L’agriculture et l’alimentation sont vitales. Le travail de la terre a non seulement
façonné nos paysages mais il reste, en Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, un vivier d’emplois et un important levier économique.
C’est pour cette raison que le groupe des Verts du Parlement européen s’est battu pour la limitation des subventions versées aux agriculteurs en proposant un plafonnement à 100 000 euros par exploitation. En exerçant cette pression, nous avons obtenu des avancées en comme le soutien plus actif aux petites fermes et l’agriculture paysanne. L’Europe, les états membres et les collectivités territoriales, doivent se mobiliser pour relancer les productions locales, soutenir le développement de l’agriculture biologique et
développer les circuits courts en appuyant les petites et moyennes entreprises de l’agro-
alimentaire. Le tout profitant, dans le même mouvement, aux consommateurs.
Le combat pour une agriculture durable est essentiel pour notre vie et notre environnement. Le Parlement européen a son rôle à jouer. En imposant à l’agriculture conventionnelle, responsable de 21 % des émissions de gaz à effet de serre, de se réorienter vers des pratiques agro-écologiques. En empêchant la Commission
européenne de tenter de passer en force sur les OGM alors que les consommateurs refusent l’utilisation des plantes transgéniques en agriculture. En interdisant, comme nous l’avons obtenu, la viande clonée ou le chlore pour nettoyer les carcasses de poulet.
Défendre notre agriculture, c’est défendre concrètement notre identité. Ainsi, les accords de libre-échange sont une menace pour l’agriculture, la viticulture et l’alimentation. Parmi eux, celui en négociation avec les Etats Unis est le plus dangereux (voir ci-contre). L’élevage bovin à l’herbe court le risque d’être balayé. Les Appellations d’Origine Contrôles (fromages et vins) sont attaquées. La disparition d’emplois dans l’agriculture et les entreprises de transformation auront un effet domino sur d’autres secteurs comme le tourisme. La vitalité de nos territoires ruraux est en jeu.
Depuis 20 ans l’alimentation est au centre des enjeux de la libéralisation des échanges et de la mondialisation de l’économie. Du local au global, José Bové et Europe Ecologie avancent des propositions concrètes et pragmatiques qui protègent la santé des paysans et des consommateurs et respectent notre environnement.
