Le dimanche 25 mai, vous allez élire vos députés européens.
Vous le savez, je ne suis pas un professionnel de la politique. Pour moi, un élu qui compte, c’est un élu bien équilibré, en prise avec la « vraie vie », avec un pied dans la société et un autre dans l’institution. Depuis six ans, au Parlement européen, je suis un député de combat. Je ne fais pas partie de ceux qui pratiquent, par idéologie, le laisser-faire ou l’absentéisme qui amènent au même résultat : une Europe technocratique, sans âme, sans voix et sans réel pouvoir pour agir.
La démagogie et l’absence de courage politique ont construit depuis des années un énorme mensonge : l’Europe serait responsable de tout. Avec derrière, l’illusion que nous pourrions, dans le monde d’aujourd’hui, tout régler au sein de nos frontières nationales.
La réalité, c’est que sur bon nombre de dossiers majeurs qui impactent votre vie
quotidienne comme l’emploi, la finance, le réchauffement climatique, l’alimentation,
l’Europe est non seulement le bon mais le seul échelon pour vraiment changer les choses.
C’est parce que les écologistes sont connectés à la société, que nous avons pu, avec les mouvements de citoyens, les ONG, les associations, remporter des victoires importantes pour vous depuis le Parlement européen : contre les OGM, les gaz de schiste, la malbouffe, la protection des libertés individuelles, les lobbies. Et demain, je n’en doute pas, contre le traité de libre-échange avec les Etats-Unis qui menace notre identité.
Européen vigilant, je me bats pour une Europe plus juste et plus durable, une Europe enfin dotée d’un vrai budget, d’une vision claire de son avenir avec notamment la croissance verte et la transition énergétique porteuse d’emplois. Une Europe ouverte et solidaire, débarrassée des tenants de l’austérité et des nationalismes aveugles. Une Europe forte et fière qui apporte le meilleur à ses concitoyens.
José Bové
