Les projets de porcheries industrielles – tant à Bambecque qu’à Houtkerque – sont le symbole d’une activité agricole incapable de maîtriser les conséquences de son propre développement basé sur la logique intenable du toujours plus.

Ainsi, les promoteurs de ces installations génératrices de lisier recevraient les bénéfices générés tandis qu’aux habitants des secteurs concernés seraient laissées les pollutions de diverses ordres (visuelles, olfactives, bruit).

Plus encore, dans les dossiers déposés par les promoteurs délocalisant la pollution initialement prévue en Belgique, aucun élément substantiel ne fut étayé démontrant l’innocuité des activités pressenties sur la qualité – déjà peu reluisante – des eaux du bassin de l’Yser.

Au regard de la directive européenne cadre sur l’eau, le Nord-Pas de Calais est dans l’obligation d’atteindre d’ici à 2015 la barre des 50% des eaux de surface en bon état écologique, un objectif impossible à atteindre si de tels projets se concrétisaient.

En vue d’appliquer cette directive, fut entériné le 20 novembre 2009 par le préfet du Nord-Pas de Calais le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du Bassin Artois-Picardie comprenant notamment le Bassin de l’Yser.

Or, en dernier ressort de la procédure d’analyse des projets de porcheries industrielles, il appartient justement au préfet de se prononcer. C’est donc à ce titre que nous interpellons ce dernier afin qu’il soit cohérent au regard des objectifs du SDAGE et refuse en conséquence d’accorder l’autorisation d’exploitation.

Paulo-Serge Lopes
Conseiller régional Europe Ecologie et porte parole des Verts de la région dunkerquoise

Hier soir, une réunion publique organisée par l’association environnementale DEFI a réuni plus du’ne centaine de personnes à Houtkerque.

Le village est concerné par un projet de porcherie industrielle d’environ 2000 bêtes. Après avoir reçu un avis défavorable du conseil municipal et de l’enquête publique, le projet a été « validé » par le CODERST (conseil déprtemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques). Une claque pour les habitants qui parlent désormais d’organiser « des manifestations. On a été trop sages ».

Et surtout des heureux.

Beaucoup d’enthousiasme lors de ce banquet festif et durable.

Merci à tous de vos implications, participations, présences.

José Bové est resté bluffé par cet accueil en Flandre.
Hélène Flautre, députée européenne, qui avait été particulièrement touchée du barbecue durable organisé à Borre en juin peu de temps avant les européennes, a elle aussi été particulièrement émue par cette participation record.

Impact Humain. Impact Ecologique. Impact sur notre ruralité.

Discutons-en  et réfléchissons collectivement pour ne pas subir l’irréversible mais aussi permettre à chacun de vivre de son travail !     Citoyens, agriculteurs, associatifs, élus, …  Quel avenir voulons-nous pour nos territoires ruraux ?

Samedi 6 mars 2010 /  10h-12h  /  Café chez Noye  1 chemin des Dames  59122 KILLEM

Vous êtes cordialement invité(e) à cet atelier participatif .

Inscription préalable souhaitée (capacité du lieu limitée). PAF : 1 consommation sur place merci.

Contact : Arnaud GINIONS (lesverts_hondschoote@orange.fr)
Conseiller municipal  Groupe « Nouvelle Ere pour Hondschoote »

Europe Ecologie Nord Pas de Calais

Rencontre-débat  / « banquet durable »

Quel avenir pour le monde rural  en Nord-Pas de Calais ?

lundi 1er mars  à partir de 19h30

Salle des augustins  Place Georges Degroote à HAZEBROUCK

• avec la participation de José Bové
• Jean François Caron, tête de liste Europe Ecologie Nord-Pas-de-Calais
• Jean Louis Robillard, tête de liste Pas-de-calais en charge du monde rural
• Emmanuel Cau, 4e liste Nord, 8ème vice-président du Conseil Régional chargé du Développement durable et de l’Environnement
• Thierry Willaey, 9e liste Pas-de-Calais, Adjoint au maire d’Hazebrouck en charge du Développement durable et de l’Agenda 21

1 > Présentation et débat.
De la reconversion économique du monde rural et les enjeux en terme de formation,  de la biodiversité à notre alimentation, en passant par l’aménagement du territoire et les transports, état des lieux et propositions d’Europe Ecologie pour réconcilier nature et société dans notre région.

2 > Repas BIO
Continuation du débat avec des candidats, des élus, des professionnels, autour d’un dîner à la bonne franquette. Plutôt qu’un face à face formel, nous vous invitons à venir partager un moment avec Europe Ecologie, pour

• En savoir plus sur les enjeux liés de notre alimentation, de notre agriculture, de nos besoins en eau et en biodiversité
• Echanger avec des candidats, des élus, des témoins, confrontés quotidiennement aux questions qui vous intéressent sur l’avenir du monde rural.
• Goûter des produits locaux, de saison, bio…

L’entrée est libre ! Le repas est offert.
Selon l’humeur, et le temps disponible, un dessert à votre bon cœur  (fruits de saison, fruits secs, cakes, compote… )

N’hésitez pas à inviter vos amis, à faire suivre cette invitation…

Alors que les porcheries industrielles poussent comme des champignons …  en Flandre intérieure, le parti politique Europe-Écologie a choisi de lancer symboliquement sa campagne en vue des élections régionales dans la ferme biologique de Grégory Delassus à Borre, mercredi. 

« Soyons locavores ! » Autrement dit, il faut consommer et produire local. Tel a été le message essentiel qu’ont souhaité véhiculer Jean-Louis Robillard et Janine Petit, respectivement tête de liste du Pas-de-Calais et cinquième de la liste du Nord, au cours d’une rencontre opportunément mise en scène.

En dépit d’un cahier des charges exigeant et d’aides publiques qui viennent au compte-gouttes, Grégory Delassus a été félicité par les politiques pour la réussite de son exploitation biologique.

Voir l’intégralité de cet article sur le site de la Voix du Nord