Mon plus grand plaisir a été de vous rencontrer à la sortie des RER, sur les marchés, dans les rues. Vos remarques, l’évocation de vos difficultés, de vos espérances ont été enrichissantes.

Les rapports humains, il n’y a que ça de vrai, et ça n’a pas de prix.

Bisous aussi aux ami-e-s : Karine, Serge, Martine, Jacques, Jean-Michel, etc… sans oublier Odile notre Secrétaire départementale

A bientôt toutes et tous, peut-être pour le second tour, peut-être pour plus tard.

Amitiés

Alain Leclerc

L’énergie nucléaire est la plus dangereuse. Les accidents majeurs sont certes relativement rares mais leur ampleur est inégalée. Un accident en France détruirait une région entière et la rendrait inhabitable pour des milliers d’années. Le risque zéro n’existant pas nous sommes condamnés à vivre avec cette menace sur la tête.

L’énergie nucléaire est la plus sale, dans le sens où les déchets seront légués aux générations futures. Le déchet le plus nocif jamais créé par l’homme est le plutonium dont la durée de la demi vie est de 24 000 ans. Si la radioactivité naturelle existe, le plutonium lui est bien une fabrication humaine. La loi « Bataille » en 1990 prévoyait 3 possibilités pour ces déchets : Le stockage en surface, le stokage en grande profondeur et la transmutation. En réalité nous ne savons que faire des déchets radioactifs.

L’énergie nucléaire est la plus chère. Il n’est volontairement pas pris en compte les dépenses liées à la recherche, Le démentellement inévitable des vieilles centrales coutera une fortune. Aucune assurance au monde n’acceptant d’assiurer une centrale, en cas d’accident c’est l’état qui est son propre assureur.

L’autonomie énergétique est un leurre, la totalité de l’uranium est importé.

La prolifération des centrales entrainerait rapidement une pénurie d’uranium, cette ressource n’étant pas renouvelable.

Maintenant il est indispensable de diversifier nos ressources énergétiques afin de pouvoir sortir du nucléaire. Cela prendra du temps mais l’important était de réduire la part de l’énergie nucléaire dans notre consommation énergétique, l’important était de commencer et en ce sens je salue le programme du gouvernement et je laisse aux spécialistes le soin de définir le temps que cela prendra.

Alain Leclerc

- Le principe de prévention ou d’action préventive prioritairement à la source.

- Le principe de précaution ou d’action précoce par lequel il est établi que les problèmes que l’on évite le mieux sont ceux que l’on évite de créer. Ce principe permet le lien entre l’humain, l’environnement et l’économie. c’est un principe d’action.

- Le principe de participation qui associe les citoyens aux décisions et aux réalisations, ainsi qu’à leur suivi.

- Le principe pollueur – payeur, peut-être le plus compréhensible mais aussi le plus difficile à appliquer.

L’Erika était un navire construit par une société japonaise, qui a changé huit fois d’armateur, trois fois de pavillon, trois fois de société de classification, quatre fois de gestionnaire nautique. Au moment du naufrage, l’Erika battait pavillon maltais, son armateur était une société italienne, l’affréteur était la multinationale française Total, son capitaine était indien… La responsabilité de l’affréteur a finalement été retenue.

Le nouveau rebondissement de cette affaire est tout simplement honteux. Sous prétexte que le naufrage aurait eu lieu dans les eaux internationales, la société Total ne serait plus responsable. Autrement dit on aurait le droit de détruire des côtes entières pourvu que ce soit depuis les eaux internationales.

Espérons que la justice juste passera.

Le travail, pour ceux qui en ont, c’est vidé de son sens pour ne plus être qu’un moyen de survie dans un monde de prédation. Qui aujourd’hui peut être fier de son activité professionnelle ?

Les cas de harcèlement sexuel ou moral sont en constante augmentation, les écarts de salaire n’ont jamais été aussi importants, les êtres humain n’ont jamais été aussi peu pris en considération.Tout y passe, de la surexploitation à la mise au placard, en passant par les humiliations répétées. Les suicides deviennent monnaie courante.

Une approche écologiste de ce problème consiste en premier lieu à affirmer le principe de Dignité, premier principe énoncé dans la charte européenne des droits de l’homme. Ensuite il convient de lutter contre tous les abus qui transforment le travail en la principale zone de non droit de notre pays.

Enfin, seule une nouvelle diminution du temps de travail, affirmant que l’important se situe surtout dans un nouveau pacte social respectant les individus et la planète, pourra engendré un plus juste  partage du travail ne laissant personne au bord de la route.

Vivre mieux, c’est travailler mieux et non travailler plus.

Alain Leclerc

Ces 1 600 milliards ne sont pas sortis de nulle part : c’est notre argent.

Quand j’indiquais dans ma profession de foi que ce ne sont pas les financiers qui font les lois, j’étais encore en dessous de la réalité. Financiers et économistes qui avez dilapidé 1 600 milliards d’Euros, nous n’avons pas besoin de vous, de votre science incertaine, de vos graphiques bidons.

La richesse est dans la vie, dans la beauté de la planète, pas dans vos coffres que vous videz et que nous remplissons.

Alain Leclerc

A l’occasion de l’agression sauvage à coups de marteau et de barre de fer de trois jeunes juifs, il est bon de rappeler que les crimes racistes sont insupportables et nous rappellent les heures les plus noires de notre histoire. C’est une folie que de rechercher des boucs émissaires à nos difficultés et à notre mal être.

No pasaran ! Ils ne passeront pas !

L’étudiant type habite plus près de la capitale francilienne que cette étendue n’ayant rien de parisienne.

Tous les matins, il prend avec joie le Rer A qui regorge de tous les tracas.

Pensant être stratégique, il se met en tête de train pour pouvoir en sortir plus vite.

C’est d’ailleurs un transport qu’il maudit et à la fois qu’il remercie.

Une excuse parfois valable pour ne pas s’être levé de son lit,

mais aussi un ennui de n’être pas arrivé à son rendez-vous de huit heure et demie.

A de rares exceptions, le choix d’un logement peut-être autre option.

Habitant dans les communes voisines, le tracas d’un transport est rarement quelque chose qui l’enquiquine.

D’ailleurs chanceux est celui qui obtiendra avec tourmente, une place en résidence étudiante.

Elles sont pour majorité réservées pour tous ces étudiants haut placés, pour exemple le bâtiment ponts et chaussés.

Par des moyens motorisés, le vélo ou la marche à pied, il pourra également y arriver.

Dans ce campus se voulant orientée ville durable, le cycliste y trouve une place misérable.

Sans emplacements réservés ni voies de circulation, le vélo n’y est pas un champion.

Le piéton quand à lui pourra aisément déambuler dans cet espace adapté.

Lorsque vient l’heure du déjeuner, l’étudiant trouvera de quoi se restaurer.

Le restaurant universitaire saura le satisfaire,

pour un prix raisonnable et « réellement » très stable.

Encore faut-il savoir, qu’arrivée une certaine heure le choix y devient un désespoir.

Un si petit restaurant pour tous les étudiants.

Un deuxième existait, mais il en a payé les frais.

Cela est arrivé un midi, un simple incendie…

Mais n’allez pas si vite, l’étudiant peut également y trouver des baraques à frites.

Puis s’il n’a pas  pris son tuperware, il trouvera une boulangerie pour mangeoire.

Lorsque la semaine se termine, le campus fait grise mine.

Une soirée aurait pu être envisagée, mais Auré nous a tous invité,

dans la capitale qui lui parait beaucoup plus conviviale.

Les associations du campus peuvent également créer l’évènement, permettant à ces lieux de prendre un air différent.

Dommage que les rencontres sportives ou concerts ne soient qu’éclair.

Voici comment grâce aux rimes, nous pouvons faire de ce campus une hymne

Futurs députés,

que pouvez-vous nous proposer pour apporter de la convivialité à cette université ?

Une phrase c’est court et cela ne permet pas de lister les tous les thèmes. Il y a la facilité comme la devise des Verts qui est « Environnement,  Solidarité, Responsabilité ».

Mais si l’on veut être un peu plus original que dire ? Personnellement mes thèmes de campagne sont l’emploi et le logement, mais s’ils en font partie, ils ne définissent pas l’écologie. Pourtant le retour au plein emploi et un logement décent pour tous, ce serait déja vivre mieux.

C’est peut-être utopique. Justement c’est comme cela que je définirais l’écologie  :

Pour moi l’écologie politique, c’est une utopie concrète.

Alain Leclerc

Je transmets un résumé de la charte de l’association ANTICOR, texte dans lequel je me reconnais complètement :

- le non-cumul des mandats.

- la totale transparence sur l’utilisation des  « Indemnités Représentatives de Frais de Mandat ».

- la fin de l’opacité et de l’iniquité de la pratique féodale de distribution de la « Réserve parlementaire ».

- le soutien à une nouvelle clause d’éligibilité, à savoir l’absence de toute condamnation pour des délits ayant trait à la gestion de l’argent public.

- la fin de tout ce qui concourt à une Justice à deux vitesses qui protègent les élus et Ministres plus que les simples citoyens (levées d’immunité, Cour de Justice de la République, statut pénal du Chef de l’Etat…).

- l’exigence d’une Justice vraiment indépendante, aux moyens renforcés.

- l’obligation d’ouverture d’une information judiciaire dès que des Magistrats aux comptes révèlent des irrégularités de gestion de l’argent public.

- la possibilité d’ester en Justice pour les associations anticorruption.

- la lutte contre les conflits d’intérêt, tant par la prévention que par les sanctions.

- le renforcement des droits des citoyens par une participation plus active à la gestion des affaires publiques.

- l’encadrement strict du lobbyisme avec des sanctions à la clé.

- le déverrouillage des trop nombreux abus de pouvoir locaux, avec des mesures imposant notamment le respect des minorités municipales, gages d’ouverture pour nos démocraties.

Étrangement la France en fait partie, elle est même cinquième de ce classement derrière les États-Unis, la Chine, le Japon et l’Allemagne. Il est légitime de se demander pourquoi cela va si mal.

Il faut préciser que ce classement est fonction du Produit Intérieur Brut (PIB) mais que d’autres indicateurs ont été mis en place. Ainsi notre pays est vingtième au classement de l’Indice de Développement Humain qui prend en compte l’économie, la santé et l’éducation, dix-huit huième au classement du Bonheur Intérier Brut.

J’en déduis que de produire de la richesse n’a pas vraiment de sens et qu’il faut s’interroger de quelle richesse il s’agit. La croissance oui, mais de la santé, de l’enseignement, du logement, du bien être… Pour tout ce qui nuit aux êtres humains et à l’environnement, il faut de la décroissance. Le PIB ne calcule pas les nuisances, il calcule uniquement la richesse.

Nous demandons plus d’écologie, plus de solidarité, plus de démocratie,  plus de justice. C’est possible et créateur d’emplois sans faire appel ni à une hypothétique croissance économique et financière, ni surtout à des plans de rigueur et d’austérité.

Nous pourrons alors vivre mieux.