FUKUSHIMA 1AN APRES

Le 11 mars 2011 débutait une terrible catastrophe nucléaire à Fukushima. Un an après, les radiations continuent de s’échapper des réacteurs. Un an après, les 150.000 personnes évacuées autour de la centrale vivent toujours dans des conditions précaires. Un an après, les Japonaises et les Japonais jusqu’à Tokyo et même au-delà continuent de s’inquiéter de la qualité de leur alimentation. Ils vivent sous la menace permanente d’un poison invisible.

En France, pour la première fois depuis que notre pays s’est engagé dans le nucléaire, nous avons pu ouvrir un débat public sur l’énergie nucléaire, sur ses risques, sur ses coûts. Un an de débat pendant lequel, l’un après l’autre, les mythes créés autour du nucléaire se sont effondrés.

  • Le mythe du nucléaire bon marché

La Cour des Comptes le confirme : pour prolonger les réacteurs nucléaires français, vieillissant, c’est plus de 55 milliards d’euros qu’il faudrait débourser. Quant au nouveau réacteur EPR, son électricité coutera plus cher que celle des éoliennes.
Pour faire baisser les factures, investissons ces milliards dans les énergies renouvelables et l’isolation de nos maisons !

  • Le mythe de l’industrie d’avenir

Il y a de moins en moins de réacteurs en activité dans le monde ! L’industrie française prend du retard. Les marchés d’avenir, ce sont les renouvelables : déjà 200 milliards de dollars investis chaque année, très loin devant le nucléaire. Au Danemark, les chantiers navals ont été reconvertis dans l’éolien! A Vénissieux, des fabricants de pièces automobiles construisent désormais des panneaux solaires.

  • Le mythe du nucléaire sûr

Fukushima a été le troisième accident nucléaire majeur en 30 ans, après Three Miles Island et Tchernobyl. Si nos ingénieurs ont cru avoir inventé une énergie sûre, il faut aujourd’hui se rendre à l’évidence : le risque d’un accident est beaucoup trop élevé.

  • Le mythe de l’indépendance énergétique

Les conservateurs ne cessent de le répéter : grâce au nucléaire, la France est indépendante. Etonnant, quand on sait qu’il n’y a plus dans notre pays une seule mine d’uranium, le combustible des réacteurs. Nous l’importons de pays comme le Niger, avec des conséquences environnementales et politiques lourdes pour les populations locales.

Comme dans beaucoup d’autres pays, nous devons nous engager résolument dans une autre voie : la transition énergétique. En développant les énergies renouvelables et les économies d’énergie, nous pouvons sortir du nucléaire en 20 ans, lutter contre le changement climatique, protéger les ménages de la hausse inéluctable des prix de l’énergie, relancer l’industrie et créer près de 500.000 emplois en France d’ici 2020. La transition énergétique, ce sont les emplois d’aujourd’hui et de demain.

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