"/> []
Midi Pyrenées / Toulouse
Après avoir obtenu une licence d’anglais à la Sorbonne, j’ai validé un diplôme de commerce à la London School of Foreign Trade à Londres puis d’interprète (Anglais et Espagnol). Mon parcours professionnel m’a amenée à travailler chez Chanel et à Technal à Toulouse.
Toute jeune adhérente, en 1985, je faisais le “saut” de la société civile et d’une association de promotion du papier recyclé vers la vie politique, en rejoignant les Verts à leur naissance. J’ai été en charge de l’Europe et de l’international au sein du Collège Exécutif du parti. Membre du comité exécutif du Parti vert européen durant neuf ans, j’ai participé à la coordination des Verts mondiaux, puis contribué à l’organisation du premier congrès mondial des Verts en 2001 à Canberra et à la rédaction de son texte de référence : la Charte des Verts mondiaux. C’est le sens de mon engagement : créer à l’échelle planétaire une troisième voie, celle de l’écologie politique.
Elue au Parlement européen en 2009, j’ai choisi de m’investir au sein de la Commission Développement dont je suis coordinatrice, afin de promouvoir d’autres rapports Nord/Sud. Passionnée par les relations entre l’UE et l’Amérique latine, je participe à la délégation pour le Mercosur et suis Vice-présidente de l’Assemblée parlementaire euro-latino-américaine « EuroLat ». Je m’intéresse aux relations entre l’Amérique Latine et l’Union Européenne, en luttant chaque jour pour qu’elles ne soient pas “que” commerciales. Mon rapport sur le commerce de matières premières entre l’Union européenne et l’Amérique latine vient d’ailleurs d’être voté en session à Athènes. Je profite systématiquement de l’occasion de ces rendez-vous internationaux pour renforcer la famille écologiste sur ce continent, au Brésil, en Argentine, en Bolivie….
En février 2011, après un travail de long terme avec d’autres députées européennes, nous avons obtenu la commémoration par le Parlement européen le génocide tsigane pendant la seconde guerre mondiale. Fin 2011, je suis devenue rapporteure sur le dossier "biopiraterie", ce pillage du vivant : le Parlement européen se positionnait alors pour la première fois sur cette problématique encore trop peu reconnue.
Au cours de mon mandat, j’ai souhaité appliquer la devise de campagne de 2009 de « rapprocher l’Europe du citoyen » en relayant les mobilisations citoyennes du Sud-Ouest. Membre de l’intergroupe viticulture au Parlement européen, je me suis battue contre la suppression des droits de plantation. Dans la logique de mon investissement au sein du groupe d’amitié basque, je suis allée rendre visite à Aurore Martin en prison. Enfin, j’ai été à l’initiative de la première réunion consacrée à l’Occitan par l’intergroupe langues régionales et minoritaires du Parlement européen.
Naturellement, je me présente aux élections européennes du 25 mai 2014 pour poursuivre ces combats au Parlement européen.