Protéger et restaurer la nature, respecter l’animal.

La fête de la nature qui a lieu du 9 au 13 mai écologistes pdf  me donne l’occasion de mettre en avant le programme d’Europe Écologie Les Verts sur les question de biodiversité pour les législatives.
« La biodiversité constitue le tissu vivant de la planète avec deux dimensions indissociables : la richesse du catalogue – très incomplet – des formes du vivant, la complexité et l’organisation des interactions entre toutes les espèces ainsi qu’entre ces espèces et leurs milieux naturels. La perte de nature et les dégâts causés aux écosystèmes risquent d’être irréversibles. La nature rend pourtant gratuitement un nombre considérable de services : pollinisation, épuration, paysages, protection contre de nombreux risques… »
Les écologistes proposent :
  • Des outils législatifs et réglementaires en faveur de la protection, de la restauration et la gestion durable de la biodiversité, rendant effectifs les aspects positifs de la réglementation européenne (Natura 2000, eau, forêts…) et conditionnant tout nouvel aménagement à une analyse de leur impact sur la biodiversité.
  • Une fiscalité et des mécanismes financiers favorables à la biodiversité : bio-conditionnalité de toutes les aides publiques, intégration des critères environnementaux dans le calcul d’une partie de la Dotation globale de fonctionnement pour les collectivités disposant d’espaces naturels. Révision de la taxe sur les espaces naturels sensibles. La valeur des services rendus par la nature ainsi que l’impact des activités sur les écosystèmes seront évalués notamment via une expertise propre organisée au sein du secteur de la recherche. La transposition du protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques permettra de sauvegarder les savoirs traditionnels des communautés autochtones et locales et de préserver la nature.
  • Un renforcement de la capacité d’expertise et de recherche publique (mesures des impacts économiques des dégradations, recommandations budgétaires et fiscales), soit au sein du ministère de l’Ecologie, soit par la création d’un Institut Français de Recherches en Environnement, soit par la création d’une Agence nationale de la Nature. Véritable vitrine de la biodiversité, celle-ci pourrait renforcer le dialogue environnemental et les règles de transparence et de participation.
  • La réforme des établissements publics (ONCFS, ONEMA, Agences de l’eau, ONF, etc.) : composition de leurs conseils d’administration et de leurs directions au profit des représentants des collectivités locales, des personnels et des usagers, des écologues et environnementalistes, titularisation des contractuels et précaires des Offices et Agences.
  • Une loi sur les Droits et la protection des animaux sera proposée au parlement : elle définira un nouveau statut de l’animal dans le Code civil. Il passera du statut de “bien meuble” ou“immeuble” à celui d’être vivant. Elle agira contre le trafic d’animaux et mobilisera pour cela les forces de Police (douanes, gendarmerie, police). Le bien-être animal sera pris en compte dans les politiques thématiques (transport, abattage et bâtiments en agriculture, animaleries, cirques…) et les pratiques brutales, cruelles et indignes seront proscrites. L’expérimentation sur les animaux fera l’objet d’un débat pour la repenser et la réformer en profondeur