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n6-leau-de-la-nature-et-des-hommes-un-bien-commun-en-danger-2/ http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n6-leau-de-la-nature-et-des-hommes-un-bien-commun-en-danger-2/#comments Tue, 17 Apr 2012 14:30:18 +0000 caroleplassiardbrunet http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/?p=3077

(image prise sur www.developpementdurable.com)

C’est un produit transparent, incolore et inodore utilisé tous les jours et nécessaire à notre vie. Dans les pays développés il suffit de tourner un robinet à l’intérieur des habitations pour y accéder.

L’eau douce représente 3% de l’eau disponible sur Terre (97% en eau de mer). C’est une ressource faible à l’échelle de notre planète et de sa population croissante. Les glaciers constituent d’importantes réserves d’eau douce. Mais avec le réchauffement climatique ces réserves diminuent.

La ressource en eau douce est inégalement répartie dans le temps et dans l’espace : en Asie ou en Afrique des régions peuvent connaître des périodes de grande sécheresse puis recevoir des précipitations abondantes qui provoquent des inondations catastrophiques comme en Thaïlande à l’automne 2011. Avec le dérèglement climatique ces variations sont de plus en plus excessives et deviennent destructrices.

Face à des besoins sans cesse croissants du fait de l’augmentation du niveau de vie de la population sur Terre l’utilisation de l’eau devient un enjeu du monde d’aujourd’hui. Les usages domestiques ne constituent encore que 8% de la consommation totale dans le monde alors que l’agriculture consomme 70% de l’eau douce.

Avril 2012 : une rampe d’irrigation prête à servir pour l’arrosage du maïs (photo personnelle)

L’eau, une marchandise aux mains de grands groupes industriels ?

image David Manise


Quand nous achetons une bouteille d’eau nous payons en moyenne l’eau 200 fois plus chère que celle qui sort du robinet. Est-elle pour autant meilleure ?

Les industriels déploient des trésors d’imagination pour nous vendre la pureté de leur eau en poussant en particulier les mamans à acheter des eaux en bouteilles pour la préparation des biberons. C’est effectivement prudent quand l’eau du robinet est fortement chargée en nitrates et pesticides comme dans les régions d’agriculture intensive de tout l’Ouest de la France. Jusqu’à quand allons-nous tolérer ces pollutions ?

L’eau en bouteilles représente plus de 6 milliards de litres d’eau plate pour 240 000 tonnes de matières plastiques. Les bouteilles sont en fait composées de PolyEthylène Téréphtalate (PET), un dérivé de pétrole brut qui met plus de 500 ans à se dégrader dans la nature. Comme tout produit issu des hydrocarbures les PET ne seraient pas sans danger pour la santé, en particulier chez les enfants en bas âge comme perturbateurs endocriniens. 140 000 tonnes de déchets découlent de cette production, déchets que le consommateur paye : certes, ces bouteilles sont intégrées dans le recyclage mais le coût de l’emballage représente 80 % du prix d’une bouteille vendue. Est-ce raisonnable ?

Le transport des bouteilles n’est pas sans impact. Une bouteille d’eau parcourt en moyenne 300 km. Ne serait-il pas possible de passer à des circuits plus courts ?

L’eau du robinet : quand les écologistes s’en mêlent à Grenoble !

Avant 1989, le service public de l’eau potable de Grenoble est en régie municipale. A. Carignon, maire de Grenoble (RPR), décide alors de vendre l’eau à une filiale de la Lyonnaise des Eaux. Dans la ville, les écologistes avec l’association « Eau Secours » organisent la résistance à cette privatisation, qui se traduit par de très fortes augmentations des factures. R. Avrillier, élu écologiste, engage un travail d’élucidation des volontés cachées de cette privatisation. Il dépose des recours au tribunal administratif, puis au Conseil d’État contre la délibération de privatisation. Les révélations des écologistes, puis de la justice, démontrent tout un système de corruption organisé à Grenoble.

En 1995, lors des élections municipales, le retour en régie municipale de l’eau est l’une des promesses majeures du programme de la liste de gauche et des écologistes du second tour. Mais, juste après l’élection le maire socialiste, M. Destot recule et veut conserver les contrats issus de la corruption en transformant la COGESE en société d’économie mixte (SEM). Les élus écologistes de la majorité municipale, des écologistes et l’association « Eau Secours » contestent de nouveau ce montage et le font annuler par la justice administrative. Le Conseil d’État fait de même avec la délibération de privatisation. Le maire PS est contraint de revenir en régie directe.

En 2000, les élus écologistes mettent en place la nouvelle régie à personnalité morale et autonomie financière. L’eau de Grenoble est enfin sortie des griffes d’une multinationale, elle est parmi les moins chères de France. Son réseau est désormais l’un des mieux entretenus.

Conserver la gestion de l’eau en régie directe est l’un des combats majeurs des écologistes.

Contribution réalisée à l’aide de Vincent Comparat, ancien administrateur de la Régie des Eaux de Grenoble

L’eau en Savoie : un attrait fort mais une ressource très sollicitée

Le lac du Bourget à l’embouchure de la Leysse (image www.123savoie.com)

L’alimentation en eau potable, l’irrigation agricole, la production de neige de culture sont autant d’usages qui cohabitent en Savoie et qui peuvent se faire concurrence. Certains équipements sont surdimensionnés dans les stations de sport d’hiver pour faire face aux pointes touristiques, d’autres sont de très haute technologie comme la station de traitement des eaux usées de Chambéry Métropole mais d’un coût énergétique élevé. Ces équilibres sont fragiles.

Sur le plateau des Bauges, c’est l’approvisionnement en eau en terrain calcaire, et donc karstique, qui pose problème avec un déficit de précipitations. La Savoie, comme la plupart des départements de montagnes en France, est en situation de château d’eau. Cela risque de changer avec le réchauffement climatique et une tendance à la continentalisation du climat de montagne : plus froid et plus sec en hiver, plus chaud en été avec des périodes de sécheresse. Cette possible évolution est préoccupante.

La qualité des eaux des lacs et rivières de Savoie pose problème. Cinq rivières savoyardes, la Leysse, l’Erier, le Coisetan, le Tillet et le Gelon, sont officiellement polluées par les PolyChoroBiphényles (PCB). Cette substance toxique et non dégradable est utilisée dans les transformateurs jusqu’au milieu des années 80. Son usage est interdit en France en 1987. Les PCB contribuent pour encore très longtemps à la pollution de nos cours d’eau. Elle ne se voit pas, elle est inodore mais bien réelle puisque la consommation des poissons de rivières est interdite sur tout le bassin du Rhône, dont font partie la plupart de nos cours d’eau savoyards.

Ce que propose Europe Ecologie Les Verts

  • Le retour à la gestion directe de l’eau dans toutes les collectivités locales : l’eau est un bien public.
  • Le traitement des eaux usées par des équipements moins gourmands en énergie et en produits chimiques pour limiter l’industrialisation de la gestion de l’eau et son accaparement par des grands groupes privés.

C’est parce que l’approvisionnement en eau potable et le retraitement des eaux usées représentent des investissements lourds pour les communes ou les communautés de communes que ces dernières sont tentées de passer à une délégation de service à des grands groupes industriels. L’État dans une nouvelle politique de décentralisation doit aider les collectivités à s’engager dans la reprise en régie directe de la distribution et du traitement de l’eau.

  • La tarification sociale de l’eau encadrée par une loi pour que payer les factures d’eau comme celles du chauffage et de l’électricité ne soit plus un problème.

Les élus écologistes ont porté ce projet qu’ils ont fait adopter à Chambéry Métropole. C’est désormais par la loi qu’il faut favoriser une tarification différenciée de l’eau partout en France.

  • La réduction de notre consommation en eau douce potable

Le fait qu’il pleuve moins et qu’il fasse plus chaud (et donc plus d’évaporation) pose des problèmes pour la recharge des nappes. Il faut donc limiter au maximum nos prélèvements tout en luttant contre le réchauffement climatique, les deux sont liés.

  • La diminution de façon drastique de toutes les pollutions

Les contrats de bassins successifs sur le bassin versant du Lac du Bourget, de 2003 à 2018, prévoient d’accompagner les collectivités vers le « zéro pesticide ». Chambéry est passé de 350 litres à moins de 20 litres entre 2007 et 2011. Sur Chambéry, les entreprises sont accompagnées pour réaliser des installations de pré-traitement et diminuer leurs rejets à la station d’épuration. Deux zones, le bassin du Bourget et la Combe de Savoie, sont classées comme prioritaires pour la lutte contre les pollutions phytosanitaires, là où vivent une grande partie de la population savoyarde.

Cet accompagnement doit renforcer le principe pollueur/payeur en allégeant la fiscalité des entreprises industrielles et des agriculteurs qui s’engagent à réduire leurs rejets et à moins consommer d’eau et en augmentant la fiscalité des grands consommateurs et pollueurs. Dominique Voynet, ministre de l’environnement et membre des Verts, a eu le courage de présenter ce principe de pollueur/payeur dès 2001 avec la loi sur l’eau.

 

Un printemps 2012 jaune et vert aux couleurs d’Europe Écologie les Verts

(photo personnelle)

Comme écologistes nous voulons que ce principe soit réellement mis en oeuvre. Un futur groupe Europe Écologie Les Verts à l’Assemblée Nationale, comme il en existe déjà un au Sénat, devrait nous permettre d’aller plus systématiquement dans ce sens. Le développement que nous voulons durable passe par des mesures responsables : l’eau que nous protégeons aujourd’hui sera l’eau que nous allons léguer à nos enfants.

C’est ce combat que EELV et moi-même menons pour vivre mieux aujourd’hui et demain.

Carole Plassiard-Brunet candidate EELV sur la 4ème circonscription de la Savoie avec Gérard Blanc suppléant

dimanches 10 et 17 juin 2012

 

 


 


 


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http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n6-leau-de-la-nature-et-des-hommes-un-bien-commun-en-danger-2/feed/ 0
lettre de campagne n°5 : l’écologie, penser globalement et agir localement http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n5-lecologie-penser-globalement-et-agir-localement/ http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n5-lecologie-penser-globalement-et-agir-localement/#comments Sun, 08 Apr 2012 17:53:09 +0000 caroleplassiardbrunet http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/?p=2980 Penser globalement les questions sur le transport et l’énergie …

image prise sur ferroutage.com

Le transport

Pendant que certains rêvent à une nouvelle Ligne Grande Vitesse (LGV) entre Lyon et Turin empruntant un tunnel de piémont et assortie de la possibilité d’un ferroutage nécessitant de creuser plusieurs tunnels supplémentaires, notre réseau ferré est progressivement délaissé par les entreprises.

Pourquoi ? Parce que nous ne nous opposons pas à l’évolution de la capacité des camions. Les entreprises de transport routier, dont celles qui sont des filiales de la SNCF elle-même, s’équipent d’engins de plus en plus performants, en particulier les remorques à triple essieux, rendant peu attractif le transport par train. Basculer ces camions sur rail obligerait à reprendre les 3/4 de notre réseau ferré qui n’est pas au gabarit européen nécessaire pour ce faire. En outre, si nous continuons à privilégier la circulation des TGV sur des lignes LGV qui coûtent très chères en investissement et en entretien, la remise à niveau du réseau ferré classique apparaît alors hors d’atteinte financière. Nous n’aurons jamais la capacité de mener les deux de front et surtout pas en période de crise économique !

Nous donnons l’impression d’agir sur le fret par train comme nous avons agi sur le transport fluvial en reculant sur les investissements qui sont nécessaires. La Seine, la Moselle, le Rhin et le Rhône ne sont plus connectés entre eux que par des canaux au gabarit désuet datant de la fin du XIXème siècle. L’Allemagne a fait le choix de relier le Rhin, le Danube et l’Elbe par des voies navigables accessibles aux péniches et aux barges circulant actuellement en Europe.

L’énergie

Face à l’urgence climatique, nous devons initier à l’échelle de la France comme de l’Europe, et notre parti s’appelle justement Europe Ecologie les Verts, une véritable politique sur les questions de l’énergie et des transports autour des axes suivants :

Une relocalisation de notre production, en particulier agricole.

Soyons raisonnable, nous ne pouvons pas continuer de manger en plein hiver des poires d’Argentine au prix de vente moins élevé que celles produites en France : ce sont des productions transportées depuis l’autre bout de la planète. Elles sont vendues à ce prix en grande partie parce que les salariés agricoles en Argentine touchent un salaire dérisoire. D’autre part, les transports aérien et maritime bénéficient d’un carburant non fiscalisé depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Sans se priver, notre alimentation devrait être plus locale et saisonnière de manière à privilégier les circuits agricoles courts dont le coût énergétique du transport est bien moindre. C’est garantir ainsi le maintien de l’emploi agricole en France.

Une réforme du système des Certificats d’Economie d’Energie pour les appareillages domestiques et industriels de manière à ce qu’ils soient moins gourmands en énergie pour un coût d’utilisation moins élevé. C’est une réelle économie du quotidien pour tous.

Une aide à la rénovation de logements pour arriver aux normes Bâtiment Basse Consommation (BBC). C’est avant tout dépenser moins en hiver pour se chauffer et moins en été pour climatiser. C’est aussi de l’emploi local supplémentaire pour la mise aux normes.

Ces dispositifs ont un coût. Par exemple, les sommes à consacrer au secteur du bâtiment pour la rénovation devraient passer d’environ 2 milliards d’euros actuellement chaque année à 10 milliards annuellement en 2020. Cela pourrait être assuré à la fois par les recettes générées par la création d’activité (rentrée supérieure de TVA) et de l’emploi (réduction du coût du chômage) et par des dépenses moindres (réduction des factures énergétiques de tous, collectivités, entreprises et particuliers).

Retrouvez la position d’Eva Joly sur l’énergie en allant sur le lien : http://evajoly2012.fr/2012/04/02/reponse-deva-joly-au-reseau-action-climat/

et agir localement

 L’exemplarité de la position du groupe des élus écologistes à la Région-Rhône-Alpes quand ces derniers élus refusent la proposition de J-J Queyranne en dessous du protocole de Kyoto !

carte extraite du site du site de l’Observatoire de l’Air de Rhône-Alpes :

vous reconnaissez Chambéry ?

Cette carte montre pour tout ce qui est en rouge, rouge foncé et noire une concentration trop élevée en dioxyde d’azote. (NO2). Or le dioxyde d’azote présente une coloration brunâtre et une odeur âcre assez désagréable. C’est une des odeurs que l’on perçoit dans les rues polluées par la circulation automobile en particulier le diesel. Le dioxyde d’azote se dissout dans l’eau et forme de l’acide nitrique qui est un poison pour les organismes vivants. En effet l’inhalation de dioxyde d’azote donne une réaction instantanée avec l’eau de la muqueuse interne des poumons qui conduit à la production d’acide nitrique: chez les asthmatiques, cet acide augmente la fréquence et la gravité des crises, chez l’enfant, il favorise les infections pulmonaires. Pour tous il facilite la sensibilité aux allergènes, dont les pollens au printemps. C’est enfin ce même acide nitrique qui est responsable de l’acidité des pluies.

Le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) est un scénario à l’horizon 2050 pour lutter contre le dérèglement climatique. Il est co-élaboré par l’Etat et la Région Rhône-Alpes. Benoît Leclair, vice président EELV à l’énergie et au climat, a, avec les élus écologistes, activement participé à son amélioration.

Toutefois, la proposition faite à l’assemblée régionale n’a été pas à la hauteur des enjeux environnementaux : avec un objectif à 62% de réduction des gaz à effet de serre en 2050, nous sommes très en dessous des – 75 % fixés dès 2005 par la loi. Et encore plus loin de la réduction de – 80 % promise en 2010 lors des dernières élections régionales !

Vendredi 30 mars 2012 le groupe EELV a donc demandé le report de ce texte pour deux raisons. D’une part ce texte régional peut être amélioré rapidement si on s’en donne les moyens. D’autre part les prochaines élections laissent espérer une alternance au sommet de l’Etat et donc un appui supplémentaire pour l’améliorer.

Cependant, Jean-Jacques Queyranne, président socialiste de la Région Rhône-Alpes, a maintenu à l’ordre du jour ce schéma très en dessous des objectifs du protocole de Kyoto. Il était impossible pour les écologistes d’engager la Région dans un tel scénario. Benoît Leclair a fait son travail de membre de l’exécutif régional en présentant le schéma. Mais fidèle à ses convictions, il a suivi son groupe écologiste en votant contre. Après un débat sur le fond, les esprits se sont échauffés quand la droite a fait connaître son intention de voter elle aussi contre le texte. «La position de Benoît Leclair, d’une rigueur et d’une intégrité absolue, était à la mesure de la circonstance. Elle a dérangé les socialistes, les radicaux et l’UMP pour qui aucune voix dissonante ne doit se faire entendre, même quand il s’agit d’adopter des politiques au rabais», explique Alexandra Cusey, co-présidente du groupe écologiste à la région Rhône-Alpes.

Au final, le fait d’avoir repoussé cette délibération va permettre de rediscuter rapidement un Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) répondant réellement aux enjeux du défi climatique en Rhône-Alpes.

Retrouvez l’intervention de Benoît Leclair sur le lien suivant http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=m75fYM1_SoQ


Comme candidate d’Europe Ecologie les Verts aux élections législatives sur la 4ème circonscription de la Savoie je soutiens la position prise le vendredi 30 mars 2012 par le groupe écologiste au Conseil Régional de Rhône-Alpes.

Comme candidate à ces mêmes élections législatives, je me pose les questions suivantes :

  • Faudra-t-il attendre la pénurie des hydrocarbures pour mener une véritable politique des transports et de l’énergie ?

  • Pouvons-nous encore croire que les candidats Hollande et Mélenchon, deux « rescapés » de l’époque Jospin qui a brillé par son absence de volonté dans ces domaines, reprendront et mettront en application nos propositions ?

    Il n’est jamais trop tard pour bien faire :

    votons et faisons voter Eva Joly le 22 avril pour faire entendre la voix des écologistes.

Carole Plassiard-Brunet

candidate EELV sur la 4ème circonscription de la Savoie, dimanches 10 et 17 juin 2012

 

 

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Lettre de campagne n°4 : réunion de l’équipe de campagne et appel aux dons http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n4/ http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n4/#comments Fri, 23 Mar 2012 21:05:45 +0000 caroleplassiardbrunet http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/?p=1601 Bonjour à toutes et tous,

Je souhaiterai qu’une équipe de campagne se mette en place aux lendemains du premier tour des élections présidentielles. Pour ce faire retrouvons-nous autour d’un repas partagé de type auberge espagnole à la mode chambérienne vendredi 30 mars au 45 rue Dacquin à Chambéry à partir de 19h00.

Vous trouverez aussi sur la partie droite de ce blog sous la forme d’un petit porte-monnaie rouge et vert mon appel aux dons pour l’association de financement de ma campagne électorale sur la 4ème circonscription de la Savoie : se présenter à une élection engendre des frais. C’est un engagement fort dans une vie militante et mon engagement se fait avant-tout, jusqu’à présent, sur des fonds personnels. Je ne ferai probablement pas d’emprunt bancaire et j’ai besoin de votre aide pour financer cette campagne.

Téléchargez mon appel aux dons au format PDF : http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/files/2012/03/collecte-de-dons.pdf

Complétez ce document qui est à renvoyer accompagné de votre don à l’ordre de l’AFE de Carole Plassiard-Brunet à l’adresse suivante : AFE de Carole Plassiard-Brunet 179 rue Marcoz 7300 Chambéry

Je rappelle que tous les dons à un(e) candidat(e), comme à un parti politique, font bénéficier en retour d’une réduction d’impôt qui équivaut à 66% des sommes versées dans la limite de 20% du revenu imposable. Le plafond pour chaque candidat la somme versée par un même donateur ne peut dépasser avec de 4600 € par élection.

 Par avance, merci pour votre aide, qu’elle soit amicale, militante ou financière.

Carole Plassiard-Brunet,

candidate EELV aux législatives sur la 4ème circonscription de la Savoie,

dimanches 10 et 17 juin 2012

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http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n4/feed/ 0
lettre de campagne n°3 : sortir du nucléaire http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/779/ http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/779/#comments Sun, 18 Mar 2012 20:17:53 +0000 caroleplassiardbrunet http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/?p=779

la centrale nucléaire du Bugey

samedi 16 mars 2012

Pourquoi la France doit-elle sortir du nucléaire ?

Bonjour à toutes et tous,

Il y a une semaine, c’était le 1er anniversaire du tremblement de terre et du tsunami au Japon. Ces deux aléas conjugués expliquent la catastrophe nucléaire de Fukushima.

Triste anniversaire, forcément.

Dimanche 11 mars 2012, 60 000 personnes se sont données rendez-vous pour une chaîne humaine de 230 kilomètres, entre Lyon et Avignon. Europe Écologie Région Savoie (www.savoie.eelv.fr) était présent. Plusieurs bus ont été affrétés au départ de Chambéry, Annecy et Annemasse par le réseau Sortir du Nucléaire (http://www.sortirdunucleaire.org/).

la chaîne humaine contre le nucléaire du dimanche 11 mars 2012

Dans le département de la Savoie, il n’y a pas de centrale nucléaire. Mais celle du Bugey jouxte notre département : ce sont 4 réacteurs sous vent d’Ouest qui, en cas d’accident, sont à moins de 50 km de Chambéry.

Nous sommes tous concernés par les risques nucléaires : la région Rhône-Alpes est la plus nucléarisée d’Europe avec 4 centrales et 14 réacteurs nucléaires dans une région peuplée de plus 6 millions d’habitants : devons-nous continuer éternellement à vivre avec ce risque ?Forte de 58 réacteurs la France est le deuxième pays au monde possédant le plus de centrales derrière les États-Unis mais pour une superficie 16 fois moindre ! Triste classement, évidemment.

Cette histoire française d’une électricité à 75% d’origine nucléaire date des années 70 où le progrès passe par une politique de grands investissements pour se déplacer plus vite (a utoroutes, lignes TGV, aéroports…). Dans le même temps, les ménages s’équipent de façon importante d’appareils domestiques nécessitant de consommer encore plus d’énergie électrique. Le programme nucléaire civil, initié sous De Gaulle puis développé massivement par les Présidents Pompidou et Giscard d’Estaing, favorise cette électrification de la vie quotidienne des Français. Le prétexte invoqué face aux oppositions de l’époque est que le nucléaire civile apporte à la France une indépendance énergétique justifiée par le 1er choc pétrolier de 1973. Pour quelle indépendance énergétique 40 ans plus tard ? La France dépend moins du pétrole acheté à l’étranger pour sa production d’électricité mais importe de l’uranium de pays peu sûrs comme le Mali et le Kazakhstan puisque les gisements d’uranium du sous-sol français sont déjà épuisés. Le « rêve français » du surgénérateur s’est évanoui… mais le spectre de l’EPR apparaît. Triste évolution, finalement.

Et que dire des déchets dont des scientifiques nous assurent depuis 40 ans qu’ils trouveront bien la solution pour les traiter un jour… Mais quand ?

Sortir du nucléaire est possible.

  • Évitons de gaspiller des moyens financiers en prolongeant de façon hasardeuse la vie de centrales nucléaires vieillissantes. Notre dette publique en dépend.
  • Arrêtons les investissements dans de nouvelles centrales type EPR qui intéressent les grands groupes du BTP mais qui ne créent des emplois que le temps d’une construction d’une centrale. Ces investissements démesurés se font au détriment de ceux nécessaires dans les énergies renouvelables créatrices d’emplois à plus long terme. L’Allemagne, qui sert de modèle à notre président sortant, a décidé en 2011 de sortir du nucléaire : pourquoi pas nous, la France !
  • Engageons-nous dans une politique efficace d’isolation, à commencer par l’habitat social. Aujourd’hui 4 millions de foyers, soit près de 8 millions der personnes, sont en précarité énergétique : doit-on accepter cette situation alors qu’il est possible de réduire les factures des ménages ?
  • Développons les énergies du soleil, de l’eau et du vent qui sont, pour une planète de 7 milliards d’êtres humains, les seules énergies véritablement renouvelables et durables aussi bien pour nous que pour les générations à venir. Des pays de l’Europe du Nord tels que l’Allemagne et le Danemark nous montrent la voie dans ce domaine.
  • Cliquez sur http://evajoly2012.fr/files/2012/02/fukushima.pdf afin de lire les propositions d’Europe Écologie les Verts sur la transition énergétique.

  • Venez aussi assister jeudi 22 mars à la salle des Conventions (Parc des Expositions de Chambéry) à 20h00 à la conférence de Thierry Salomon coauteur (avec Marc Jedliczka et Yves Marignac) du manifeste NégaWatt : réussir la transition énergétique. 
  • Action organisée par l’ASDER, entrée gratuite sur inscription sur www.asder.asso.fr/agenda ou 04 79 85 88 50. J’y serai.
  •  Lisez L’avenir énergétique : cartes sur table de J.-M. Chevalier, M. Derdevet et P. Geoffron (édition Folio actuel, 2011, 7€)r

Mon agenda de candidate aux élections législatives

sur la 4ème circonscription de la Savoie

est sur mon site de campagne :

http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr

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http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/779/feed/ 0
Lettre de campagne n°2: d’Olympe de Gouges à Eva Joly http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n2/ http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n2/#comments Thu, 15 Mar 2012 09:52:47 +0000 caroleplassiardbrunet http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/?p=348 Bonjour à toutes et tous,

 

A l’occasion de cette journée internationale des droits de la femme, je voudrai commencer par rappeler ce qu’écrivait Olympe de Gouges en 1791 dans l’article 1er de sa déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : «  La Femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune ». Femme de conviction et féministe bien avant que ce terme n’existe, Olympe de Gouges aurait prononcé par ailleurs les phrases suivantes peu de temps avant d’être guillotinée : « […] Souvenez-vous de l’action que j’ai menée en faveur des femmes ! Je suis certaine qu’elles triompheront un jour ! ».

Nous ne sommes plus des Olympe de Gouges et pourtant plus de 200 ans après la Révolution Française nous sommes encore à parler des inégalités dont sont encore victimes les femmes dans leur quotidien et dans leur vie professionnelle. Pour vous en convaincre si nécessaire téléchargez le carnet de vaccination contre le sexisme ordinaire http://evajoly2012.fr/files/2012/02/sexisme.pdf.

Vous pouvez aussi écouter une des interventions d’Eva Joly ce matin sur Europe 1 :

http://www.europe1.fr/Politique/Eva-Joly-si-vous-etes-elue-presidente-980119/.

Carole Plassiard-Brunet

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http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n2/feed/ 0
Lettre de campagne n°1 : prise de contact http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n1/ http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/lettre-de-campagne-n1/#comments Thu, 15 Mar 2012 09:39:01 +0000 caroleplassiardbrunet http://caroleplassiardbrunet.eelv-legislatives.fr/?p=342 Bonjour à toutes et tous,

Je fais le point avec vous sur le début de ma campagne des Législatives dans la 4ème circonscription de la Savoie.

Mon association de financement électorale est en cours de finalisation : c’est le nerf de la « guerre ». Le bureau de l’association est constitué, les statuts sont rédigés et sont en cours de relecture par les futurs membres du bureau avant un dépôt en Préfecture de Savoie la semaine prochaine. Je réfléchis aussi en ce moment à mon futur budget de campagne. Cette première étape est peut-être longue mais concevoir un budget permet aussi de réfléchir à ce que nous allons faire comme candidats.

Une première présentation de ma candidature sur la 4ème circonscription en Savoie est sur le site d’EELV région Savoie (http://savoie.eelv.fr/elections/elections-legislatives-des-10-et-17-juin-2012/73-4/). C’est le document que je vous ai envoyé en PDF la semaine dernière et vous pouvez le diffuser en attendant la mise en place de mon site web de campagne.

Il nous faut engager une deuxième étape : une équipe de campagne pour la 4ème circonscription de Savoie. Nous vous sollicitons donc pour constituer cette équipe de campagne. Il nous faut, en effet, des relais dans chaque canton avec des personnes prêts à relayer ma campagne et éventuellement nous accueillir pour animer une réunion chez elles.

Concernant la mise en place de mon site web de campagne, j’attends du National son ouverture. Il faudra aussi alimenter ce site régulièrement, autrement que par des textes et des photos de campagne avec des points de vue des militants et ceux des habitants. Cette campagne aux législatives doit être la campagne de tous sur la 4ème circonscription et pas seulement celle d’une candidate et de son suppléant. Merci de nous rejoindre.

Carole Plassiard-Brunet

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