Bénédicte Monville - De Cecco » Journal d’une candidate http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr Circonscription 77-01 Wed, 20 Jun 2012 20:09:28 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.4.2 Soutien aux enfants de Rubelles http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/soutien-aux-enfants-de-rubelles/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/soutien-aux-enfants-de-rubelles/#comments Mon, 30 Apr 2012 20:48:39 +0000 benedictemonvilledececco http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=5182 Tous les enfants ont le droit d’aller à l’école.

Depuis plusieurs mois la mairie de Rubelles refuse d’inscrire à l’école les enfants des familles étrangères logées en hébergement d’urgence dans les hôtels de la commune.

Plusieurs organisations appellent à

un rassemblement et à une conférence de presse

devant l’école Claudine Fabrici,

rue Trois Moulin, 77950 Rubelles

jeudi 3 mai à 8h15

Voir le communiqué de presse en cliquant sur le lien ci-dessous :

CP Rubelles 27 04 12

Signez la pétition :

http://www.educationsansfrontieres.org/?page=article&id_article=42681

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Bénédicte Monville, candidate EELV aux élections législatives « Ré-inventer une manière de vivre mieux » http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/benedicte-monville-candidate-eelv-aux-elections-legislatives-re-inventer-une-maniere-de-vivre-mieux/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/benedicte-monville-candidate-eelv-aux-elections-legislatives-re-inventer-une-maniere-de-vivre-mieux/#comments Tue, 24 Apr 2012 21:44:32 +0000 benedictemonvilledececco http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=5152 Voici l’article que La République de Seine-et-Marne a consacré à ma candidature lundi 23 avril 2012 (http://www.larepublique77.fr/)

 

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Jeudi 19 avril 2012 : La mort est dans le pré http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/jeudi-19-avril-2012-la-mort-est-dans-le-pre/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/jeudi-19-avril-2012-la-mort-est-dans-le-pre/#comments Thu, 19 Apr 2012 22:51:21 +0000 benedictemonvilledececco http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=5099 Je viens de regarder le documentaire « La mort est dans le pré » programmé mardi soir sur France 2, en deuxième partie de soirée. Même si je sais tout cela, même si je n’en suis pas à mon premier documentaire, même si un ami de famille agriculteur est mort d’un cancer du pancréas pour lequel les médecins ne nous ont laissé aucun doute sur son origine, j’ai été saisie par le désarroi de ces femmes et de ces hommes. Saisie par leur dignité et leur courage.

En plus du constat accablant que fait le film quant à la responsabilité de l’industrie agrochimique, quant à l’incurie de l’Etat, à la subordination de la recherche acculée à quémander des fonds à ceux-là mêmes qui ont des intérêts dans les résultats qu’elle produit, ce film nous montre combien le modèle culturel qui a permis la Révolution verte et les drames qu’elle a engendrés (et continue d’engendrer) a été intégré et métabolisé comme la seule manière possible de procéder.

Pour beaucoup de ces agriculteurs la maladie aura servi de révélateur dramatique, elle leur aura dessillé les yeux. Certains auront eu le temps de les ouvrir sur d’autres possibles. Ça n’a pas été la cas pour cet ami de famille, mort trop tôt, trop vite, en pestant, comme nous l’avions toujours vu pester contre ses vaches mais, cette fois, contre ces « empoisonneurs publics ». Signe ultime de son impuissance. Lui non plus ne mangeait pas ce qu’il produisait dans ses champs, lui aussi cultivait son jardin, sans pesticides et sans engrais chimiques, lui aussi est mort d’avoir inhalé des années durant toute cette pétrochimie avec laquelle il arrosait ses cultures, ces produits phytosanitaires, comme il est convenu de les appeler par une formule euphémisée à dessein. Le temps ne lui a pas été donné de transformer sa colère en révolte contre un système sordide, où règne le cynisme et la cupidité.

Les agriculteurs sont pris au piège d’une logique qui les tue, en aliénant leur imaginaire, en les endettant et en les empoisonnant. Un piège qui se referme quand le corps malade vous oblige à affronter la vérité et, au moment même où vous voudriez en sortir, vous réalisez que, perclus de dettes vous ne pouvez plus faire autrement ou que vous n’en avez plus le temps. Combien sont-ils qui, à l’instar de ce paysan paraplégique en fauteuil roulant, magnifique exemple de courage et de lucidité, décident de « changer (leurs) pratiques », de « refaire de la formation pour se ré-approprier l’agronomie » et « remettre en place un système propre ». Une manière de rembobiner la bande, de se donner la possibilité de recommencer autrement à la force de ses seuls bras.

Ces femmes et ces hommes ont souffert dans leur chair. Ils savent le mal qu’ils se sont fait et qu’ils ont par ricochet fait à d’autres. Mais ce film nous montre combien tout a été sciemment orchestré pour qu’il en soit ainsi. L’agriculture intensive s’inscrit dans une logique sociale et culturelle mortifère. Il est grand temps de changer de modèle, de revenir à une agriculture extensive, biologique, vivrière et locale qui nourrisse les hommes et leur donne du travail et préserve ce que ma grand-mère auvergnate considérait comme notre bien le plus précieux, la terre.

Je ne sais pas combien de temps ce documentaire restera en ligne mais pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, voyez-le :

http://www.pluzz.fr/la-mort-est-dans-le-pre.html 

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Hier soir au Cirque d’hiver avec Eva Joly http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/hier-soir-au-cirque-dhiver-avec-eva-joly/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/hier-soir-au-cirque-dhiver-avec-eva-joly/#comments Thu, 19 Apr 2012 09:42:42 +0000 benedictemonvilledececco http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=5093

Bénédicte Monville-De Cecco, Karima Delli, Fatna Lazreg et Odile Montagne

 

 

 

 

J’étais hier soir au Cirque d’Hiver au dernier meeting de campagne d’Eva Joly. Beaucoup de monde, beaucoup d’émotion aussi du côté de notre candidate qui est revenue sur cette expérience singulière et sans doute très éprouvante de sa candidature à l’élection présidentielle. Eva a prononcé un beau discours et, contrairement à ce qu’on a souvent entendu d’elle, elle semblait très à l’aise. Un discours juste qui ne s’embarrasse d’aucune formule creuse et avec quelques mots d’esprits bien sentis.

Le voilà :

« Chers amis,

C’est ce soir le dernier meeting de ma campagne. Le dernier meeting de notre campagne. J’ai tellement de choses à vous dire…

Je suis d’abord venue vous dire que ce n’est pas une fin de campagne mais un commencement. L’écologie a rendez-vous avec l’histoire : dans les années qui viennent, nous aurons à reconstruire l’espoir.

L’espoir n’est pas l’utopie : il en diffère car il n’indique pas seulement un but, mais aussi les moyens à mettre en œuvre pour l’atteindre.

L’espoir n’est pas l’illusion : il s’en distingue par la force que nous mettons à le traduire en actes.

L’espoir n’est pas la nostalgie du monde passé : il est la projection vers l’avenir pour inventer un monde différent de celui qui nous oppresse.

Face à la violence de la crise sociale, la domination sans partage de l’argent, l’épuisement des ressources naturelles, face à la crise énergétique, à la surconsommation et à l’impasse du culte de la croissance, l’écologie est l’espoir de notre temps, l’espoir véritable, celui d’un changement de société pour mettre un terme au saccage de la planète et à l’exploitation des êtres humains, pour vivre mieux dans une société de partage et de justice.

Dans cette présidentielle j’ai porté le drapeau vert de l’espoir c’est à dire le triomphe de la vérité sur le mensonge, la victoire de la volonté sur la lâcheté, et la supériorité de la raison sur les fantasmes.

Pour défendre cet espoir,  qui n’est ni l’illusion, ni la pure utopie, ni la nostalgie, la bataille fut rude.

Rude d’abord pour nos idées. L’écologie a été constamment mise sous le boisseau. Et quand elle ne l’a pas été, c’était pour mieux moquer nos positions en les déformant. On a voulu faire croire aux françaises et aux français que l’écologie est un problème, alors même que l’écologie c’est la solution.

La campagne fut rude aussi pour ma personne. Ce n’est pas rien d’être scrutée sous toutes les coutures, observée sans cesse, critiquée sans nuances,  bousculée sans ménagement par nos adversaires.

Je veux aussi dire merci à celles et ceux qui se sont jetés dans la bataille et n’ont ménagé ni leur temps ni leurs efforts.

En particulier, je veux remercier les plus jeunes de mes soutiens : ces jeunes femmes et jeunes hommes d’une vingtaine d’années, plus jeune que mes propres enfants et qui on fait don de leur enthousiasme, non pas à ma seule personne, mais à la cause de l’écologie.

La nouvelle génération a porté la grand-mère que je suis : c’est le premier signe du vrai changement. Je sais que votre campagne a été dure, éprouvante, et vigoureuse. Mais grâce  à vous j’ai tenu bon.

****

Une présidentielle, je le sais maintenant, c’est un exercice auquel rien ne prépare vraiment.

Aurais-je sollicité l’honneur de conduire les écologistes dans la bataille présidentielle si j’avais su quelle part de personnalisation demande cette compétition électorale ?

Ce n’est pas certain.

Est ce que je recommencerais maintenant que je connais la difficulté et les pièges de la route ?

Oui car c’est un immense honneur que vous m’ayez désignée pour vous représenter et un honneur plus grand encore, d’avoir défendu vos positions sous le feu nourri de la droite et de l’extrême droite.

Est ce que je regrette mes maladresses ? Seulement celle qui m’a fait chuter dans les escaliers.

Tout le reste, je l’assume.  Ma petite voix, mon débit lent, mon accent, mon incapacité à mentir. Mes défauts ont aussi fait de moi la femme que je suis et qui se tient devant vous avec modestie mais avec la fierté d’avoir été candidate de la plus noble des forces politiques.

Je ne suis pas une oratrice : je ne fais pas tanguer la foule sous la houle des mots qui roulent, je ne berce pas mon public par de belles paroles rassurantes. Je m’en excuse. Quelque chose en moi refuse de fonder la politique sur la tyrannie de l’émotion.

Slogan contre slogan, drapeaux contre drapeaux, simplification contre simplification, je n’aime guère cette manière de faire de la politique. Je crois que la politique à tout à voir avec la rigueur de l’exposition d’un argument et rien avec le talent de comédien.

Si je m’adresse davantage au cortex qu’aux tripes c’est parce que notre monde est complexe : mon devoir est d’éclairer les électeurs, pas de les mystifier. Oui je refuse d’être une architecte de l’illusion, une semeuse de promesses futiles, une menteuse en col blanc.

Nous en avons soupé des belles paroles et des promesses de lendemain qui chantent. Nous voulons des solutions précises et argumentées.

Voilà pourquoi j’ai présenté un contre budget basé sur une hypothèse de croissance sérieuse. J’ai chiffré mon programme. J’ai fait l’effort de parler vrai.

Je ne suis pas la candidate du baratin et du blabla. Je suis la candidate de l’écologie, c’est à dire la candidate du possible et du nécessaire.

Quand je parle de sortie du nucléaire c’est parce que c’est possible et que c’est nécessaire. Quand je parle de créer des centaines de milliers d’emploi par la conversion de l’économie c’est parce que c’est possible et que c’est nécessaire. Quand je parle d’un crédit formation à prendre tout au long de sa vie c’est parce que c’est possible et que c’est nécessaire. Quand je défends l’encadrement des loyers, une autre politique de transports, ou la baisse du coût des médicaments c’est parce que c’est possible, nécessaire et urgent.

****

Mon sens éthique est plus développé que mon sens tactique, je le concède. Mon esprit de révolte est plus vif que mon esprit de discipline, je le confesse. Ma pugnacité au combat est plus forte que  ma capacité de soumission. J‘ai en horreur l’embrigadement et ce qu’il demande d’alignement sur la pensée de son  voisin.

Je suis donc venue à la politique sur le tard. Je n’ai donc pas l’habileté de ceux qui ont fait carrière dans les allées du pouvoir. Je n’ai ni leur prudence dans l’expression, ni leur virtuosité dans la manœuvre. Pour cela j’ai été moquée, raillée, tournée en ridicule, montrée du doigt, présentée comme une écervelée qui décidément n’était pas à sa place.

J’accepte les critiques sur ma personne.

Mais  je refuse qu’elles dessinent en creux le visage du politique idéal, qui serait  un homme blanc, bien né, passé par les bonnes écoles ou les bons réseaux au bon moment, un homme issu du système avec une pensée orthodoxe, un homme capable de dire aux marchés seulement ce qu’ils veulent entendre et de faire entendre au peuple seulement ce qu’il veut bien lui dire.

La politique n’est pas l’apanage d’une caste, elle n’est pas la propriété de quelques uns, elle est le droit du plus grand nombre à reprendre la maitrise de notre destin commun.

Voilà de quoi ma candidature est le symbole : d’une autre manière de faire de la politique.

Que ma petite voix trouble leur confort est une chose étrange : ils ont le monopole de la parole. A longueur d’édito ils nous commandent d’accepter le cours des choses. Ils ont d’ailleurs déjà écrit le récit du temps qui vient. La seule politique possible à leurs yeux c’est l’austérité. A savoir, les coupes dans les budgets sociaux, la réduction du nombre de fonctionnaires, le sacrifice de l’environnement.

Si demain, comme je le pense et comme je le souhaite François Hollande est élu, les responsables de la crise n’attendront pas 10 jours pour faire entendre leur voix comme une funeste chorale n’ayant qu’un refrain à entonner.

Et comme des attaques spéculatives se préparent déjà, encouragées par ceux la même qui dans les cinq dernières années ont vidé les caisses en faisant des cadeaux à leurs amis du premier cercle,   ce  qui va suivre risque d’être terrible.

Préparez vous à tenir bon. Voici venu le temps de la vérité et du courage.

Du courage, j’en ai vu pendant toute ma campagne, en traversant notre pays. J’ai vu le courage des habitants des quartiers nord de Marseille qui refusent qu’on abandonne leur quartier aux dealers, j’ai vu le courage des ostréiculteurs du bassin d’Arcachon qui résistent à la crise et ne veulent pas abaisser la qualité de leur production, j’ai vu le courage et la mobilisation des sages-femmes de la maternité des Lilas, qui se battent pour que l’accouchement des femmes soit protégé de la logique libérale et strictement comptable.  J’ai vu le courage digne des familles touchées par la folie meurtrière de Mohamed Merah et ont résisté à la tentation de la haine.

J’ai vu le courage et j’ai vu la beauté de notre nation, nation citoyenne que je veux débarrasser définitivement de la fiction infâme de la race. Voilà pourquoi dans cette campagne je rends coup pour coup à la représentante du parti de la haine.  Celle que j’ai choisi ce soir de ne pas nommer parce qu’au fond elle est innommable. Celle qui m’attaque devant les tribunaux non pas pour je ne sais quelle prétendue diffamation, mais bien en réalité parce qu’elle ne supporte pas la vision de la France que je porte.

A elle et à ses partisans je veux dire tranquillement : nous sommes chez nous. Nous sommes chez nous, nous les français et les françaises, métèques venus des quatre coins du monde  pour faire France, nous les métis et les métisses, nous les immigrés qui travaillons sur les chantiers et nous cassons le dos pour ériger des bâtiments. Nous sommes chez nous, nous les bretons, les corses, les occitans, nous les polak, les portos, les ritals et les espingouins, nous les youpins, les nègres, les bougnoules, nous les norvégiennes ménopausées, nous l’Europe nous le monde, nous la planète parce que nous sommes la liberté d’aimer, l’égalité devant la loi, et la fraternité dans la République. Nous sommes chez nous.

****

Un nouveau cycle politique s’ouvre. Une question se pose à la gauche et aux écologistes : comment faire face à la crise ?

François hollande nous  dit, j’ai la réponse. C’est mon programme, tout mon programme, rien que mon programme.

Partout en Europe, le compromis social-démocrate classique s’est trouvé incapable de résister à la situation de pression maximale portée par la financiarisation à outrance de l’économie.

Alors je crois et j’affirme que nous devons inventer un modèle en rupture avec la logique productiviste. Nous devons sortir de la société de gaspillage pour inventer une société de modération écologique.

C’est le sens de la transition écologique que je propose dans cette campagne.

C’était le sens du pacte écologique porté par Nicolas Hulot en 2007, et qui a été trahi par ceux la même qui l’avaient signé. Le démantèlement du Grenelle de l’environnement a été un désastre. Alors, je pose la question à François Hollande veut il, sur ces questions se démarquer de Nicolas Sarkozy ?

Veut il rester dans l’histoire comme le syndic de faillite de l’espoir de la gauche ou comme celui qui aura réussi, par son intelligence et son audace a ouvrir une voie nouvelle basée sur l’écologie et la justice ?

Je veux que les choses soient claires : les écologistes feront tout pour qu’une nouvelle majorité remporte cette élection mais aussi tout pour empêcher cette majorité de retomber dans les ornières du passé, mélange de conformisme, de renoncement et d’absence de volonté qui ont causé tant de déception.

****

Je veux que chacun et chacune d’entre vous se sente concerné personnellement par le combat qui vient.

L’acte de refuser le monde tel qu’il est procède toujours d’abord d’une prise de conscience individuelle.

Ensuite on essaye de faire nombre, entrainement à d’autres à partage nos vues. Ensuite seulement, on tente de se donner de la force en se trouvant des jumeaux en rébellion et des sœurs en insoumission.

Ensuite seulement, une fois qu’on s’est dressé seul face au désordre du monde, Il s’agit de prendre sa place dans une généalogie de la résistance, de s’inscrire dans une histoire, dans un mouvement, dans un souffle collectif capable de changer le cours des choses.

Ce mouvement, je l’ai trouvé avec les écologistes qui sont les porteurs de la remise en cause la plus profonde du fonctionnement de notre modèle de développement. C’est avec vous que je me sens bien, que je me sens capable de mieux résister aux forces de l’argent pour offrir une autre politique aux habitantes et aux habitants de ce pays.

Ici, je vois des incorruptibles, des lanceurs d’alerte, des éveilleurs de consciences, des vigies, des empêcheurs et des empêcheuses de bétonner en rond.

Ici, j’ai rencontré ces héros ordinaires que j’aime tant. Ceux pour qui désobéir est un risque bien moindre que se taire, ceux qui veulent que les choses changent, ceux qui pensent que la gauche est vraiment la gauche quand elle s’affronte à la loi de l’argent au lieu d’y céder, bref ceux qui veulent autre chose que la simple alternance par défaut et exigent que la transition écologique commence de toute urgence, bref celles et ceux qui veulent le vrai changement et soutiennent ma candidature pour bousculer l’ordre établi.

S’engager c’est se projeter vers le monde en disant « j’ai compris » et  partageant avec autrui ce qu’on a compris se sentir responsable d’une part du destin commun.

Alors laissez moi partager encore un peu avec vous, vous qui m’avez tant soutenu et que je tiens à remercier avec chaleur.

Laissez moi vous dire ce que j’ai compris, ce que j’ai appris dans toute ma vie de juge, quand j’ai du affronter les forces dominantes pour démêler l’écheveau de mensonge et de corruption qui se présentait devant mes yeux incrédules.

C’est un secret terrible. Et une fois que vous l’avez regardé en face ce secret, votre vie ne peut en être que bouleversée.

Ce que j’ai appris tient en une phrase : « ils n’ont aucune limite »

Ils n’ont aucune limite et ne reculent devant rien.

Ceux qui pensent qu’une mallette de billets vaut plus qu’un  million de bulletins de vote sont prêt a tout : subornation de témoins, crimes divers et variés, déstabilisation d’états indépendants, menaces et coups de force sont leurs méthodes quotidiennes.

L’appât du gain les met en mouvement, le taux de change est le seul arbitre de leur choix, l’obsession du profit leur seule morale.

Au fond Nicolas Sarkozy n’aura été que leur jouet involontaire, leur meilleur allié, le zélé serviteur d’un monde qui le fascine,  prêt à tout pour en être.

Prêt à tout, même à tricher.

Je pèse mes mots, et je le dis en conscience : au final le Sarkozyste n’aura été qu’une vaste supercherie, une escroquerie réactionnaire, un abus de pouvoir basé sur un abus de faiblesse.

 

Le courage commande de dire que ce pouvoir est né d’un acte qui en dit long sur ceux qui l’ont commis. On a profité d’une vieille dame qui n’avait plus toute sa tête pour lui soutirer des fonds pour le financement d’une campagne électorale.

La vérité du sarkozysme, n’en déplaise à Monsieur Woerth qui s’indigne  en 140 signes sur Twitter mais n’est pas capable d’aligner deux  mots convaincants pour se défendre des accusations portées conte lui dans le dossier Béthencourt, c’est que les conditions du financement de la campagne de 2007 sont peu claires, douteuses, honteuses.

Quel étrange pays que le notre. On me voue aux gémonies parce que j’ose poser les questions qui dérangent. Mais je ne fais que mon devoir. Pourquoi ma bouche devrait demeurer close alors que mes yeux sont grands ouverts ?

Je suis contre la justice à deux vitesses, qui poursuit les voleurs de poule et absous d’avance les délits de ceux qui trompent le peuple.

Finissons-en avec les agissements d’une petite caste habituée à agir en toute impunité.  Si vous aimez la vérité et la justice, alors vous voterez pour les écologistes qui eux au moins, ont eu le courage de dire ce que chacun voyait mais que la plupart taisaient.

Oui je suis résolument engagé dans un combat contre ce qu’a incarné Nicolas Sarkozy. Ce n’est pas une misérable question de détestation intime ou de méchanceté. La vérité, c’est que j’aime trop la France pour la laisser sans rien dire aux mains d’un homme qui était prêt à vendre le nucléaire français à Kadhafi, qui a traqué les enfants sans-papiers jusque dans les écoles, qui a tué le grenelle de l’environnement, qui a monté les français les uns contre les autres, qui a trompé les ouvriers, qui a fait du mensonge permanent le principe cardinal de sa politique  et qui a pu faire tout cela en ne respectant pas la règle du jeu dès son élection.

Nicolas Sarkozy au pouvoir, c’est le roman d’un  tricheur. Je vous invite à en écrire les dernières lignes en évitant que son bilan moral ne devienne notre héritage à tous. Je vous appelle  à défendre l’intérêt général contre les intérêts privés qui veulent cadenasser nos vies.

Ma candidature c’est bien sur la candidature de l’écologie. Mais c’est aussi une réponse à la dictature du conformisme, un appel à relever la tête, un encouragement à la lutte contre le cynisme triomphant qui fut la marque du Sarkozysme.

Ma candidature c’est la candidature de l’écologie et c’est aussi la candidature du refus du mépris de classe. Quelques uns pensent tout savoir parce que dans leurs grandes écoles on leur a dit depuis toujours qu’ils sont l’élite, la crème de la crème, la classe supérieure et infaillible.

Ils sont suffisants. Mais sont-ils vraiment nécessaires ?

Je lance un appel à  tous les esprits libres, a toutes les têtes raides, a tous les indignés, à toutes celles et à tous ceux qui refusent de croire que la politique est un métier et veulent que les citoyennes et les citoyens puissent décider de ce qui se fait dans leur pays. Ma campagne vous appartient, ma candidature vous appartient ma voix vous appartient. Alors donnez moi la votre.

Vous qui ne savez peut être pas pour qui voter,  comme dirait Nicolas Hulot, votez pour la planète.

Votez pour la planète en défendant  les trois zéros :

Zéro gaz de schistes, zéro OGM, Zéro autoroute nouvelle.

Votez pour la planète en votant contre l’épandage en plein air des pesticides qui vient d’être ré autorisé alors même que les risques pour la santé sont connus.

Votez pour la planète en choisissant le grenelle de la consommation, pour favoriser les circuits courts et faire baisser les prix en établissant la transparence sur les marges de la grande distribution.

Votez pour la planète en défendant la biodiversité et la lutte contre le bouleversement climatique.

Votez pour la planète en faisant en sorte qu’après Fukushima la France sorte de la folie du nucléaire et fasse enfin le choix des énergies renouvelables.

Votez pour la planète et soyez fiers de le faire.  Vous serez alors des pionnières et des pionniers, des redresseurs d’espérance, des libérateurs d’avenir. Vous serez la meilleure part de notre pays qui est plus beau quand il parle pour la planète entière que quand il se recroqueville dans une posture de haine.

Votez pour la planète, votez pour l’écologie, votez pour Eva Joly. Votez pour moi pour que dès le 6mai, les écologistes pèsent sur la politique du nouveau gouvernement.

Votez pour moi pour battre la droite bling-bling et réveiller la vieille gauche. Votez pour le vrai changement.

Vive l’écologie, vive la République, vive la France ! »

http://evajoly2012.fr/2012/04/18/discours-deva-joly-au-cirque-dhiver/

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Mercredi 18 avril 2012 : La République de Seine et Marne (suites) http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/mercredi-18-avril-2012-la-republique-de-seine-et-marne-suites/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/mercredi-18-avril-2012-la-republique-de-seine-et-marne-suites/#comments Wed, 18 Apr 2012 10:31:47 +0000 benedictemonvilledececco http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=5069 Je viens d’être contactée par une journaliste de La République de Seine et Marne qui souhaite faire un article sur ma candidature aux législatives. Voilà qui constitue une réponse positive aux questions que je posais à la fin de mon billet d’humeur du vendredi 30 mars 2012. La République de Seine et Marne contredit mes craintes. Pourvu que cela dure :)

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Terre à Terre, France Culture, LGV (Ligne à grande vitesse) Lyon-Turin http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/terre-a-terre-france-culture-lgv-ligne-a-grande-vitesse-lyon-turin/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/terre-a-terre-france-culture-lgv-ligne-a-grande-vitesse-lyon-turin/#comments Sun, 15 Apr 2012 08:39:38 +0000 benedictemonvilledececco http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=5052 Une très belle émission « Terre à terre » de Ruth Stegassy sur France culture ce samedi, sur la résistance des habitants du Val de Susa en Italie contre le projet de ligne à grande vitesse Lyon-Turin dit TAV.

Ce mouvement NO TAV est emblématique des résistances encrées dans des territoires que ces « grands travaux inutiles » menacent irrémédiablement. Ces travaux sont absurdes économiquement, détruisent l’écosystème et les conditions d’existence des habitants. Leurs résistances interrogent profondément, comme à Notre Dame des Landes en France, les instruments disponibles pour les populations pour refuser des projets qui les concernent et leur sont préjudiciables.

Ces luttes sont aussi l’occasion de recréer « un tissu social » entre les habitants, comme le dit une des femmes interrogées par Ruth Stegassy. Ils déclarent s’être libérés de la télé et ont reconstruit des lieux d’échange permanents, comme ces maisons de bois qui ont essaimé dans toute la vallée et où les gens se retrouvent tous les jours, ou ponctuels grâce à l’organisation de conférences qui amènent dans la vallée des intellectuels, des résistants d’ailleurs (jusqu’à l’Amérique du Sud), des artistes et permis une information et une compréhension des enjeux absolument exceptionnelle de la part de la population.

Tous reconnaissent avoir changé leur manière de vivre grâce à cette lutte, avoir acquis des modes de vie plus respectueux de l’être humain et de son environnement et vivre mieux ensemble aujourd’hui qu’hier. Paradoxalement, et c’est un des enseignements à tirer de cet exemple et d’autres équivalents, c’est dans la lutte que les femmes et les hommes du Val de Susa ont construit une conscience politique et écologique nouvelle qui a pratiquement débouché sur une autre manière d’être au monde.

http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-lgv-ligne-a-grande-vitesse-lyon-turin-2012-04-14

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Vendredi 30 mars 2012 : La République de Seine-et-Marne ou les nouveaux chiens de garde locaux ? http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/vendredi-30-mars-2012-la-republique-de-seine-et-marne-ou-les-nouveaux-chiens-de-garde-locaux/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/vendredi-30-mars-2012-la-republique-de-seine-et-marne-ou-les-nouveaux-chiens-de-garde-locaux/#comments Fri, 30 Mar 2012 21:42:58 +0000 benedictemonvilledececco http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=3291 Je viens de lire La République de Seine et Marne du lundi 26 mars 2012 et je suis un peu pantoise.
Le journal consacre un article aux élections législatives sur la première circonscription de Seine-et-Marne et au duel « Mignon-Walker », sans même citer les noms des autres candidats.
Au bas de l’article trois courts « gros plans » sur des habitants melunais et leurs intentions de vote. lesquels disent ignorer qui sont les candidats aux législatives en dehors de nos deux ténors sur la 1ère circonscription. Et, la journaliste de ne citer dans son article aucun des autres candidats en lice.
Quelle drôle de conception de son métier? Les journalistes ne sont-ils pas là justement pour informer leurs concitoyens?
2ème surprise de taille : en page 19, un article « Renforcer la cohésion sociale » qui n’est pas signé (!) et ressemble à un catalogue de déclarations d’intention sans une once de début de critique au sens propre c’est à dire d’examen objectif des faits et discours. De quoi nous demander si nous n’avons pas plutôt à faire à un communiqué de presse qui célèbre les vertus du CUCS (contrat urbain de cohésion sociale) tout en prenant les atours d’un article de presse (ce qu’il n’est sûrement pas)! 
On peut y lire « Dans le domaine de l’Education, des efforts seront faits afin de placer l’élève au centre des préoccupations de tous les acteurs de l’éducation et de renforcer le partenariat entre tous les acteurs de terrain favorisant l’évolution des pratiques professionnelles de chacun afin d’intégrer une démarche d’évaluation ». Il n’est pas besoin d’une explication de texte pour comprendre que les intentions énoncées dont l’objectif est de favoriser « une démarche d’évaluation » sont en parfaite contradiction avec les modèles  éducatifs qui vont dans le sens de l’épanouissement des élèves et de leur intégration sereine à la société.
Ou encore quant « à la participation de tous » à la mise en oeuvre d’une politique en faveur d’une meilleure cohésion sociale, l’article distingue « l’équipe décisionnelle » composée d’élus et de hauts-fonctionnaires et les « réunions de concertation et d’information » qui seront ouvertes aux habitants via les conseils (promus par la ville), centres sociaux, comités de quartier (promus par la ville), etc. Non seulement ces lieux concentrent déjà des gens a priori intéressés à la vie de la cité mais leur participation, nous avons de fortes raisons de le croire, se limitera vraisemblablement à une validation des décisions qui auront été prises en aval par cette « équipe décisionnelle ». Or l’article ne pose pas la question de la représentativité réelle des citoyens de la ville dans ces instances pas plus qu’il ne questionne le processus de prise de décision et le rôle réel que les citoyens pourront y jouer.
Et, doit on parler de cette phrase : « (…)permettre l’accès aux soins pour tous » au regard de la politique menée en matière de santé publique par ceux qui nous gouvernent, contradiction dont l’article ne fait pas mention.
Qu’est-ce que La République de Seine et Marne, au juste ? Le promoteur des partis dits de gouvernement PS et UMP? L’organe de propagande du parti qui nous gouverne localement ? Un peu des deux à la fois, assurément, très loin en l’occurrence (et gageons qu’il ne s’agit que d’une occurrence) d’un journal d’information digne de ce nom. 
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Communiqué EELV Melun-Val de Seine et DNSI Melun http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/communique-eelv-melun-val-de-seine-et-dnsi-melun/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/communique-eelv-melun-val-de-seine-et-dnsi-melun/#comments Tue, 20 Mar 2012 16:43:05 +0000 benedictemonvilledececco http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=2428 Le 14 mars 2012, nous organisions avec le collectif DNSI une réunion publique à Melun pour dénoncer et combattre le racisme, la xénophobie et l’islamophobie, en un mot la haine de l’autre au prétexte de ses origines ou de sa religion.
Dans les heures qui suivirent les premiers crimes  d’une effroyable série, crimes racistes et antisémites, obscurcissaient notre horizon et endeuillaient nos consciences. Depuis des mois nous nous battons contre la construction d’un autre, totalement imaginaire,  qu’on incrimine et auquel on impute tous les maux qui frappent notre société. Un autre « étrangers », « musulmans », « enfants d’immigrés », « jeunes des quartiers », « Roms », hier et aujourd’hui « juif » qui par delà sa diversité devient l’expression unique de ce dont nous devons nous prémunir, de ce dont nous devons nous protéger. Sorte d’ennemi intérieur qui menacerait nos existences et qu’il convient d’identifier puis de neutraliser. Le pouvoir politique ces dernières décennies à sciemment et méthodiquement mis en oeuvre cette politique  discriminatoire et liberticide, en un mot xénophobe, qui de lois en règlements administratifs, de « camps de rétention », en « contrôles au faciès », de graves manquements au respect des droits humains aux intrusions arbitraires dans nos vies privées, de l’essentialisation de cet « autre » dont il a imaginé les contours à son humiliation, organise sa mise au ban de notre communauté politique et plus largement de notre société.
Ces crimes odieux qui viennent nous saisir d’effroi font écho pour notre malheur à l’ignominie qu’il y a à faire de la division des êtres humains une politique, à concevoir des différences d’humanité à partir de manières de se vêtir, de manger, de prier, de fêter, comme si nous ne nous vêtions pas tous, comme si nous ne mangions pas tous, comme si partout les êtres humains ne  priaient ni ne fêtaient. Nous partageons une humaine condition, nous partageons une égale aspiration à la vie et à la dignité. Et, partout où un être humain est humilié c’est l’humanité tout entière qui est insultée. L’étranger est un frère, un père, un mari, un fils, l’étrangère, une sœur, une mère, une femme, une fille. Les enfants juifs qui sont morts parce qu’ils étaient juifs sont nos enfants. Nous les pleurons comme nous pleurons ces hommes qui sont morts parce qu’ils étaient d’origine maghrébine ou antillaise. Nous devons travailler à défaire ces idéologies criminelles qui portent en elle le ferment de la barbarie. Nous devons œuvrer à restaurer le sens des mots égalité et fraternité. Toutes les vies humaines sont également dignes. Tous les êtres humains ont également droit à la vie et au bonheur. C’est à cette politique là que nous devons nous atteler contre toutes les volontés de division, d’exclusion et de hiérarchisation des êtres humains.

Nous  présentons aux familles des victimes nos plus sincères condoléances et les assurons de notre profonde compassion.

Bénédicte Monville-De Cecco, candidate aux élections législatives sur la première circonscription de Seine et Marne, co-responsable du groupe local Europe Écologie Les Verts Melun-Val de Seine et membre du collectif « d’ailleurs nous sommes d’ici » Melun

Fatna Lazreg, conseillère régionale Île de France Europe Écologie Les Verts et conseillère municipale de l’opposition à Melun

Maxime Abdelaziz, membre du collectif « d’ailleurs nous sommes d’ici » Melun

Sylvain Kerspern, co-responsable du groupe local Europe Écologie Les Verts Melun-Val de Seine

Post-scriptum, 21 mars :

La nouvelle de l’identification et de l’arrestation prochaine de celui que les médias ont surnommé le « tueur de Toulouse », ne remet aucunement en cause ce que nous écrivions hier. Non seulement ses actes immondes ne peuvent pas être compris en dehors du climat délétère qui règne en France et un ordre social toujours plus inégalitaire et ségrégationniste mais la recrudescence des actes terroristes d’individus isolés qui se réclament de mouvements politiques extrémistes, racistes, islamophobes (Oslo, cet été) ou antisémites à tout à voir avec un ordre du monde que nos gouvernements ont trop souvent accompagné et cautionné.

Aucune condamnation de l’intolérance et du racisme n’est de trop. Et d’extrême droite ou djihadiste salafiste, la haine criminelle qui s’attaque à un individu ou un groupe parce qu’il représente ce qu’on déteste n’est jamais réductible à la folie d’un homme et n’a de sens que dans le contexte historique où elle advient.

C’est bien cette haine et tout ce qui l’alimente qu’il faut condamner, et avec elle, le contexte qui l’a favorisée.

 

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