Comme on pouvait s’en douter, l‘annonce de la relance de l’A51 par François Hollande suscite des actions de protestation.
Prévenue tôt ce matin par « Les Anonymes51″, je suis allée constater avec Benoît Gonsolin, élu EELV de Château Bernard la modification intervenue sur le panneau de « fin provisoire d’autoroute », devenu « fin définitive d’autoroute« .
Après 40 ans d’études et un débat public, les données n’ont pas changé : le projet A51 est une aberration dont l’utilité économique supposée appartient aux raisonnements du passé, et serait une catastrophe pour les territoires ruraux du sud-Isère et des Hautes Alpes.
Prenons l’exemple du Trièves, dont l’image écologique grandit chaque jour. Agriculture, tourisme, artisanat, commerces, services et vie associative : la vitalité de ce territoire prouve que l’on peut conjuguer développement économique et préservation de l’environnement et des paysages. Le sud-Isère n’a pas besoin d’une autoroute, mais de routes nationales et départementales aménagées, et de transports en commun (trains et cars) performants.
Rappelons le coût du projet pour la collectivité : au moins 75 % de 2,2 milliards d’euros (estimations officielles en 2004), soit 1,65 milliard d’euros d’argent public pour 80 km d’autoroute en 2025 !
Gaz à effets de serre, raréfaction du pétrole, dégradation de l’environnement, relocalisation de l’économie : il est temps d’investir dans des politiques de transports et d’aménagement du territoire réellement pertinentes. Ce sera l’une de mes priorités en tant que députée.
Pour ma part, j’invite SAMEDI 2 JUIN 2012 à 13 h au Rond-Point du col du Fau à un RASSEMBLEMENT POUR L’ABANDON DÉFINITIF DU PROJET A51
Anne Parlange,
candidate Europe Ecologie Les Verts aux élections législatives pour la 4ème circonscription