Certes, on n’a pas de bord de mer dans la 4ème circonscription de l’Isère… Mais vu la diversité de ses dix cantons, on peut y décliner localement à peu près tous les enjeux qui font débat dans le pays :
La politique de la ville à Fontaine et dans les quartiers. Les risques industriels, la reconversion économique ? Pont de Claix.
La mise à mal des services publics ? La poste à Valbonnais, ou l’appel à concurrence pour le renouvellement des concessions des barrages EDF.
Le tourisme de masse et le tourisme doux ? L’agriculture de montagne, la bio, les circuits courts ? La Matheysine, le Beaumont, le Vercors, le Trièves, l’Oisans…
Les problématiques de transport ? Les déplacements pendulaires à La Mure et sur le Vercors et le projet de l’A51 pas encore totalement enterré, celui du doublement de l’A480, la ligne ferrovière Grenoble-Gap…
Côté classes sociales : l’écart est presque aussi grand que la différence d’altitude, des cadres sup aux agriculteurs en passant par les ouvriers.
Bref : vu la variété de ses dix cantons sur le plan topographique, démographique et socioéconomique, la 4ème circonscription, c’est presque la France en miniature.
Enfin, « miniature », tout dépend de l’échelle qu’on prend : entre St Christophe en Oisans et Corrençon en Vercors, comptez 100 km et deux heures de route.
Oser l’écologie politique
C’est en mai 2010 lors de l’élection législative partielle, visant à remplacer Didier Migaud nommé premier président de la Cour des Comptes par Nicolas Sarkozy que j’ai décidé de porter la voix de l’écologie politique dans notre 4ème circonscription.
C’est à cette occasion que j’ai franchi le pas. Je me suis engagée en politique pour montrer que l’écologie politique a des propositions concrètes pour créer des emplois durables, contrer la montée des inégalités et des injustices, retrouver les chemins de la proximité, et préserver l’avenir de notre planète et de nos enfants. Mais aussi pour défendre une conception de la politique impliquant davantage les citoyens, face aux deux candidats principaux, droite et PS, qui pratiquaient de manière quasi identique le cumul des mandats et des propositions loin des enjeux à relever collectivement.
Lors des dernières législatives , nous avons obtenu 12,63 % des voix et la troisième position. Il n’y avait certes que sept six candidats. Mais c’est un joli score quand on sait le handicap que sont à la fois l’élection partielle et le scrutin uninominal. Notre nombre de voix par rapport aux deux législatives précédentes a largement progressé.
N’oublions pas, cependant, qu’il y a eu 70 % d’abstention, notamment dans les cantons urbains.
Avec François Nougier, mon suppléant, et toutes les bonnes volontés, nous souhaitons faire de cette campagne un temps de rencontre et de sensibilisation à ce qu’est l’écologie politique… un projet de société à la hauteur des défis du XXIème siècle. Nous souhaitons faire gagner ces idées en dotant la circonscription d’une députée écologiste.
La gauche a obtenu 53,26% au 2ème tour de la présidentielle dans la 4ème circonscription.
Contribuons au vrai changement dans la majorité présidentielle, en votant Anne Parlange le 10 et le 17 juin, préparons ensemble le monde de demain, celui de nos enfants, un monde apaisé, plus juste et plus vivable, socialement et écologiquement !
Anne Parlange