vous pouvez à présent me retrouver sur mon site personnel et permanent :

http://www.bernardjomier.eelv.fr

Merci de votre fidélité.

Bernard Jomier

MERCI

Bernard JOMIER candidat d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) et Aurélie SOLANS, suppléante, remercient les 4009 électeurs et électrices qui leur ont accordé leur confiance le 10 juin. Avec 11,12% des suffrages exprimés c’est le meilleur résultat des écologistes à une élection législative dans le 19eme. Ce résultat nous encourage à travailler toujours plus au service des habitant-e-s pour vivre mieux dans notre arrondissement.

Lettre ouverte aux électeurs et électrices du 19^e arrondissement

Madame, Monsieur,

Dimanche 10 Juin, vous allez voter pour choisir un député pour le 19e arrondissement.

Je veux vous dire la réalité simplement.

Nous savons tous que les temps sont difficiles et exigent un engagement total des parlementaires pour trouver avec vous des moyens de vivre mieux et de lutter contre les inégalités.

Dans une circonscription où François Hollande a recueilli plus de 67% des voix au second tour de l’élection présidentielle, seul un candidat de la majorité présidentielle (PS ou Europe-Ecologie) peut être élu député.

Dans le 19e, la droite recueille peu de suffrages et moins encore l’extrême-droite. Il n’y a aucun risque d’un 21 avril dans notre circonscription.

Pour donner de la force au changement, le choix peut donc se résumer ainsi :

reconduire le député sortant Jean-Christophe Cambadélis, absent de l’Assemblée nationale et du 19eme arrondissement ou élire un député membre de la majorité présidentielle et écologiste qui vit et travaille dans votre arrondissement : Bernard Jomier

Tout au long de la campagne, sur les marchés, dans vos immeubles, lors des rencontres associatives, je vous ai entendus très nombreux espérer un nouveau député pour le 19e porteur de solutions d’avenir pour l’emploi, l’éducation, le logement, la santé ou le vivre-ensemble.

Dans quelques jours, cet espoir peut se concrétiser.

Si vous m’accordez votre confiance au 1er tour le dimanche 10 juin, je suis le seul qui peut être élu député au 2^nd tour face au sortant. La nouvelle majorité présidentielle et le 19^e pourront alors compter sur un élu actif, présent et crédible. Un élu pour le changement.

Votre voix comptera et pèsera dimanche 10 Juin pour renouveler le député du 19e  arrondissement après 25 ans de mandat.

Je compte sur vous et vous remercie de votre confiance.

Bernard JOMIER

Candidat aux élections législatives des 10 et 17 juin 2012

19eme arrdt – 16e circonscription

La fonction d’un député, c’est de participer à l’élaboration des lois.

Il doit rendre compte de son activité aux habitants de sa circonscription et rester à l’écoute de la société et de ses aspirations. Cela manque aujourd’hui cruellement dans notre circonscription. C’est pourquoi je propose la mise en place d’un nouveau pacte civique pour faire revenir l’Assemblée Nationale dans le 19e et pour faire revenir le 19e au sein de l’Assemblée Nationale.

Député du 19e, je mettrai en place un Panel citoyen, composé d’électeurs et de représentants d’associations tirés au sort, auquel je soumettrai mon activité parlementaire. Je serai à l’écoute des problèmes d’ordre local ou plus général qu’il voudra aborder. Je travaillerai avec lui à l’élaboration de propositions que je porterai jusque dans l’hémicycle.

Député du 19 e, je réserverai chaque semaine une journée que je passerai dans ma permanence ou sur le terrain, à la rencontre de toutes celles et de tous ceux qui font et qui vivent le 19e.

Député du 19e, j’assurerai la transparence sur mes activités, mes moyens et mon équipe, via des bilans de mandat annuels et mon site internet, sur lequel seront indiqués notamment le montant de mes indemnités et la répartition précise des ressources.

Avec l’interdiction de la vente à la découpe, «les écologistes proposent de limiter la possibilité pour un propriétaire de donner congé aux locataires». «Comme en Allemagne, les propriétaires seraient alors contraints de vendre leur logement encore occupé», expliquent les élus EELV Karima Delli (députée européenne),René Dutrey (conseiller de Paris), Bernard Jomier (conseiller du XIX^earrondissement) et Joël Labbé, sénateur.

Le groupe écologiste du Sénat a déposé jeudi 22 mars une proposition de loi visant  à interdire les ventes à la découpe.

La crise du logement continue de sévir, entraînant exclusion et drames humains. Le logement est devenu un simple produit sur le marché des grandes villes de France, qui se sont transformées en vaste Monopoly. Des spéculateurs de tout poil jouent sur sa valeur, au prix de l’exclusion d’une partie de plus en plus importante de la population.

Depuis la fin des années 1990, les locataires d’immeubles appartenant aux fameux «zinzins» (investisseurs institutionnels tels que sociétés d’assurances, banques, mutuelles ou sociétés foncières) subissent de plein fouet les cessions massives de ces biens, appartement par appartement, considérés alors comme de simples actifs financiers. Par une vente à la découpe, le propriétaire d’un immeuble peut en effet vendre en plusieurs lots son bien pour réaliser de juteuses plus-values. Les familles de locataires, si elles se révèlent incapables de racheter leur propre logement, se retrouvent ainsi évincées d’un habitat occupé parfois depuis des dizaines d’années.

Cette vague de déstockage affecte toutes les grandes villes de France: en 2008, la vente de logements occupés représente plus de 15% des transactions à Toulouse, Bordeaux et Strasbourg, tandis que 56 000 logements ont été touchés à Paris entre 1995 et 2004. Et les scandales se succèdent: de l’opération de cession de l’avenue de la République à Marseille, où 1 250 logements sont rachetés puis découpés par le fonds d’investissement Lone Star, à la vente d’un ensemble d’immeubles pour 42 000 m² dans le quartier de la Presqu’île à Lyon par le groupe américain Cargill. Aujourd’hui, à Paris, le groupe Gecina se sépare en bloc de 1 200 logements dans les X^e, XII^e, XIII^e, XIV^e, XV^e et XIX^earrondissements de Paris. Cette opération concerne à elle seule plus de 3 000 personnes.

En France, les ventes à la découpe ont donc déjà entraîné l’expulsion de leur logement de plusieurs dizaines de milliers de locataires.

Face à ces dérives, l’action publique est bien souvent vaine: d’une part l’outil municipal de préemption, qui permet l’achat par la collectivité des logements menacés, se révèle insuffisant au regard des montants des ventes mises en jeu; et d’autre part, les multiples évolutions législatives et réglementaires ont érigé un dispositif  de protection du locataire qui reste inefficace pour garantir le maintien sur place ou le relogement des ménages à un niveau de loyer comparable.

Dès lors, les écologistes proposent de limiter la possibilité pour un propriétaire de donner congé au locataire. Seuls motifs autorisés: reprise du logement par le propriétaire pour y habiter, ou pour le céder à ses descendants ou ascendants. En revanche, le congé du locataire pour vente, uniquement fondé par la perspective du profit, serait supprimé. Comme dans beaucoup de pays européens, dont l’Allemagne, les propriétaires seraient alors contraints de vendre leur logement encore occupé. Les locataires seraient beaucoup mieux sécurisés dans leur bail. Mais surtout, l’effet inflationniste du congé vente, du fait du changement de locataire, et donc, de l’augmentation du loyer, s’en trouverait strictement limité.

Après avoir proposé la loi pour l’encadrement des loyers dans les centres villes, les écologistes ont déposé cette loi au Sénat visant à interdire les ventes à la découpe. Nous souhaitons, par une série de propositions concrètes, donner à la gauche les outils pour apporter une solution durable au problème du logement dans notre pays. Les échéances électorales à venir permettront peut-être une alternance à l’Assemblée nationale. Les écologistes continueront de se battre pour rappeler que le logement n’est pas une marchandise. Il représente un bien essentiel à chacun pour pouvoir construire sa vie. Et à ce titre il doit être extrait de la  simple logique de marché.