Sauveur Bacho, colistier de José Bové (Europe Ecologie les Verts), parle culture, langue, collectivité, prisonniers...
Sauveur Bacho ne revendique aucune étiquette abertzale, « si le terme signifie indépendantiste ». Cela n’empêche évidemment pas le syndicaliste de défendre la langue et la culture basque, l’idée d’une collectivité territoriale à caractère particulier et le rapprochement des prisonniers.
De même, il continuera de soutenir Euskal herriko Laborantza ganbara (EHLG), la chambre d’agriculture bis du Pays basque.
Invité par l’eurodéputé José Bové à rejoindre sa liste avant les élections européennes du 25 mai, le maire d’Arbérats a dit, ce lundi, lors d’une conférence de presse, pouvoir compter sur le plus célèbre pourfendeur de la malbouffe globalisée pour faire avancer ces causes très basques. Ainsi José Bové parlera-t-il notamment d’identité et de culture à l’occasion d’Herri Urrats, la fête des ikastolas (écoles en langue basque).
Évidemment, l’homme parlera aussi malbouffe durant cette campagne, comme José Bové. Il faut dire que le CV de Sauveur Bacho affiche une longue carrière de syndicaliste au sein de la coopérative agricole Lur Berri, dont il dénonça « la folie des grandeurs » lors du scandale de la viande de cheval. « Lutte contre le dumping fiscal », « égalité hommes-femmes », « Smic européen » ou encore « Europe zéro carbone » seront ses autres chevaux de bataille.
Or ce sont bien les questions basques qui ont occupé la majeure partie de la conférence de presse, ce lundi après-midi, en présence de l’abertzale Jean-Marc Abadie, qui invite la mouvance à soutenir la liste Bové.
© PHOTO LAPÈGUE BERTRAND
