Il y a quelques semaines, le viticulteur Emmanuel Giboulot était condamné à payer 500 euros pour avoir refusé de traiter ses vignes. Plus localement, Edouard Fortin et Robert Curbières ont vu leur cave biologique détruite par un incendie vraisemblablement criminel. Comment produire en viticulture biologique aujourd’hui ? Pourquoi est-ce souhaitable ?
Catherine Grèze, Députée européenne du Sud-Ouest, candidate deuxième de liste d’Europe Ecologie pour les élections européennes, se rendra le mardi 6 mai dans l’Aude (La Ventaillole) pour échanger avec des viticulteurs au sujet des pesticides et de la viticulture biologique. Pascal Frissant, également candidat et viticulteur participera à cette rencontre.
Pour la Députée européenne : « Rappelons que la France est le premier utilisateur européen de pesticides. Nous savons pourtant que les pesticides sont nocifs pour ceux qui les emploient, pour les consommateurs, mais aussi pour les riverains. La modification du règlement européen sur l’agriculture biologique sera un des enjeux de la prochaine mandature ».
Intervenants :
Jean-Pierre Jeanson, vigneron biologique à Puichéric ;
Edouard Fortin, vigneron biologique membre de Changer l’Aude en vin ;
Marie-Claude et Robert Curbières, précurseurs de la viticulture biologique ;
Didier-Claude Rod, ancien Député européen, médecin spécialiste des conséquences des pesticides sur la santé ;
Michel Curade, membre de la commission environnement au Comité économique et social de l’Aude.
Pascal Frissant, vigneron biologique, candidat aux Européennes.
Une action symbolique et une conférence de presse seront organisées à 11h.
