Depuis que je suis candidat aux élections législatives pour Europe Écologie Les Verts, j’ai fait l’objet d’attaques répétées dans la presse par certains élus de la municipalité de Poitiers ou leur conjoint : Messieurs Jean-Marie Compte, Maurice Monange et Bernard Cornu le 22 mai estimant que le « Porte-Parole d’Europe Écologie Les Verts (…) n’aime visiblement pas Poitiers ». Le 28 mai, c’est au tour de M. Marcel Fortin, compagnon d’une élue, de m’attaquer dans la presse.
Combien de voix encore faudra-t-il pour tirer sur ceux qui pensent autrement ? N’a t-on pas le droit, à Poitiers, de penser autrement notre ville ?
N’en déplaise à M. Fortin, le patrimoine n’est pas le principal élément de mon programme. Je l’invite à prendre davantage de temps pour lire mon blog, dont les articles sont centrés sur la transition écologique de l’économie, qui permettra de créer de nombreux emplois, non délocalisables et dans le respect de l’environnement. La préservation de la santé de nos concitoyens, l’accès à un logement de qualité environnementale à loyer maîtrisé, la défense de nos droits sociaux, le développement de liens inter-générationnels… en font également partie.
Monsieur Fortin me demande combien la ville de Poitiers a investi pour la protection de son patrimoine ? Beaucoup et tant mieux. Mais n’est-on pas en droit d’exprimer une opinion sur les options choisies ? Dès 2008, j’avais indiqué aux élus que le projet cœur d’agglo devait prendre en compte l’archéologie, sous peine d’avoir à consacrer un budget substantiel aux fouilles archéologiques. L’implantation d’une fontaine nécessitant le creusement d’une fosse de 4 mètres de profondeur le long du rempart antique n’a pas été budgétisée. Le couperet vient de tomber : les fouilles de Puygareau, à l’arrière de la Mairie, vont générer un surcoût de 500 000 euros.
Cet argent n’aurait-il pas pu être consacré à des projets sociaux permettant à tous, et particulièrement aux plus démunis, de vivre mieux en cette période de crise ?
Arnaud CLAIRAND