L’eurodéputé écologiste est en campagne pour les élections européennes du 25 mai. Il est candidat de la région Grand Sud-Ouest.
José Bové a le coeur militant. Aussi quand il fait campagne pour les élections européennes du 25 mai, l’élu écologiste n’oublie pas le combat qui l’a fait, la défense de la terre.
Après un passage à Laplume en début de matinée, le candidat EELV pour le grand sud-ouest a déjeuné à Sainte-Colombe en Bruilhois, avec les représentants de l’association Très grande vigilance (TGV) du Bruilhois. Il devait rencontrer en tout début après-midi des jeunes agenais à la Maison de l’Europe, avant une séance de dédicace à la librairie Martin-Delbert, toujours à Agen.
A Sainte-Colombe, ce matin, le charismatique leader du Larzac a soutenu ceux qui refusent l’implantation d’une zone industrielle et commerciale de 200 ha qui doit grignoter les terres agricoles. L’eurodéputé a proposé de saisir la commission des pétitions du parlement européen pour parvenir à une étude d’impact plus globale de la zone de 200 ha. "
"Est-ce qu’on a une analysé d’impact globale sur cette zone, j’en suis moins que sûr", a défendu José Bové.Si ce qu’on dit est confirmé par la Commission, elle saisira la France et le projet sera suspendu." "Ce ne sera pas une suspension de droit mais de fait, je n’imagine que le tes travaux continuent alors que la France est rappelé à l’ordre par la Commission."
Au bout du chemin, "si tous les moyens de droits sont épuisés", l’eurodéputé affirme qu’il y a une "légitimité à se défendre". En d’autres termes, "peut-être faudra-t-il empêcher physiquement l’accaparement des terres".
© PHOTO SUIRE THIERRY
