Bénédicte Monville - De Cecco » Actualités http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr Circonscription 77-01 Wed, 20 Jun 2012 20:09:28 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.4.2 Nous remercions celles et ceux (…) nous soutenons la (…) http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/nous-remercions-celles-et-ceux/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/nous-remercions-celles-et-ceux/#comments Tue, 12 Jun 2012 10:41:46 +0000 benedictemonvilledececco http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=5435 Nous remercions celles et ceux qui nous ont apporté leur suffrage lors de ce premier tour des élections législatives.

Sur l’ensemble de la circonscription, bien que le résultat soit décevant, nous faisons légèrement mieux qu’à la présidentielle (pour rappel 2%). Sur Melun seulement, l’écart est un peu plus significatif puisque nous sommes à presque 3%.

Le contexte politique était particulièrement difficile : proximité avec les élections présidentielles, forte abstention et localement un duel très médiatisé entre les candidats du PS et de l’UMP qui laissait peu de place aux « petites » candidatures.

Nous continuerons notre bataille politique au quotidien en nous appuyant sur celles et ceux qui nous ont accompagnés ces dernières semaines ou qui nous ont rejoints à l’occasion de ces élections. Nous développerons nos initiatives sur le terrain, rencontres, conférences-débats, animation du groupe local et amplifierons la dynamique amorcée.

L’écologie politique est, à notre sens, la seule alternative humaniste et écologique à un système toujours plus injuste socialement et destructeur écologiquement.

Nous espérons qu’EELV sera en mesure de constituer un groupe dans une Assemblée Nationale clairement à gauche, afin d’ouvrir des perspectives nouvelles pour une vraie politique écologique.

Par conséquent, nous soutenons la candidature de Lionel Walker au deuxième tour de ces élections législatives et nous appelons nos électrices et nos électeurs à voter dimanche prochain pour assurer une majorité à la gauche rassemblée à l’Assemblée Nationale.

Bénédicte Monville-De Cecco et Fatna Lazreg

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Meeting de campagne : discours de B. Monville-De Cecco http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/meeting-de-campagne-discours-de-b-monville-de-cecco/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/meeting-de-campagne-discours-de-b-monville-de-cecco/#comments Fri, 08 Jun 2012 15:56:19 +0000 benedictemonvilledececco http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=5429 D’aucuns considèrent que l’écologie et les écologistes sont des nostalgiques, qu’ils souhaitent revenir en arrière au temps de la bougie et des calèches à chevaux. Ces clichés ont la vie dure. Peut-être aussi parce qu’ils expriment en réalité une certaine nostalgie pour les veillées familiales et la chaleur de l’âtre, pour ces histoires qu’on échangeait, une vie plus simple loin du clinquant matérialiste, du bling-bling caractéristique de notre époque. Mais les écologistes ne sont pas nostalgiques et nous savons bien qu’aujourd’hui comme hier, les inégalités et les rapports d’exploitation économique rendent la vie de nombre de nos concitoyens difficile.

Le modèle de société que nous proposons est au contraire un modèle de société inscrit dans le futur, un modèle de société qui tourne le dos à la relation séculaire en Europe de prédation et de destruction de notre environnement physique et qui fasse du bien être des êtres humains un objectif primordial.

Le bien-être, le « mieux-vivre » (pour reprendre le titre de notre programme), le bien-vivre (ainsi que ce même concept est souvent désigné en Amérique du Sud sous l’influence des mouvements des peuples autochtones) sont l’horizon que nous nous sommes fixés.

Mon combat est celui de l’écologie politique, celui d’un humanisme réconcilié avec le monde et qui envisage les limites que la nature nous a imparties comme des occasions pour mieux faire, pour « mieux-vivre ». L’écologie politique m’enchante parce qu’elle offre à tous la perspective d’une société généreuse et sereine, d’une terre seine et féconde.

Notre modèle de développement capitaliste est à bout de souffle, il est fondé sur une croyance irrationnelle : qu’il est possible de soutenir une croissance économique infinie dans un monde fini. Ce modèle épuise nos ressources et il épuise les êtres humains, dont la grande majorité s’appauvrit matériellement et culturellement quand une petite, toute petite minorité s’enrichit d’une manière éhontée. Ce qui est vrai au niveau local l’est aussi à l’échelon international, et ce modèle repose sur le déséquilibre mondial, sur l’exploitation, voire le pillage des ressources des pays pauvres par de riches multinationales ou Etats, sur l’exploitation là-bas et de plus en plus ici d’une main d’oeuvre qu’on prive de ses droits les plus élémentaires.

Nous mesurons aujourd’hui les drames humains et environnementaux qu’un tel modèle suscite là-bas comme ici (pollution irrémédiable de zones géographiques, exile forcé des populations, disparition d’espèces animales, etc). Il est donc urgent de mettre en oeuvre des politiques alternatives qui replacent l’être humain au centre des préoccupations par des politiques sociales, économiques et environnementales équitables, justes et durables, par des échanges économiques entre pays basés sur la coopération et non plus sur la concurrence et la prédation. Il s’agit globalement de faire croître les échanges internationaux de connaissance, de savoir, d’art, de techniques, qui sont autant de richesses inépuisables et de re-localiser la production des biens nécessaires à nos vies quotidiennes. Des politiques qui posent et respectent le principe fondamental de l’égalité des êtres humains entre eux. Ce qui signifie que toutes les femmes, tous les hommes, tous les enfants sont également dignes et que l’Etat doit permettre à chacun de pouvoir vivre dignement.

L’éducation me tient particulièrement à coeur. Nous savons que l’école en France est en bien mauvais état, en témoigne le dernier classement de l’OCDE (février 2012) qui situe la France en avant dernière position pour les inégalités sociales dans l’échec scolaire. Ce qui signifie que les classes sociales les plus défavorisées sont aussi les plus touchées par l’échec scolaire. Ce qui, dit autrement, veut dire que l’école en France n’assure, pour ainsi dire, plus aucune mobilité sociale et que les enfants qui appartiennent aux catégories socio-professionnelles les plus basses restent cantonnés aux plus bas échelons de la hiérarchie du travail. Et, en Seine-et-Marne, l’école est encore moins bien lotie qu’ailleurs avec un taux d’encadrement parmi les plus bas en France. Notre nouveau ministre de l’Éducation Nationale semble avoir pris la mesure des dégâts et prévoit un plan d’urgence pour notre département qui devrait entrer en application dès la rentrée prochaine. Il faudra que l’appareil législatif soutienne et le cas échéant intensifie l’effort envisagé par le pouvoir exécutif. Il est primordial que l’école redevienne un lieu que les familles et les enfants investissent en étant convaincus qu’elle est la clé de leur intégration sociale et de leur réussite. L’école pour un bien trop grand nombre d’enfants est devenue un lieu de relégation et parfois d’humiliation, un lieu qui finalement les enferme dans une image dégradée d’eux-mêmes. Car l’échec scolaire est la plus grande des souffrances pour un enfant et sa famille. L’école doit au contraire être un lieu d’épanouissement, où chacun trouve le temps et le soutien nécessaire à son édification et cela demande d’encourager le décloisonnement des classes et des cycles, de repenser un système d’évaluation qui n’évalue pas l’enfant au terme du processus d’apprentissage mais qui l’oblige à soutenir un rythme standardisé, qui ignore les différences sociales et culturelles alors qu’on sait (et l’OCDE vient de le confirmer) qu’elles pénalisent les enfants des familles les plus modestes ou ceux qui, tout simplement, ont du mal à rentrer dans le moule.

Par conséquent, il faut à l’école les moyens humains et matériels nécessaires à l’accomplissement de sa mission. Les écologistes à l’Assemblée nationale se battront pour que l’école si durement touchée par les politiques d’austérité du gouvernement précédent retrouve des moyens conséquents : que les RASED par exemple, ces dispositifs d’accompagnement des enfants en difficulté, puissent à nouveau fonctionner correctement, que les effectifs dans les classes diminuent, que la place des adultes encadrants dans l’école soit revalorisée, que les enseignants soient soutenus dans leur travail et écoutés dans leurs revendications. La scolarisation des enfants de moins de trois ans qui a dramatiquement diminuée et encore plus en Seine-et-Marne où elle plafonne à 3% (au lieu de 9 % moyenne nationale contre 18 % en 1998) et dont on sait qu’elle est déterminante dans la lutte contre l’échec scolaire doit redevenir une priorité.

L’enseignement supérieur et la formation continue doivent également être réformés dans le sens d’une plus grande justice et d’une plus grande équité. Ce qui signifie qu’il faut abroger la loi sur l’autonomie des universités qui encourage la concurrence entre elles et les inégalités régionales, qu’il faut rééquilibrer les rapports entre Université et Grandes Écoles et inventer un véritable service public de la formation professionnelle.

Mais l’école n’est qu’une des pierres de l’édifice même si c’est une pierre fondamentale. Les difficultés des enfants dont je parlais tout à l’heure, des enfants des milieux les plus modestes, s’aggravent encore quand ils abordent le marché du travail : temps partiel, CDD, vacations, interim, les exposent à la plus grande précarité. Et ils ne sont pas les seuls, les jeunes d’une manière générale ont de grosses difficultés à trouver un emploi stable et il est exceptionnel aujourd’hui qu’un jeune à 20 ans puisse être autonome (ce qui aurait été inconcevable dans les années 1970). Les femmes comptent parmi les travailleurs les plus exposés sur le marché du travail, exposés au chômage, au temps partiel, à la stagnation professionnelle (ce fameux plafond de verre). Et, alors qu’on ne cesse d’allonger l’âge de départ à la retraite (et ce malgré l’annonce aujourd’hui de mesures qui vont dans le bon sens) les séniors, comme il est convenu de les appeler, se retrouvent trop souvent au chômage.

D’une manière générale la logique économique actuelle pousse les entreprises à produire toujours plus, en organisant l’obsolescence et à dégager des dividendes toujours plus grandes pour leurs actionnaires en diminuant le coût du travail. C’est-à-dire en délocalisant, d’une part, en remettant en cause les acquis des travailleurs, d’autre part. Le retour au principe de la liberté contractuelle, par exemple, que souhaite tant le MEDEF est à cet égard exemplaire de la stratégie libérale qui vise progressivement la remise en cause des droits des travailleurs dans notre pays.

Chacun devrait pouvoir trouver un emploi stable et suffisamment rémunérateur pour vivre et faire vivre sa famille correctement. Il est urgent de mettre en oeuvre une politique de sécurisation des parcours professionnels.

La France compte 8 millions de femmes et d’hommes qui vivent sous le seuil de pauvreté et beaucoup parmi eux travaillent. Les travailleurs pauvres sont en constante augmentation en France, et plus généralement dans les pays riches. Il y a entre 3 et 5 millions de chômeurs selon la catégorie qu’on considère sur un total d’à peu près 28 millions d’actifs. Depuis 5 ans, 1000 emplois sont détruits tous les jours. Notre pays s’est désindustrialisé et 62% des emplois agricoles ont disparus en trente ans. Les services sont certes de gros fournisseurs d’emplois mais la logique de concentration empêche une répartition égalitaire des emplois de service sur notre territoire et certaines zones rurales ou semi-rurales sont totalement délaissées au profit des grandes métropoles. Cette situation n’est pas admissible. Bien sûr et de manière urgente, il convient de mieux encadrer les chômeurs, de renforcer les droits des travailleurs, de corriger les inégalités sur le marché du travail entre les femmes et les hommes, bref de prendre les mesures d’urgence qui amélioreront immédiatement la vie des gens. Mais à plus long terme cette politique de sécurisation des parcours professionnels doit s’inscrire dans une réflexion plus globale sur la place du travail dans notre société. Nous devons repenser notre rapport au travail, mieux le partager. Nous savons que la quantité de main d’oeuvre nécessaire à la production des biens matériels indispensables à la vie humaine est limitée. Il faut donc encourager l’art et la recherche, par essence inépuisable, développer une économie de service qui s’inscrive dans une perspective de long terme et qui, encore fois, soit réellement au service des êtres humains (on pense aux enfants, bien sûr, mais aussi aux personnes âgées et aux personnes handicapées). Il faut aussi encourager les activités économiques qui sont pourvoyeuses de main d’oeuvre : l’agriculture biologique, par exemple. L’économie verte ainsi que certains l’appelle n’est pas la solution. C’est de la poudre (verte peut-être mais c’est de la poudre aux yeux). Car la lutte contre le chômage et pour une amélioration réelle des conditions de vie et de travail des femmes et des hommes dans notre société passera nécessairement par la remise en cause de notre modèle de développement économique. Il faut re-localiser l’activité économique dans nos territoires, développer les PME et l’économie sociale et solidaire. C’est-à-dire que nous devons construire un autre modèle économique. Nous devons produire local, proprement et réparer sur place pour consommer local, peu cher et de meilleur qualité. Sur ces solutions les écologistes ont une longueur d’avance parce que cela fait très longtemps qu’ils y réfléchissent et qu’ils font des propositions. Par exemple : soutenir avant tout les PME innovantes, leur permettre d’accéder à la commande publique (la mise en place de la Délégation de Service Public (DSP) pour la restauration scolaire à Melun est, à cet égard, un parfait exemple de ce qu’il ne faut surtout pas faire, en tout cas de ce dont nous ne voulons pas.), réformer la fiscalité des entreprises dans le sens d’une plus grande équité entre les grands groupes et les PME. Le gouvernement vient d’annoncer la création d’une banque publique d’investissement. C’est une bonne mesure mais il faudra veiller à ce que le financement des entreprises soit notamment orienté vers les TPE (Très Petites Entreprises), les PME et les acteurs de l’économie sociale et solidaire, dont nous pensons qu’elle doit représenter à côté du secteur public et du secteur privé, un troisième pilier de notre économie. Il faut cesser de financer des industries obsolètes ou en passe de le devenir au profit de secteurs d’activités socialement utiles, créateurs d’emplois et de mieux être comme par exemple l’économie du recyclage et de la réparation. Il faut encourager la recherche publique et privée si nous voulons des entreprises innovantes et pouvoir trouver, dans les années à venir, des solutions de remplacement pour des matières premières bientôt épuisées, si nous voulons progresser dans les énergies alternatives et ce qu’on appelle l’ingénierie écologique. Pour ce faire, l’Etat doit consacrer plus d’argent à la recherche publique et encourager les entreprises à faire de même sans pour autant inféoder la recherche aux intérêts économiques, c’est-à-dire en préservant sa liberté.

A côté des activités industrielles, il y l’agriculture. Un ami m’a dit, qui connaît mon intérêt pour les questions agricoles et celles de l’alimentation : « tu ne vas pas encore nous parler d’agriculture! » Et bien si justement. Parce que nous devons impérativement revoir la PAC et son cadre de subventions attribuées sur la surface exploitée et non sur la qualité des produits et non sur la quantité d’emplois créés ou maintenus. Notre agriculture intensive et chimique est un modèle mortifère. Non seulement elle a signifié une perte d’emplois considérable mais elle a contribué à la désertification et à l’appauvrissement des territoires ruraux. Pour une exploitation qui ferme ce sont 5 emplois directs ou indirects qui disparaissent. Les agriculteurs sont les premières victimes de ce modèle agricole non seulement parce que nombre d’entre eux ont perdu leur emploi mais aussi parce que certains ont été empoisonnés par les produits chimiques qu’ils utilisaient. Pour la première fois en France, Monsanto a été jugé responsable de la maladie d’un agriculteur. Nous devons revenir à une agriculture biologique, bonne pour la santé et bonne pour l’emploi.

Plus globalement re-localiser l’économie signifie aussi revivifier les campagnes et les centres des villes moyennes (nous sommes bien placés à Melun pour savoir ce que signifie une ville endormie). Re-localiser l’économie cela veut dire aussi redonner du temps aux femmes et aux hommes en âge de travailler qui n’auront plus à passer trois à quatre heures de leur journée dans les transports en commun, ce qui au bout d’une vie de travail peut vouloir dire avoir passé 3 à 5 ans de sa vie à se transporter de son domicile à son travail. 3 à 4 heures par jours de libérées pour d’autres activités, pour notre plaisir et pour reprendre un des slogans des manifestations de cet hiver « pour ne plus perdre notre vie à essayer de la gagner ».

Et puisque nous parlons de campagne, je voudrais m’arrêter un instant sur les inégalités territoriales dont j’ai dit précédemment un mot rapide. La Seine-et-Marne est ce qu’on appelle un territoire semi-rural. Certaines zones de notre département sont vidées de leurs habitants, d’autres se transforment en cités dortoirs. Les habitants des premières ajoutent à l’obligation de travailler loin et aux longs déplacements, des difficultés d’accès à l’école, à la médecine, à la poste, etc. C’est inadmissible. L’Etat devrait garantir une égalité d’accès aux services publics à tous ses citoyens. Or, dans certains villages aujourd’hui les femmes enceintes craignent d’avoir à accoucher en urgence parce que la maternité du coin a fermé. Dans certaines villes, comme à Melun, des femmes et des hommes s’interrogent sur la fermeture des urgences chirurgicales de nuit du seul hôpital public de la ville. Qu’adviendrait-il en cas d’urgence grave? Nous assistons à la privatisation progressive du système de santé. La part des remboursements de la sécurité sociale diminue (55% en moyenne) ouvrant ainsi le « marché de la santé » aux assurances privées et pénalisant les familles modestes ou moyennes. Selon cette même logique, les franchises et les dépassements d’honoraires augmentent. Formellement la loi Bachelot a supprimé le service public hospitalier et il n’y a plus que des établissements de santé concurrents. Nous vivons dans la première circonscription pratiquement ce que cela signifie : l’échec patent d’un partenariat public privé dont on nous promettait monts et merveilles et d’un hôpital qui, sans vouloir jouer les Cassandre, ne verra plus que probablement jamais le jour! Il faut remettre l’hôpital public au coeur du dispositif de santé, notre santé n’est pas à vendre, elle n’a pas à être privatisée. Nous savons très bien que la logique de rentabilité du secteur privé mènera à l’abandon de territoires et de domaines de la médecine qui ne sont pas rentables économiquement, nous savons très bien qu’avec l’augmentation des maladies de civilisation, en premier lieu les cancers, notre système de santé aura a faire face à des pathologies lourdes et longues toujours plus nombreuses et qu’un système de santé privatisé privera de soin de nombreux individus. Et nous devons remettre des médecins dans les territoires ruraux et favoriser l’accès pour tous aux soins en développant, par exemple, des maisons de santé de proximité.

Et puisque notre santé commence avec ce que nous mangeons, il est temps de parler d’alimentation. La nourriture industrielle a fait la preuve de sa nocivité, l’obésité, la maladie, les allergies sont autant de plaies dont l’augmentation constante ne laisse plus aucun doute. Et pourtant, nous nous entêtons pour preuve cette décision absurde de la mairie de Melun d’une Délégation de Service Public (DSP) pour la restauration scolaire dont le cahier des charges ne prend absolument pas en considération ces impératifs de santé publique. Toutes les cantines en France, si nous assumions nos responsabilités d’adultes face à nos enfants, devraient être bio. Ce qui permettrait en plus de développer une politique écologique autour de l’approvisionnement des cantines : contribuer à la re-localisation de l’économie grâce au développement de l’agriculture biologique et locale, ce qui permettrait également d’augmenter l’assiette fiscale des communes. Un levier parmi d’autres qu’il faudrait opposer aux difficultés financières des collectivités locales qui faute d’entreprises et d’impôts locaux consacrent une part considérable de leur budget aux aides sociales dont elles ont maintenant la charge, comme le RSA.

Bien sûr j’aurais dû vous parler de logement mais je n’ai plus le temps. C’est cependant une question essentielle. Tous les êtres humains doivent pouvoir s’abriter et mettre leur famille à l’abri. Là encore, il faut une politique volontariste. Gageons que notre nouvelle ministre du logement, encore première secrétaire pour quelques semaines du parti auquel j’appartiens, saura la mettre en oeuvre.

J’aurais pu vous parler d’immigration et d’ailleurs je l’ai fait dans mon introduction, de ces femmes et de ces hommes que la misère ou la violence poussent sur les routes de l’exile, dont beaucoup trop meurent en méditerranée ou dans les déserts du Moyen Orient ou d’Afrique du nord, de ces mafias qui prolifèrent sur la détresse humaine et de nos politiques d’immigration qui sont indignes de notre héritage humaniste. Nous devons donner un statut aux travailleurs mobiles ou migrants dont toutes les études économiques montrent qu’ils enrichissent notre société et aspirent la plupart du temps à rentrer chez eux si seulement ils pouvaient se déplacer librement.

J’aurais pu vous parler de la dette dont la charge représente 50 milliards par an pour la France et dont une part croissante est constituée par les intérêts que nous devons à des banques privées auxquelles nous empruntons faute de pouvoir emprunter directement à la banque centrale européenne. Magnifique tour de passe passe, les banques privées empruntent à la banque centrale européenne à 1% et prêtent aux Etats, aux ménages et aux entreprises à 4%. C’est ce que nous considérons, nous les écologistes, comme la part illégitime de nos dettes.

J’aurais pu vous parler de la transition énergétique et des scénarios de sortie du nucléaire, que nous appelons de nos voeux, qui en combinant économies d’énergie et développement des énergies alternatives et durables nous garantiraient de pouvoir continuer à vivre selon nos modes de vie actuels dans la sécurité et la pérennité. Le secteur des économies d’énergie comme celui des énergies renouvelables représentent de magnifiques leviers économiques, créateurs de dizaines de milliers d’emplois non dé-localisables et stimulateurs de la recherche.

J’aurais pu vous parler de l’Europe mais je ne l’ai pas fait et je ne le ferai pas même si je suis convaincue à l’instar de mon parti que l’Europe est une magnifique construction dès lors qu’elle est au service des peuples, de leur coopération, de leur enrichissement culturel et qu’elle garantit leur liberté de circulation.

Mais je vais conclure en vous disant qu’il faut des députés écologistes à l’Assemblée Nationale, qu’il faut un groupe écologiste à l’Assemblée Nationale pour pouvoir peser sur la politique gouvernementale et être une force de proposition et éventuellement une force critique qui compte. Et, bien sûr, il faut une majorité à gauche pour permettre au gouvernement de mener cette politique de justice sociale qu’il a promise. Alors, nous nous retrouverons dans la situation inédite depuis l’avènement de la 5ème République d’un parlement dont les deux chambres Sénat et Assemblée Nationale sont à gauche et d’un exécutif de gauche. La perspective d’un vrai changement en effet que nous nous emploierons à rendre plus écologique.

Bénédicte Monville-De Cecco

]]> http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/meeting-de-campagne-discours-de-b-monville-de-cecco/feed/ 0 Avant premier tour : Interview Radio Mangembo du lundi 4 juin http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/avant-premier-tour-interview-radio-mangembo-du-lundi-4-juin/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/avant-premier-tour-interview-radio-mangembo-du-lundi-4-juin/#comments Fri, 08 Jun 2012 15:18:32 +0000 benedictemonvilledececco http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=5427 Vous pouvez écouter et même podcaster l’émission pilipili magazine de Radio Mangembo dont j’étais l’invitée lundi 4 juin au matin là : http://www.mangembo-fm.com/

http://www.mangembo-fm.com/?tmpl=Podcast&idpod=412&limite=10

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http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/avant-premier-tour-interview-radio-mangembo-du-lundi-4-juin/feed/ 0
Liberté, égalité, parité http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/liberte-egalite-parite/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/liberte-egalite-parite/#comments Sun, 03 Jun 2012 09:28:00 +0000 benedictemonvilledececco http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=5405 J’ai signé cette tribune :

A l’initiative d’Osez le féminisme ! et du Réseau féministe Ruptures, plus de deux cents militant-e-s, élu-e-s et candidate-e-s se mobilisent, à deux semaines du premier tour des législatives, pour un solide renforcement des lois sur la parité: la France est au 69e rang mondial pour sa proportion de femmes parlementaires.


 

Nous ne devrions pas avoir à écrire ni à signer ce texte. Les femmes n’ont-elles pas les mêmes droits civiques –celui de voter et d’être éligible– que les hommes depuis soixante-huit ans déjà ? Des lois dites de parité n’ont-elles pas été votées dès 1999, première mondiale érigeant en principe le fait de favoriser l’égal accès aux mandats électoraux et aux fonctions électives ? Et ne vient-on pas de nommer le premier gouvernement paritaire de la Ve République? Alors comment se fait-il que le pouvoir soit en fait toujours aussi viril ?

L’exclusion des femmes demeure une réalité dans les instances de pouvoir: l’Assemblée nationale élue en 2007, lors des dernières législatives, était à 81,5% masculine. Depuis 1988, sur les 577 circonscriptions, 413 n’ont envoyé aucune femme à l’Assemblée (regarder la carte). Cette année, l’UMP n’a investi que 25% de femmes candidates aux législatives. Le classement de notre pays concernant la proportion de femmes parlementaires empire avec les années : la France est aujourd’hui à la 69e place au niveau mondial.

Cette exception française et cette résistance de l’Assemblée Nationale, institution pourtant emblématique de la démocratie représentative, incarne le fait qu’au-delà des équations individuelles, l’inertie d’un ordre sexué perdure. Celui-ci puise ses racines dans notre histoire, y compris démocratique : la citoyenneté à la française, pensée par les Lumières, fait encore de l’ombre aux femmes qui ont été exclues d’un universalisme en réalité masculin. Leur sexe faisant d’elles des êtres d’instinct plus que de raison, elles ont été exclues de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, du suffrage universel, du Code civil… Il nous reste encore à mener un travail de désacralisation de ces principes, entamé par les mouvements féministes pro-parité des années 90.

Lire la suite :

http://blogs.mediapart.fr/edition/la-bataille-de-legalite/article/310512/liberte-egalite-parite

Signez la tribune :

http://parite2012.fr/tribune/

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Alimentation, emploi, énergie, nature, santé : découvrez les propositions écologistes http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/alimentation-emploi-energie-nature-sante-decouvrez-les-propositions-ecologistes/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/alimentation-emploi-energie-nature-sante-decouvrez-les-propositions-ecologistes/#comments Fri, 01 Jun 2012 09:45:44 +0000 Robot http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=5385 À l’occasion des élections législatives des 10 et 17 juin 2012, Europe Écologie Les Verts met en avant ses propositions et son projet « Vivre mieux » à travers 5 tracts autour de thèmes phares : l’alimentation, l’emploi, l’énergie, la nature et la santé. N’hésitez pas à télécharger ces tracts ci-dessous, et à les distribuer/diffuser autour de vous, pour soutenir la campagne pendant les quelques jours qui nous séparent du premier tour !


Les tracts thématiques

Alimentation
Emploi
Énergie
Nature
Santé
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http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/alimentation-emploi-energie-nature-sante-decouvrez-les-propositions-ecologistes/feed/ 0
Justice et mobilisation paysanne : Monsanto perd du terrain, l’agriculture paysanne et la population en gagnent http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/justice-et-mobilisation-paysanne-monsanto-perd-du-terrain-lagriculture-paysanne-et-la-population-en-gagnent/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/justice-et-mobilisation-paysanne-monsanto-perd-du-terrain-lagriculture-paysanne-et-la-population-en-gagnent/#comments Fri, 25 May 2012 12:35:05 +0000 Robot http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=5360 Monsanto pesticide to be sprayed on food crops.

Deux décisions de justice, l’une rendue au Brésil, l’autre en France, viennent d’infliger à la firme Monsanto, chantre des organismes génétiquement modifiés (OGM), deux sérieux camouflets. Le 4 avril 2012, la justice brésilienne, par une décision d’un tribunal de l’Etat du Rio Grande do Sul, a refusé à Monsanto le droit de prélever des royalties sur le soja OGM, lorsque ce dernier était replanté. Le juge a non seulement ordonné de suspendre la collecte des redevances (royalties) sur les semences de soja vendues pour Monsanto, mais il a également ordonné le remboursement par Monsanto des frais de licence déjà perçus, en soulignant que ces pratiques commerciales et financières violaient la loi brésilienne sur les variétés.

Dans un autre registre, le 18 mai dernier, c’est le Conseil d’Etat français qui a rejeté un recours en référé déposé par deux sociétés de Midi-Pyrénées contre l’arrêté d’interdiction du maïs transgénique Monsanto sur l’interdiction de cultiver le très controversé MON810. Les deux sociétés s’opposaient à l’arrêté pris mi-mars par le précédent gouvernement visant à interdire « temporairement » la culture du MON810 en France. Certes l’affaire n’a pour l’instant pas été jugée au fond, le Conseil d’Etat se prononcera ultérieurement, mais le rejet du référé permettra de passer la période des semis et de rendre effectif cette interdiction temporaire.

Europe Écologie Les Verts salue ces décisions de justice pour deux raisons principales. D’une part, sur le fond, elles rappellent à Monsanto que dans une société de droit, la finance et la puissance industrielle ne peuvent pas tout. La force de ses conseils et le lobbying organisé par Monsanto pour imposer partout dans le monde ses OGM dans le seul but d’augmenter ses profits au détriment de la souveraineté alimentaire, de la santé des consommateurs, de l’indépendance et du savoir-faire traditionnel des paysans ne peuvent pas outrepasser dans un état de droit, une justice indépendante.

D’autre part, EELV observe que ces deux décisions de justice sont le fait d’actions engagées soit en demande, soit en défense par des organisations syndicales et des associations de défense d’une agriculture paysanne ou biologique. C’est une nouvelle démonstration que des organisations syndicales, des associations et des ONG fortes et indépendantes sont des éléments indispensables au bon fonctionnement d’une démocratie vivante et protectrice des droits de la population.

EELV veillera dans le cadre de la future majorité parlementaire à maintenir l’interdiction de la culture des OGM, mais également au développement et à la protection d’une expertise indépendante et reconnue, ainsi qu’à la protection des lanceurs d’alerte.

Pascal DURAND,
Porte-Parole

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Pétrole de schiste : communiqué de presse des candidats EELV aux élections législatives en Seine-et-Marne http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/petrole-de-schiste-communique-de-presse-des-candidats-eelv-aux-elections-legislatives-en-seine-et-marne/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/petrole-de-schiste-communique-de-presse-des-candidats-eelv-aux-elections-legislatives-en-seine-et-marne/#comments Mon, 21 May 2012 15:34:43 +0000 benedictemonvilledececco http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=5338 Communiqué de Presse

 

Position des candidats EELV 77 sur les permis d’exploration des gaz et huiles de schiste.

 

A l’occasion de la nomination au gouvernement de Madame Nicole Bricq comme Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Energie, nous, candidates et candidats d’Europe Écologie-Les Verts aux élections législatives en Seine-et-Marne, rappelons que notre nouvelle Ministre, alors Sénatrice de Seine-et-Marne, a déposé en juillet 2011 une proposition de loi visant à interdire « l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et à abroger les permis exclusifs de recherche de mines d’hydrocarbure ». Cette loi, si elle devait être adoptée, mettrait un terme aux explorations visant à l’exploitation des gaz et huiles de schiste, et à leurs conséquences dramatiques.

Alors que la compagnie pétrolière Toreador-Hess vient d’annoncer qu’elle reprenait ses activités de recherche à Doue et à Jouarre, qu’il y a d’autres projets dans le sud de la Seine-et-Marne, que de nouveaux permis ont été accordés récemment par l’ancienne majorité et que plusieurs permis en cours de validité sont susceptibles de conduire à des explorations dans notre département, il est urgent de réaffirmer que la politique énergétique poursuivie ici est absurde économiquement et désastreuse écologiquement.

Nos réserves en gaz et huiles de schiste ne couvriraient dans le meilleur des cas que 2% de nos besoins énergétiques. Un pourcentage ridicule qui ne nous garantira aucune indépendance énergétique et n’aura aucun impact sur les prix des énergies fossiles, définis sur les marchés internationaux. Par contre, l’ampleur des dégâts environnementaux sera considérable : maladies, pollution de l’air, de l’eau (la Seine-et-Marne alimente en eau 50% des franciliens), destruction des paysages, de la faune et de la flore, et la liste n’est malheureusement pas exhaustive.

Par conséquent, nous, candidats d’Europe Écologie-Les Verts aux élections législatives en Seine-et-Marne :

  • Soutenons la demande de la « coordination nationale des collectifs locaux contre les Gaz et Huiles de Schiste » pour une vraie réforme du code minier, précédée d’un débat public, et intégrant les acquis de La Charte de l’environnement.
  • Souhaitons qu’une nouvelle politique soit conduite en matière d’énergie, une politique innovante et juste qui allie sobriété, efficacité énergétique et développement des énergies renouvelables, et nous permette à tous de vivre mieux, tout en préservant notre capital naturel.
  • Demandons, à l’instar de José Bové venu le 15 mai dernier soutenir la candidate écologiste Caroline Pinet sur la 6ème circonscription de la Seine-et-Marne, que la loi déposée par Madame Nicole Bricq au Sénat soit adoptée, et entraine rapidement l’abrogation de tous les permis accordés.

 

Les candidat-e-s EELV aux législatives pour la Seine-et-Marne

Bénédicte Monville-De Cecco (77-01), Liliane Pays (77-02), Philippe Cluzeau (77-05), Caroline Pinet (77-06), Antoine Parodi (77-07), Julie Nouvion (77-08), Rose De La Fuente (77-09), Alain Leclerc (77-10), Odile Montagne (77-11).

 

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Communiqué sur la nomination du gouvernement http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/communique-sur-la-nomination-du-gouvernement/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/communique-sur-la-nomination-du-gouvernement/#comments Thu, 17 May 2012 20:19:28 +0000 Robot http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=5315 Europe Écologie-Les Verts salue la nomination du premier gouvernement, de Monsieur Jean-Marc Ayrault. Ce gouvernement est le premier gouvernement paritaire de la Ve République.

Le Président de la République et le Premier Ministre ont souhaité placer l’écologie au coeur de l’action gouvernementale.

Le périmètre du Ministère de l’écologie a été confirmé et des responsabilités ministérielles très importantes ont été confiées aux écologistes.

Cécile DUFLOT a la responsabilité d’un pôle ministériel majeur, au carrefour des crises écologiques, économiques et sociales avec des enjeux considérables pour la vie quotidienne de nos concitoyennes et de nos concitoyens.

Ce ministère renvoie à 17 des 60 engagements pris par le Président de la République, lors de la  campagne présidentielle.

Par ailleurs, Pascal CANFIN, député européen, devient Ministre délégué en charge du développement, secteur clef de la solidarité internationale, pour réduire la fracture entre le Nord et le Sud.

L’écologie politique a manifestement franchi ce soir une nouvelle étape.


Pascal DURAND,
Porte-parole

Biographie de Cécile Duflot

Cécile Duflot est née le 1er avril 1975 à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), d’un père cheminot et d’une mère enseignante. Elle est la mère de quatre enfants.

Après des études de géographie, elle entre à l’Essec dont elle est diplômée, et devient urbaniste. Militante active depuis sa jeunesse, elle a notamment fondé son engagement tant sur la protection de la biodiversité (Ligue pour la Protection des Oiseaux) que sur l’accompagnement des personnes incarcérées, au sein de l’association Genepi.

Ayant adhéré aux Verts en 2001, elle intègre la direction en 2003 puis est élue secrétaire nationale en novembre 2006, au congrès de Bordeaux. En 2008, elle devient maire adjointe à Villeneuve-Saint-Georges. Aux élections régionales de mars 2010 en Ile-de-France, la liste qu’elle conduit obtient 16,58% et 50 élu(e)s. Elle préside à ce jour le groupe écologiste au Conseil régional d’Ile-de-France.

Après avoir mené à bien la fusion Europe Ecologie/les Verts, elle est élue en juin 2011, secrétaire nationale du nouveau mouvement lors du Congrès fédéral de la Rochelle.

Depuis qu’elle dirige le mouvement écologiste, le nombre de ses adhérents a été multiplié par trois, le nombre de ses élus locaux par six et un groupe écologiste a été constitué au Sénat.

Cécile Duflot a piloté les négociations ayant abouti à la signature de l’accord national entre Europe Ecologie/Les Verts et le Parti Socialiste pour les prochaines élections législatives. Elle a conduit le travail pour l’élaboration du programme du mouvement « vivre mieux »

Aux élections législatives de juin 2012, Cécile Duflot sera la candidate du rassemblement de la gauche et des écologistes, dans la 6ème circonscription de Paris, à cheval sur les 11ème et 20ème arrondissements de la capitale.

Biographie de Pascal Canfin

Pascal Canfin, né le 22 août 1974 à Arras, a été nommé ministre du développement le 16 mai 2012 dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault.

Diplômé de l’’Institut d’études politiques de Bordeaux et de l’Université de Newcastle, Pascal Canfin a été journaliste au mensuel Alternatives économiques et spécialiste des questions liées à l’environnement, à l’’économie sociale et solidaire, à la responsabilité sociale des entreprises entre 2003 et 2009.

Auparavant, il a été consultant en ressources humaines (1999-2003), après avoir été chargé de mission à la CFDT du Nord-pas de calais (1997-1999).

Engagement politique

Parallèlement à son activité de journaliste, il s’engage en politique au sein des Verts. Il est alors responsable de la commission Economie, social et services publics des Verts (entre 2005 et 2009).

Aux élections européennes de juin 2009, il est candidat en Île-de-France sur la liste du rassemblement Europe écologie, en troisième position (derrière Daniel Cohn-Bendit et Eva Joly). Europe Écologie réunit en Île-de-France 20,86 % des voix et obtient 4 sièges, ce qui lui permet d’être élu député européen le 7 juin 2009.

Il est toujours membre d’Europe Écologie – Les Verts.

Mandat

Au Parlement européen, il est membre de la Commission des affaires économiques et monétaires et de la Commission du marché intérieur et protection des consommateurs. Il est par ailleurs membre de la commission spéciale sur le crime organisé dans l’Union européenne, après avoir été vice-président de la Commission spéciale sur la crise financière, économique et sociale. Il est par ailleurs vice-président de l’intergroupe services publics du Parlement européen.

Pascal Canfin est rapporteur du Parlement du texte visant à encadrer les ventes à découvert et les credit default swaps (CDS). Le rapport de Pascal Canfin est adopté par la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement en mars 2011. Les principales dispositions soutenues par le Parlement sont le contrôle des ventes à découvert et l’interdiction des CDS à nu sur les dettes des États européens, c’est-à-dire des CDS qui sont achetés par des investisseurs qui ne détiennent pas le risque dont le CDS les protège, accusés d’avoir accéléré la spéculation sur la dette grecque. À la suite du vote du rapport, il mène la négociation avec le Conseil des ministres qui représente les États. Cette négociation débouche sur une position commune du Parlement et du Conseil et une adoption du texte définitif en première lecture en session plénière du Parlement en novembre 2011, par 507 voix pour, 25 contre et 109 abstentions. Le texte final reprend notamment la demande du Parlement de l’interdiction des CDS à nu, malgré l’opposition initiale du Conseil à cette proposition.

Pascal Canfin est aussi le négociateur pour le Groupe des Verts/Alliance libre européenne de plusieurs projets législatifs :

  • la directive européenne sur la taxe sur les transactions financières (toujours en discussion) ;
  • le règlement sur les agences de notations (toujours en discussion);
  • la directive concernant les marchés d’instruments financiers (MIFID) (toujours en discussion);
  • la directive sur les abus de marché (toujours en discussion) ;
  • la directive européenne sur les gestionnaires de fonds alternatifs (AIFMD) ;
  • la directive sur les produits dérivés (EMIR).

Il est aussi négociateur pour le groupe des Verts sur le rapport du Parlement relatif au financement des services publics qui a été adopté à une large majorité et demande que les règles de financement fassent véritablement primer l’intérêt général sur la concurrence.

Finance Watch

En juin 2010, à l’initiative de Pascal Canfin, 22 députés européens chargé de réglementer les marchés financiers et les banques lancent un appel à la société civile pour qu’elle crée une organisation non gouvernementale capable de développer une contre-expertise sur les activités menées sur les marchés financiers par les principaux opérateurs (banques, compagnies d’assurance, hedge funds, etc.).
L’appel prend le nom de Finance Watch. Les premiers signataires sont rejoints par près d’une centaine d’autres députés européens, mais également des élus nationaux et régionaux de plusieurs pays de l’Union européenne.

En juin 2011, l’ONG Finance Watch voit le jour.

Ouvrages

  • L’économie verte expliquée à ceux qui n’y croient pas, préface de Dominique Voynet (Éditions Petits Matins, 2007)
  • Consommer responsable (2008)
  • Le contrat écologique pour l’Europe, préface de Daniel Cohn-Bendit (Éditions Petits Matins, 2009)
  • Ce que les banques vous disent… et pourquoi il ne faut presque jamais les croire (Editions Petits Matins 2012)
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A Rubelles aussi, n’en déplaise au maire, tous les enfants ont le droit d’aller à l’école http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/a-rubelles-aussi-nen-deplaise-au-maire-tous-enfants-ont-le-droit-daller-a-lecole/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/a-rubelles-aussi-nen-deplaise-au-maire-tous-enfants-ont-le-droit-daller-a-lecole/#comments Fri, 11 May 2012 16:13:48 +0000 benedictemonvilledececco http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=5232 Quinze des enfants de Rubelles, interdits d’école depuis sept mois par le maire UMP de la commune, sous différents prétextes fallacieux et qui se résument à un seul : la qualité de demandeurs d’asile de leurs parents, ont finalement quitté les chambres d’hôtel exiguës où leurs parents sont logés et repris, lundi 14 mai, le chemin de l’école.

Le préfet de Seine-et-Marne, Pierre Monzani, a fini par entendre le droit, après que plusieurs associations de défense des droits de l’homme et syndicats d’enseignants l’aient alerté, après deux manifestations, des articles dans la quasi totalité des journaux nationaux et dans la presse locale. M. Le Préfet a envoyé au maire de Rubelles, le 7 mai 2012, au lendemain de la victoire de François Hollande à l’élection présidentielle, une lettre où il lui rappelle ses obligations légales en matière de scolarisation. Le combat, mené en premier par les syndicats d’enseignants, le Réseau Education Sans Frontières (RESF), la Ligue Des Droits de l’Homme et Amesty International et soutenu par plusieurs associations, collectifs et partis politiques dont Europe Ecologie Les Verts, a abouti au respect de la loi.

Nous pouvons nous en féliciter et pourtant il y a dans cette affaire quelque chose de particulièrement inquiétant qui m’interdit d’être seulement ravie pour ces enfants. Je ne peux pas m’empêcher de m’interroger sur le climat délétère qui aujourd’hui en France permet au maire d’une petite commune pavillonnaire de Seine-et-Marne de nier à des enfants leur droit à la scolarisation plusieurs mois durant sans être rappelé à l’ordre par le préfet. Et, alors même que l’Education Nationale, qui avait assuré la présence renforcée d’enseignants CLIN, spécialisés dans l’accueil d’enfants non francophones, soutenait que les écoles concernées pouvaient sans difficulté accueillir ces enfants.

La réponse à mes interrogations se trouve sans doute dans les discours ouvertement xénophobes de nombreux parents d’élèves rapportés par plusieurs articles de journaux et que j’ai entendus moi-même jeudi 3 mai lors de la première manifestation à Rubelles devant le groupe scolaire. Ou encore dans cette initiative sordide de certains d’entre eux qui le week-end précédant la rentrée des enfants se présentaient aux portes des pavillons de Rubelles pour faire signer aux habitants une pétition contre la scolarisation de ces enfants. Pour ces parents, il semble que tous les enfants ne soient pas dignes d’être instruits et que la présence de ceux-là, en particulier, soit une menace. Parce que leur inaptitude supposée soustraira immanquablement l’attention de l’enseignantE à leurs propres enfants. Parce que leurs parents profitent « indument » d’avantages pour lesquels ils ne paient pas.

Ces remarques qui n’ont malheureusement rien d’exceptionnelles sont effrayantes. L’imaginaire xénophobe produit et entretenu par des années de pouvoir d’une droite dure, aux accents volontiers nationalistes, bien trop timidement contrés par la gauche dite de gouvernement, aura fini par s’imposer comme une évidence. Le rejet de l’autre, parce qu’il est étranger, même s’il n’est encore qu’un enfant, s’affirme aujourd’hui sans honte.

Il est urgent de réaffirmer que la découverte, la fréquentation et la connaissance des autres et à travers eux d’autres manières de vivre, d’autres langues, d’autres musiques, etc. est une richesse formidable. Que les sociétés humaines, à l’image des arts qu’elles produisent, seraient condamnées à la répétition du même et au tarissement sans cet élan fabuleux qui naît de la rencontre avec le divers. Aujourd’hui, cet autre est, à l’instar de ces enfants, tchéchène, ingouche, sri-lankais, congolais, hier il était italien, espagnol, polonais, portugais et avant-hier, auvergnat, breton, occitan, normand, etc. qu’importe d’où il vient pourvu que sa fréquentation nous ouvre à une plus grande connaissance du monde et donc de nous-mêmes.

Il faut le dire, l’écrire, sans peur ni balbutiements : les migrants profitent aux Etats, sur le plan culturel, je viens de le dire, mais aussi sur le plan économique. Les immigrés travaillent, paient des cotisations sociales, créent de l’emploi, tous les indicateurs économiques montrent que ce que rapportent les immigrés à notre pays est plus important que ce qu’ils coûtent en terme de prestations sociales, d’assurance chômage et autres subsides de l’Etat.

Nous avons tout à gagner à accueillir dignement ces enfants, ces femmes et ces hommes, ce n’est pas seulement une question de principes moraux ou d’humanisme. C’est aussi une question économique et c’est une question de bon sens. Les raisons pour lesquelles ces femmes et ces hommes fuient leur pays et payent des sommes souvent exorbitantes à des passeurs sans-âmes ou tout aussi démunis qu’eux tiennent à un ordre du monde dont nous sommes partie prenante et parfois complices. Leur présence parmi nous nous rappelle que nous ne pouvons pas échapper à nos responsabilités. Cependant, nous pourrions apprendre et retenir de nos errements présents et passés que les politiques discriminatoires et humiliantes ne sont jamais porteuses que de division, de ressentiment et de violence.

Bénédicte Monville-De Cecco

Candidate Europe Ecologie Les Verts sur la première circonscription de Seine-et-Marne.

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lire aussi :

http://blogs.mediapart.fr/blog/benedicte-monville-de-cecco/170512/rubelles-aussi-n-en-deplaise-au-maire-tous-les-enfants-

L’humanité, L’école est un droit, le 9/05/2012

http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/enfants-sans-papiers-de-rubelles-manif-devant-la-prefecture-09-05-2012-1990943.php

http://www.mediapart.fr/journal/france/040512/rubelles-les-enfants-detrangers-ne-sont-pas-les-bienvenus

http://www.rue89.com/2012/05/06/le-maire-refuse-des-enfants-etrangers-les-parents-deleves-sont-rassures-231913?sort_by=thread&sort_order=ASC&items_per_page=50&page=3

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L’eau, trop chère à Melun, revoir « Envoyé spécial, Les lanceurs d’alerte » http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/leau-trop-cher-a-melun-revoir-envoye-special-les-lanceurs-dalerte/ http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/leau-trop-cher-a-melun-revoir-envoye-special-les-lanceurs-dalerte/#comments Tue, 08 May 2012 20:27:40 +0000 benedictemonvilledececco http://benedictemonvilledececco.eelv-legislatives.fr/?p=5215 Vous pouvez voir ou revoir le documentaire diffusé jeudi 3 mai 2012 sur France2 à propos des lanceurs d’alerte.

« On les appelle « lanceurs d’alertes ». Leur point commun : prendre la parole quand les autres se taisent.

Des hommes et des femmes qui prennent un jour le risque de sacrifier leur carrière, leur confort, leur vie privée, pour dénoncer ce qui leur semble injuste dans leur travail. Et qui en subissent les conséquences. Quatre portraits illustrent ces « indignés » qui passent à l’acte (…) »

La partie consacrée à Jean-Luc Touly, employé d’une multinationale de l’eau aujourd’hui « au placard » pour avoir dénoncer des dérives d’un business devenu extrêmement rentable, a été en partie tournée à Melun.

M. Touly a décortiqué pour nous une facture d’eau d’un usager Melunais et révélé des coûts « surprenants ». En effet, Melun est une des villes de Seine et Marne où l’eau est la plus chère et les raisons de ce prix restent difficiles à comprendre.

Jean-Luc Touly donne dans ce documentaire quelques éléments de réponses qui valent en général.

http://envoye-special.france2.fr/les-reportages-en-video/lanceurs-dalertes-03-mai-2012-4359.html

Un autre film qui traite de cette question mérite d’être vu : « water makes monay » réalisé par Leslie Franke et Herdolor Lorenz et diffusé sur Arte en mars 2011 :

http://www.watermakesmoney.com/

http://www.arte.tv/fr/3752030.html

 

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