A Courbevoie, la mise en ballotage de Jacques Kossowski, député sarkozyste et cumulard depuis 1997, est une victoire politique qu’il faut absolument concrétiser ce dimanche 17 juin.
J’appelle avec force et enthousiasme tous les habitants et les habitantes de La Garenne-Colombe, Bois-Colombes et Courbevoie à voter pour Jean-André Lasserre dimanche prochain au second tour des élections législatives.

Au point de vu légal, deux lois limitent le cumul des mandats[1]. Si ces lois limitent le cumul des mandats, elles ne suppriment pas le phénomène.

En 1936, 33 % des députés avaient un mandat local, aujourd’hui ils sont plus de 80% … Quand leurs collègues italiens, allemands et britanniques  ne sont qu’environ 20 % !

Le cumul des mandats pose pourtant divers problèmes.

Une  personne qui occupe plusieurs fonctions empêche l’arrivée de nouvelles têtes. Ce souci est aggravé par le cumul de mandats dans le temps ; il n’est malheureusement pas rare de voir en France des  hommes politiques qui sont en poste depuis 20 ans, voire 30 ans …

Les conséquences ?

Une personne qui  a plusieurs fonctions ne peut décemment pas être efficace au four quand elle est au moulin ; la réciproque est aussi valable.

Par défaut  de renouvellement, le paysage politique est beaucoup trop uniforme.  Le portrait type du politicien est le suivant : homme blanc, fonctionnaire, issu des classes supérieures et âgé. 

L’assemblée nationale ne reflète donc pas toutes les couleurs de la société française, ni les genres d’ailleurs. L’assemblée sortante compte 81,5% d’hommes donc seulement 18,5% de femmes ! On pourrait aussi évoquer les nombreux conflits d’intérêts qui peuvent se glisser entre un intérêt local et national …

Le député sortant, Jacques Kossowski est un cumulard à tout point de vue : il est député-maire et cette situation dure depuis déjà 3 mandats !

Pour que nos institutions fonctionnent efficacement, nous avons besoin de femmes et d’hommes qui se consacrent pleinement à leurs fonctions sans s’éparpiller.

Anne Le Guenniou s’engage à ne solliciter qu’un seul mandat pour lequel elle donnera son temps et son sérieux afin de dresser des politiques efficaces face aux problèmes de notre société.

David Mbanza Conseiller régional d’Ile de France, soutien de la candidature d’Anne Le Guenniou

Cette promenade cycliste est une nouvelle étape de la campagne « 100% vélo » menée par Anne Le Guenniou. Le lundi de Pentecôte (28 mai) son équipe de campagne avait recouvert l’ensemble des panneaux d’affichage réservés de la circonscription (Courbevoie Nord / Bois Colombes / La Garenne Colombes) à vélo.

Ce mardi 5 juin, l’équipe ira chercher 10 000 tracts à vélos répartis dans les sacs à dos de chacunE. « Cette campagne est l’occasion de montrer, de manière concrète, collective, conviviale et sportive, que dans la plupart de nos activités quotidiennes, il est possible d’éviter la voiture à condition d’être motivéE et un peu organiséE » sourit la candidate. « On en ressort satisfaits et en meilleure santé! »

Je m’engage publiquement pour l’intégrité, l’exemplarité et la transparence démocratique.

À l’occasion des élections législatives des 10 et 17 juin prochains, l’association Anticor propose à tous les candidats de s’engager publiquement en matière d’éthique en signant une charte dédiée à ces élections, pour plus d’exemplarité, d’intégrité et de transparence démocratique. S’ils sont élus, les candidats signataires s’engagent à adopter pendant les cinq années de la législature un comportement éthique attendu par de plus en plus de citoyen-ne-s, notamment sur :

• La totale transparence sur l’utilisation des « Indemnités Représentatives de Frais de Mandat » des députés
• La fin de l’opacité dans la distribution de la « réserve parlementaire »
• Le soutien à une nouvelle clause d’éligibilité, à savoir l’absence de toute condamnation pour des délits ayant trait à la gestion de l’argent public
• L’exigence d’une justice vraiment indépendante avec des moyens renforcés et la fin d’une justice à deux vitesses, qui protège les élus plus que les simples citoyens (levées d’immunité, statut pénal du Chef de l’État, Cour de justice de la République, etc.)
• La lutte contre les conflits d’intérêt
• Le non-cumul des mandats

En signant la charte éthique d’Anticor, je souhaite affirmer publiquement mon attachement aux nécessaires devoirs d’intégrité, d’exemplarité et de transparence démocratique.

Rebelote ce week-end avec le collage d’affiches: à Bois-Colombes, La Garenne-Colombes et Courbevoie, Anne, Patrick et leur équipe de campagne ont fait le tour de la circonscription à vélo pour dénicher tous les panneaux d’affichage réservés aux élections législatives. Garanti 100% sans voiture!

Vivant au Faubourg de l’Arche entre Courbevoie et La Garenne Colombes, Anne Le Guenniou milite contre la Tour Phare depuis la première enquête publique et contre la construction d’autres nouvelles tours de très grande hauteur à la Défense. Elle sourit, désabusée :

« ça a le mérite d’être enfin clair ! Le député sortant soufflait le froid et le chaud depuis le début, maintenant on est fixés, s’il s’agit toutefois de sa dernière volte-face ! »

En effet, le député-maire, pro Phare au moment de l’enquête publique, puis déposant un recours gracieux, abandonnant ensuite toutes poursuites en affirmant via Courbevoie magazine que ses doutes étaient levés, puis tempêtant à retardement dans les colonnes du Parisien contre l’insuffisance des propositions du promoteur en matière de passerelle, a fini par donner le tournis à tout le monde…

« Il souffre comme ses collègues UMP du secteur d’une incapacité profonde à remettre en question le modèle économique agonisant de l’établissement public en charge du quartier d’affaire, dont il est pourtant le vice président… Tout le monde sait que La Défense va droit dans le mur, condamnée qu’elle est à vendre encore et encore plus de droits à construire pour faire face aux sommes astronomiques nécessaires à son entretien… Ce n’est pas un développement durable ».
Et on tombe là dans l’éternel chantage à l’emploi, destiné à tétaniser une société qui souffre de la crise, à effrayer nos concitoyens de plus en plus précarisés et rejetés pour toutes les mauvaises raisons possibles (trop jeunes, trop vieux, inaptes, trop diplômés, trop chers, sans expérience, etc…) par un système qui marche sur la tête.

En effet, affirmer sans ambages que Phare et Hermitage créeront 30 000 emplois en 5 ans est pour le moins abusif. Les électeurs de Courbevoie le savent bien : qui est venu occuper les tours jumelles Egée et Adria, ou la tour T1, construites au Faubourg de l’Arche ? Ernst & Young, Technip, GDF Suez… Ces salariés ont été déplacés. Avant d’occuper ces tours, ils travaillaient ailleurs… Alors oser écrire qu’il s’agit de création d’emplois…

Patrick Adrien, suppléant d’Anne Le Guenniou, remarque malicieusement qu’Yves Révillon, maire de Bois-Colombes, a beau soutenir Jacques kossowski, il tient pourtant un discours pour le moins contradictoire en 4e page de son tract ! L’arrivée de la Coface à Bois Colombes, dans le quartier d’affaires Les Bruyeres, est une victoire économique ! Rappelons seulement que pour cela, la Coface quitte… La Défense !

Anne Le Guenniou rappelle les raisons de l’opposition d’EELV à la construction de Tours de très grandes hauteurs, dont la Tour Phare :
- Mépris des habitants et usagers avec une enquete publique menée sans aucune réunion
- Destruction de la passerelle Carpeaux, qui a pourtant coûté 15 millions d’euros à construire ! avec pour conséquence une dégradation de l’accès des Courbevoisiens à Coeur Transport
- Phare = 8000 usagers de plus justement pour les transports en commun déjà saturés, le Grand Paris Express présenté comme imminent par Jacques Kossowski n’étant pas du tout dans le même calendrier que la Tour Phare
- Dégradation des conditions de vie et d’usage du quartier par l’ombre projetée par la gigantesque tour et le surventement des abords
- Un chantier de construction pharaonique et de lourdes nuisances qui dureront 5 ans au minimum.

Des municipalités préfèrent la prudence
Des municipalités prennent des arrêtés. Comme, par exemple, la commune de Varades, en Loire-Atlantique, qui a demandé, début septembre, l’abaissement des ondes électromagnétiques à 0,6 V/m sur son territoire. Un seuil que préconise le Conseil de l’Europe depuis mai 2011. En février 2010, la mairie de Bordeaux a également voté une réglementation restrictive pour l’implantation d’antennes de téléphonie mobile : les riverains seront désormais associés à la décision. À Paris, après l’échec des négociations sur le renouvellement de la charte des opérateurs, toute nouvelle installation d’antenne a été suspendue par la municipalité. Les opérateurs (Bouygues, Free, SFR, Orange) souhaitaient l’augmentation du seuil de puissance autorisée.

De flagrants conflits d’intérêts
En France, c’est le décret du 3 mai 2002, qui fixe les émissions maximales des antennes. Selon les fréquences, les puissances autorisées vont de 41V/m à 61V/m. Loin du 0,6 V/m aujourd’hui préconisé par les scientifiques et le Conseil de l’Europe ! Ces puissances sont si élevées qu’elles ne sont jamais atteintes. Mais un second décret, d’octobre 2006, vient contredire le premier. Il fixe une limite de 3V/m
Mais sur quelles données scientifiques repose le décret du 3 mai 2002 ? Sur les recommandations de l’Institut international de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP). Or « l’ICNIRP a été dénoncé par les eurodéputés comme étant une émanation des industriels du secteur », indique l’association Robin des Toits, qui lutte contre les dangers supposés de la téléphonie mobile. Parmi les membres de cet institut, on trouve notamment Bernard Veyret, un scientifique français dont le laboratoire reçoit des financements d’Orange et de Bouygues Telecom, comme le montre sa déclaration d’intérêts personnels. Entre 2000 et 2004, Franz Adlkofer professeur allemand a coordonné l’étude européenne Reflex, sur les ondes électromagnétiques, rassemblant les travaux de 12 équipes de chercheurs, provenant de 7 pays différents. Ses résultats montrent les dommages génétiques provoqués par une exposition chronique aux rayonnements des fréquences utilisées par la téléphonie mobile.
Les effets génétiques sont également pointés dans le rapport Bioinitiative, publié en 2007 et portant sur 1 500 publications scientifiques. Ce rapport alerte aussi sur les liens entre ondes électromagnétiques et tumeurs du cerveau, neurinomes acoustiques, cancers enfantins, effets neurologiques, maladie d’Alzheimer, cancers du sein, etc. Les chercheurs appellent à un seuil de précaution sanitaire de 0,6V/m. Un seuil repris par le Conseil de l’Europe, en mai 2011, qui préconise même, dans un deuxième temps, son abaissement à 0,2V/m.
Or, en moyenne, en France, les niveaux d’exposition se situeraient entre 0,1 et 5 V/m, d’après un rapport publié en août 2011, à la suite du Grenelle des ondes de 2009 (on a relevé jusqu’à 8Vm à Courbevoie).
Sans compter que ces recommandations ne concernent pas le Wifi, dont les émetteurs se multiplient, et dont les effets seraient également nocifs. L’Angleterre, l’Allemagne et l’Autriche l’ont d’ailleurs interdit dans les écoles. En France, aucune réglementation ne vient contraindre son utilisation. Pourtant, ces technologies auraient un effet déclencheur ou promoteur de l’électro-hypersensibilité de plus en plus de personnes.

L’enfer pour les personnes électro-hypersensibles. En quête d’une « zone blanche »
L’électro-sensibilité peut survenir subitement. Mais dans la majorité des cas, l’apparition des troubles est plus progressive.
En France, contrairement à la Suède, où 290 000 EHS sont recensés, l’électro-hypersensibilité est loin d’être officiellement reconnue. Un rapport du Grenelle des ondes les renvoie à la psychiatrie.
Les EHS sont-ils des personnes plus sensibles que la moyenne ? Ou des révélateurs de ce qui pourrait atteindre une large partie de la population, d’ici quelques années ? D’une part, le niveau d’ondes augmente constamment. D’autre part, les jeunes générations sont exposées de plus en plus tôt à ces rayonnements.
Mesurer les ondes sur nos 3 communes

Il faut qu’il y ait une vraie réflexion sur ce que doit être la téléphonie mobile. Car baisser les émissions des antennes-relais est possible. À 0,6V/m, les téléphones portables fonctionnent… Mais à l’extérieur des bâtiments uniquement. Pour l’intérieur, Priartem recommande d’utiliser le téléphone fixe filaire.
En fait, pour limiter les émissions à 0,6V/m sur l’ensemble du territoire, sans diminuer l’utilisation du téléphone portable, il faut ajouter de nouvelles antennes.
Comme en Angleterre, Allemagne et Autriche, interdisons le WIFI dans les écoles.
Liens utiles :
Pour localiser les antennes relais :
http://cartoradio.fr
Les associations ;
http://www.robindestoits.org/
http://www.priartem.fr/
http://www.criirem.org/