Féministes Écolos ! » Général http://feminisme.europe-ecologie.net Féministes sur europe-ecologie.net, le réseau social d'Europe Ecologie Wed, 20 Jun 2012 11:15:39 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.4.2 Déménagement ! http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/09/28/demenagement/ http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/09/28/demenagement/#comments Wed, 28 Sep 2011 14:49:34 +0000 Sarah Trichet-Allaire http://feminisme.europe-ecologie.net/?p=233 Le site de la commission féminisme déménage !

Rendez-vous maintenant sur http://feminisme.eelv.fr

à très bientôt

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Assemblée Générale de la commission féminisme http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/08/27/assemblee-generale-de-la-commission-feminisme-2/ http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/08/27/assemblee-generale-de-la-commission-feminisme-2/#comments Sat, 27 Aug 2011 20:03:17 +0000 Sarah Trichet-Allaire http://feminisme.europe-ecologie.net/?p=188 Environ 50 personnes étaient présentes ce jeudi 18 août à l’AG de la Commission. Après avoir exposé le bilan moral, le bilan d’activité et le bilan financier, les membres du bureau sortant ont répondu à quelques questions. Puis les activités pour l’année prochaine ont été évoquées au cours d’échanges avec la salle. Le nouveau bureau a été élu à l’unanimité :

  • Cyrielle Chatelain (trésorière)
  • Elen Debost
  • Corine Faugeron
  • Françoise Kiéfé
  • Florence Pelissier
  • François Soulabaille
  • Dominique Trichet-Allaire
  • Sarah Trichet-Allaire (responsable)
  • Grégoire Vialleton

Assemblée Générale 2011(function() { var scribd = document.createElement(« script »); scribd.type = « text/javascript »; scribd.async = true; scribd.src = « http://www.scribd.com/javascripts/embed_code/inject.js »; var s = document.getElementsByTagName(« script »)[0]; s.parentNode.insertBefore(scribd, s); })();

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Assemblée Générale de la commission féminisme http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/08/09/assemblee-generale-de-la-commission-feminisme/ http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/08/09/assemblee-generale-de-la-commission-feminisme/#comments Tue, 09 Aug 2011 13:21:47 +0000 Sarah Trichet-Allaire http://feminisme.europe-ecologie.net/?p=179 Assemblée Générale de la commission féminisme

jeudi 18 août à 16h15

lors des journées d’été de Clermont Ferrand

salle 335

Ordre du jour :

  • bilan moral
  • bilan financier
  • rapport d’activité
  • rapport prévisionnel
  • élection du bureau
  • débats et discussion
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Jeudi de l’écologie : vidéo en ligne http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/08/04/jeudi-de-lecologie-video-en-ligne/ http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/08/04/jeudi-de-lecologie-video-en-ligne/#comments Thu, 04 Aug 2011 17:03:16 +0000 Sarah Trichet-Allaire http://feminisme.europe-ecologie.net/?p=177 Retrouvez les vidéos du jeudi de l’écologie organisé par la commission féminisme :

Femmes en France, Femmes en Europe, comment bouleverser l’ordre sexué ?

Avec Réjane Sénac Slavinsky, Olga Trostiansky, Chris Blache et Caroline De Haas. Un débat animé par Sarah Trichet-Allaire.

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la commission féminisme présente aux rencontres du féminisme les 2 et 3 juillet à Evry http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/06/30/la-commission-feminisme-presente-aux-rencontres-du-feminisme-les-2-et-3-juillet-a-evry/ http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/06/30/la-commission-feminisme-presente-aux-rencontres-du-feminisme-les-2-et-3-juillet-a-evry/#comments Thu, 30 Jun 2011 10:20:34 +0000 Sarah Trichet-Allaire http://feminisme.europe-ecologie.net/?p=174 Outre notre présence dans l’organisation et la participation aux rencontres à différents moments, Dominique Trichet-Allaire, membre du bureau de la commission, interviendra à l’atelier :


Développement durable, économie verte, décroissance… Quels impacts sur les relations entre femmes et hommes ? Quelles contributions à l’égalité ?

Samedi 2 juillet, 13 h 30 à 15 h

Des acteurs et actrices citoyennes et des chercheur-es parlent d’une crise systémique de civilisation : déséquilibres écologiques, creusement des inégalités et des exclusions, obsolescence du système économique fondé sur la croissance du PIB et la spéculation financière, affaiblissement de la démocratie… Mais du niveau individuel au niveau international en passant par le niveau local, le débat sur « quel mode de développement humain pour y faire face » occulte le plus souvent la question du genre. Pourtant, des associations se mobilisent pour intégrer les femmes et le féminisme dans ces travaux, comme la préparation de Rio + 20 et les négociations climatiques, qui pourraient être une étape importante de redéfinition d’un développement soutenable, ou à contrario de triomphe d’un capitalisme « vert ». Quelle est la place des rapports sociaux de sexe dans ces enjeux ? En France cette notion est à peu près inconnue des mouvements environnementalistes comme des décideurs politiques censés élaborer des Plans climat et autres stratégie de développement durable. De leur côté, les « objecteurs-trices » de croissance commencent à s’interroger sur l’absence de femmes dans leurs mouvements, et sur les répercussions et détournements possibles de la sobriété écologique sur les temps de travail ménager et de care en l’absence d’une répartition équitable des rôles sociaux entre hommes et femmes ?

Intervenant-es
Yveline Nicolas, Adéquations, animatrice et introduction à l’atelier
Dominique Trichet-Allaire, commission Féminisme EELV
Françoise Kiéfé, Groupe de contact Genre et développement soutenable du collectif Rio + 20, et Marche Mondiale des femmes

Informations : http://www.adequations.org/spip.php?article1636

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Intervention du 2 avril au Conseil Fédéral Transitoire http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/05/12/intervention-au-conseil-federal-2/ http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/05/12/intervention-au-conseil-federal-2/#comments Thu, 12 May 2011 13:40:55 +0000 Sarah Trichet-Allaire http://feminisme.europe-ecologie.net/?p=146 Lors de chaque conseil fédéral, les commissions thématiques disposent d’un temps de parole. Ceci est l’intervention du conseil fédéral du 2/3 avril 2011.

En ce lendemain d’élections cantonales, j’aimerai vous parler du manque de représentativité des femmes.

Tout d’abord sur les candidatures. Même si EELV a présenté plus de femmes titulaires que lors des élections cantonales 2008, et plus que les autres partis politiques pour cette année, cela reste clairement insuffisant : 35,8 % de femmes titulaires ! Même dans un parti politique féministe comme le notre, nous voyons bien la difficulté à applique le principe de la parité.

La parité, rappelons-le a deux objectifs : favoriser l’engagement des femmes en politique en montrant et démontrant qu’il est possible d’être candidate, et avoir une représentativité démocratiques de nos assemblées. En effet, celles-ci sont sensées représenter l’ensemble de la population française. Comment pouvons-nous croire à cela quand 13,8% des Conseils Généraux (18 % pour l’Assemblée Nationale) sont constitués de femmes ?

Le manque de représentativité des femmes existe pour les candidatures, mais est encore plus présent pour les élues : 23 % de femmes candidates pour 14 % de femmes élues. Et si elles sont moins bien élues, il y a deux explications possibles : Soit les femmes font de moins bonnes campagnes – ce qui n’est pas réaliste -, soit elles sont candidates sur des circonscriptions non gagnables.

C’est donc à l’intérieur même du parti politique, lors des désignations, que se situe les difficultés pour les femmes.

Et ces difficultés s’ajoutent aux parcours personnels : comment trouver le temps de s’engager en politique quand 80% des tâches ménagères sont réalisées par les femmes ? Comment se représenter élue quand notre imaginaire nous renvoie un homme blanc de 50 ans avec une écharpe tricolore ?

Que faut-il tirer comme conclusions de ces chiffres ? Ce qui compte, c’est le mode de scrutin.

On le voit bien, en comparant ces chiffres avec les conseils régionaux, où presque la moitié des assemblées sont féminines : Un mode de scrutin uninominal ne peut être que défavorable à la représentativité des femmes.

C’est pour cela que nous devons – entre autre ! nous opposer à la réforme territorial qui nous est proposée. Cette réforme qui doit fusionner régions et départements (et avec laquelle nous aurions pu être d’accord, puisque nous demandons la suppression de ce dernier échelon) prend le plus mauvais de ce qui se fait, en particulier pour le mode de scrutin qui serait uninominal.

Nous devons exiger pour toute élection une parité de résultat, avec des scrutins de listes systématiques.

Mais la réforme territoriale est aussi néfaste sur d’autres aspects : avec la suppression de l’échelon départemental, c’est la diminution de possibilité de demande de subvention pour les associations qui diminue. À la fois parce que c’était le département qui soutenait pour une grosse part le budget des associations, mais aussi parce que la fusion des instances n’aboutira certainement pas à la fusion des subventions. Avec le désengagement de l’État en plus, il est plus que probable que toutes les associations verront leur budget diminuer.

Les associations féministes sont souvent touchées très durement, n’étant pas vues comme « prioritaires ». Mais nous parlons bien là d’associations telles que le planning familial ou SOS femmes : des associations absolument essentielles pour protéger les femmes fragilisées, ou pour accéder à la contraception et à l’avortement, en particulier pour les jeunes ou les femmes sans papiers.

Pour les associations, comme pour tout le secteur de l’ESS, cela signifie une baisse des activités et une baisse du nombre d’emplois, dans ce secteur où l’emploi est souvent déjà précaire et féminin.

Pour toutes ces raisons, la réforme territoriale n’est pas acceptable.

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Audition de Maya Surduts et Carine Favier – Avortement et contraception : où en sommes-nous ? http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/04/05/audition-de-maya-surduts-et-carine-favier-avortement-et-contraception-ou-en-sommes-nous/ http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/04/05/audition-de-maya-surduts-et-carine-favier-avortement-et-contraception-ou-en-sommes-nous/#comments Tue, 05 Apr 2011 17:18:35 +0000 Sarah Trichet-Allaire http://feminisme.europe-ecologie.net/?p=123 par Sarah Trichet-Allaire responsable de la commission féminisme, le 1er avril 2011

Carine Favier : Présidente du Planning familial (MFPF) ; habite et travaille à Montpellier ; communique par skype et mail avec le bureau national.

Aujourd’hui le planning regroupe 70 associations départementales, dont 60 actives, de taille très diverses et dont les équipes varient de 10 bénévoles à 40 salarié-es. Les plus actives peuvent se décliner sur leur territoire en groupes locaux. c’est le cas en Isère.

Le planning est structuré en confédération. Chaque association est autonome. Les associations départementales ayant au moins 25 membres ont une voix au conseil d’administration( C.A.) national. Y sont présentes 45 à 50 associations. Il y a 5 CA par an. Le Bureau se réunit toutes les 3 semaines.

Dans chaque DOM il existe une association et une est en cours de constitution à Mayotte. Dans ces territoires les conditions d’accession à la contraception et à l’avortement sont particulièrement difficiles.

Le planning a plusieurs commissions : violences, avortement, sida, contraception, développement du mouvement et finances. A cela s’ajoutent des groupes de travail qui se créent en lien avec l’actualité comme celui sur la bio-éthique.

C’est une structure qui marche sur 2 jambes c’est à dire qu’elle remplit à la fois des fonctions d’accueil et de formation et des missions sur le terrain pour des mobilisations politiques.

Cette année leur université d’été, en Seine St Denis, portera sur le militantisme : comment être observatoire et porter la parole qu’on entend ?

Le planning et s’inspire des méthodes de Médecins du Monde. Il travaille en partenariat avec la CADAC (Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception) et l’ANCIC (association nationale des centres d’interruption de grossesse et de contraception).

Maya Surduts : à l’origine de la fondation de la CADAC en 1990 en riposte aux actions commando anti – IVG, reprenant l’initiative d’une association qui s’était créée pour les 40 ans du deuxième sexe Elles sont pour. Aujourd’hui le contexte est légèrement différent, les associations anti IVG de l ‘époque (SOS tout petits et La trève de Dieu) sont moins actives mais continuent à être présentes sur Internet et dans les hôpitaux (dont à Nantes).

La loi de 20011 est une véritable avancée dans les textes mais elle est très peu mise en application.

Maya Surduts pense que le droit des femmes à maîtriser leur corps est encore à gagner.

Carine Favier : Le Professeur Nisand (professeur de médecine à Strasbourg, ex conseiller de Ségolène Royal) avec Bérangère Poletti (députée UMP) établissent un rapport prônant l’accès gratuit à la contraception pour les mineures, le développement de point info-ado avec médicalisation importante, le remboursement pour toutes les femmes. Le 25 avril de cette année il devrait être mis en œuvre. Cependant l’aspect financier ne semble pas avoir été prévu pour la mise en pratique, qui doit payer ? l’état ou le conseil général ?

C. Favier rappelle les conclusions de l’enquête de l’IGAS qui soulignent à la fois l’augmentation dit « catastrophique » par le professeur Nisand du nombre d’avortements chez les femmes de moins de 25 ans mais aussi la diminution des grossesses non désirées des mineures. Pour C.Favier c’est plutôt un bon signe : meilleure prise en charge de leur procréation par les jeunes filles.
Elle rappelle également la politique du Planning : gratuité pour les mineures et remboursement de l’avortement pour toutes les autres.

S. Trichet-Allaire : Il y a eu problémes de subventions en 2009 – à cette occasion s’est créé « Osez le Féminisme ! » – et demande comment développer les actions. Ne doit-on pas à la fois aider les associations à se développer et travailler avec les réseaux de l’ESS ?

Carine Favier précise la position du planning : face aux inégalités constatées,et pour une réponse adaptée aux territoires, le planning demande le soutien à la mise en place de réseaux pour mailler le territoire entre centre de planning, associations, médecins, sages-femmes tous partenaires, et démédicaliser car ces partenaires peuvent délivrer gratuitement la première pilule.

M.Surduts rappelle que le MLAC de Colombes a ré-introduit.un certain rapport à la médecine.

Elle s’interroge sur l’action de M.Nisand : un certain nombre se demande s’il n’a pas des accointances avec des laboratoires pharmaceutiques pour pratiquer et préconiser l’avortement médicamenteux aussi tard (14 semaines) sans se soucier des douleurs endurées alors par les femmes et sans prendre en compte le risque d’échecs non négligeable.

L’action conjuguée du MFPF, CADAC, et ANCIC ont conduit à la loi de 2001.

Carine Favier : Il faut maintenir les structures de chirurgie pour l’IVG. car il y a risque que le secteur hospitalier ne pratique que l’Ivg médicamenteuse, celle-ci étant plus rentable, plus économique et règlant le « problème » de la clause de conscience !

Une évaluation sur le vécu des femmes est nécessaire entre IVG chirurgicale et médicamenteuse.

Ce qu’il faut obtenir c’est que les femmes aient le choix entre l’IVG médicamenteuse et chirurgicale avec choix d’anesthésie locale ou générale.

Pour maintenir l’avortement chirurgical il faut revaloriser la tarification de l’avortement car les hôpitaux ne veulent plus le pratiquer car trop coûteux pour l’hôpital.
Pourtant, en novembre 2010, Mme Bachelot avait accepté une augmentation du tarif de 50% mais cela semble ne pas être appliqué et de moins en moins de médecins choisissent de le pratiquer car cela ne procure ni honneur, ni argent, ni possibilité de publications.

M.Surduts fait valoir que la contraception n’est pas seulement un problème de femmes et le sujet de la contraception masculine est abordée. Il n’est pas certain que les femmes aient confiance dans le contraception masculine.

C.Favier rappelle alors que la victoire de la contraception était liée à une bataille des féministes et que les hommes qui parfois se plaignent de se retrouver père sans l’avoir demandé devraient livrer bataille pour obtenir une contraception masculine fiable. Sur ce combat ils seraient très certainement rejoints par les femmes.

Cette question : pourquoi la fécondité ne repose que sur les femmes et pas sur les hommes est fondatrice d’une société où on veut changer les relations femmes/hommes.

L’histoire des femmes montre que si on avance sur une problématique, cela fait bouger sur les autres.

Pour C.Favier, ce qui a été primordial pour les femmes, ce fut l’entrée sur le monde économique.

Se pose la question de la part du du rôle du service public et celui des associations.

C. Favier explique que la limite de l’allongement des délais d’IVG est la viabilité de l’embryon et donne les critères de l’OMS : 22 semaines et 500g.
Le rôle du service public, en fait l’hôpital, est indispensable pour l’accès à toutes (en Ile de France 5000 avortements annuels, 3000 en PACA, 2000 en Languedoc Roussillon) sinon il y a inégalité sociale notamment pour les jeunes.

Dans le secteur privé on note souvent le refus de pratiquer une IVG sur des femmes qui ont dépassé les 10 semaines et souvent le refus de l’adulte référent pour les mineures.

Mais pour éviter de rebasculer tous les cas sur les associations et les centres de planning municipaux il faut améliorer l’accueil (le CIVG est souvent mélangé au service obstétrique et accouchement), la prise en charge et le suivi (ordonnance de contraception après l’IVG) dans les hôpitaux .

Le rôle des associations est complémentaire au service public, par exemple 50% des structures publiques ne donnent pas de contraception après l’IVG!

Dans la loi de 2001 tous les hôpitaux devaient accueillir un CIVG mais depuis ils sont remplacés par des unités fonctionnelles auxquelles est demandée la même rentabilité qu’à d’autres services c’est ce qu’on appelle la normalisation. La situation actuelle est très compliquée, manque de personnel, pas de formation pour y remédier.

Les thèses du MLAC prônaient la démédicalisation de l’acte.

A la suite d’une enquête de l’IGAS il y aurait en préparation des centres de santé sexuelle. Les centres de santé pour les femmes existent aux USA mais leur transposition en France semble poser problème puisque rien n’existe entre le secteur marchand et le service public.

Le Planning propose la création d’espace sexualité pour différents publics et où les questions de genre pourraient être abordées.

Le MFPF note la remise en cause de ses interventions dans l’Éducation Nationale ( dans collèges et lycées) par l’intermédiaire des Rectorats. Mais quand les interventions ont lieu, c’est très positif. La méthode adoptée est de travailler avec la classe divisée en groupes non mixtes puis de faire ensuite une séquence avec tout le monde.

Que faire avec la clause de conscience ?

Cette clause de conscience est un prétexte pour les praticien/nes de ne pas faire d’IVG.
Une directive de l’Europe recommande de passer à la clause de conscience à l’ensemble de l’établissement.
Mais là où c’est plus lucratif, on trouve des médecins pour faire des IVG, par exemple dans des cliniques en Italie!
C.Favier pense qu’une solution serait de demander au moment où les étudiant/es choisissent leur formation que les candidat/es à la formation d’obstétrique s’engagent aussi à pratiquer des IVG.

Pour terminer elle rappelle que selon l’OMS les 2 causes principales de mortalité des femmes dans le monde sont:

  • Le SIDA
  • Les avortements clandestins et les accouchements

Quelle mesure phare, s’il n’y en avait qu’une, faudrait-il avancer dans un programme de gouvernement avec la gauche ?

On pose la pertinence d’un Ministère des Droits des femmes.

(M.Surduts étant partie), Carine Favier suggère aux partis de demander :

  • Une enquête sur le vécu des femmes avortées
  • Une enquête sur le taux des échecs dans les IVG médicamenteuses
  • L’application de la loi de 2001

1La loi n° 2001-588 du 4 juillet 2001, relative à l’IVG et à la contraception : le délai de recours à l’IVG est allongé : il est porté à 12 semaines de grossesse. La loi prévoit la possibilité de pratiquer des IVG en médecine de ville ; les mineures peuvent avoir accès à l’IVG sans autorisation parentale. Dans ces situations, la mineure choisit un adulte majeur pour l’accompagner dans ses démarches. Les conditions de recours aux consultations psycho-sociales sont modifiées : une consultation psycho-sociale préalable est proposée à toutes les femmes. Toutefois, le caractère obligatoire de cette consultation est supprimé pour les femmes majeures, mais maintenu pour les mineures.

Compte-rendu réalisé par Corine Faugeron et Marie-Élisabeth Allaire

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GPA – Progrès social ou humainement inacceptable ? http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/02/10/gpa-%e2%80%93-progres-social-ou-humainement-inacceptable/ http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/02/10/gpa-%e2%80%93-progres-social-ou-humainement-inacceptable/#comments Thu, 10 Feb 2011 11:51:01 +0000 Sarah Trichet-Allaire http://feminisme.europe-ecologie.net/?p=93 Journées d’été – Août 2010 – Nantes
Contribution de la commission Féminisme

Nous sommes dans une société où il y a une injonction à la maternité pour les femmes : C’est la revalorisation de la maternité biologique.

Il y a une forte pression sociale sur les femmes. Pendant des siècles la société ne leur a assigné que ce but : procréer ! Cela fut le seul espace donné aux femmes pour mieux les dominer.

On fait croire aux femmes que leur accomplissement passe par la maternité. Celles qui ne le peuvent pas se sentent alors remises en cause dans leur féminité. Dans certaines sociétés, selon les temps et les lieux, une femme qui ne peut avoir d’enfant est répudiée.

La maternité est la « norme » – le référentiel social

Lorsqu’une femme est stérile, cela devient une grande souffrance de la femme et du couple. Certains couples sont donc prêts à tout pour pallier ce manque, pour résoudre le problème et supprimer cette souffrance.

On nous dit qu’il y a le « désir d’être parent »

Cela peut s’entendre bien entendu, mais cela est différent de l’obligation d’enfanter (pour la femme), ou d’avoir un enfant de ses gènes. Pour satisfaire cette envie d’être parent et face à l’impossibilité d’enfanter, il existe la possibilité de l’adoption.

Certes, tout le monde connaît les difficultés mises pour l’adoption d’un enfant… Mais au lieu de se battre pour la GPA, il pourrait y avoir les mêmes bagarres et le même lobbying pour faire évoluer les législations sur l’adoption. Or, ce n’est pas le cas… Donc il s’agit bien d’avoir un enfant « de soi », de ses propres gènes.

Le choix de la GPA

Il s’agit d’utiliser le corps d’une autre personne – une femme en l’occurrence.

Le corps humain devient un objet, un instrument de production, utilisé pour produire de la chair humaine. Il fait l’objet d’une « commande d’un enfant », suivie d’un contrat, afin d’obtenir le produit désiré, à savoir un enfant.

Le choix de la mère porteuse

S’il y a « commande » suivie d’un contrat, c’est donc qu’il y a une demande qui appelle une offre. On est donc bien dans le « marché ». De surcroit, il y a « sélection » de la mère porteuse : sur la base du dossier médical bien évidemment, car il faut se donner toutes les chances que le produit fini soit de bonne qualité.

Donc choix de la femme qui va pouvoir fabriquer un enfant sain : en bonne santé, ne fume pas, ne se drogue pas, vit dans un environnement sain ou non pollué…

La sélection de la « meilleure » mère porteuse revient comme pour les chevaux à choisir la meilleure pouliche qui donnera le meilleur étalon.

C’est son aspect « femelle » – au sens animal – qui compte, et pas la personne humaine qu’elle est.

La mère porteuse n’est plus un « sujet », mais un corps utilisé par autrui, pour autrui.

On nous dit que les femmes sont « volontaires » – qu’elles feraient cela par altruisme

Cet argument n’est-il pas pour se rassurer soi-même ? Se donner bonne conscience ? Se dire qu’on n’est pas quelqu’un qui va exploiter une autre personne pour résoudre son propre problème ?

On nous dit qu’il faudra un « consentement éclairé »… mais quand on est dans la pauvreté, la soumission volontaire existe !

Dans certains pays, des personnes sont là aussi « volontaires » pour vendre un rein, un œil… des personnes sont aussi « volontaires » pour se prostituer.

J’attends pour être convaincue de cet altruisme de voir une femme de milieu très aisé (femme de ministre, de chef d’une grande entreprise, d’un ambassadeur…) se livrer à la prostitution par amour du sexe (dans ce cas elle aura des amants, mais pas des clients !), ou prêter son ventre à une inconnue, donner un an ou plus de sa vie, avec la part de danger qu’il peut y avoir dans tout accouchement… simplement pour faire plaisir à un couple en mal d’enfant…

On nous dit que des femmes aiment se sentir enceinte, qu’il n’y aurait pas rémunération, mais simple défraiement

S’adjuger le corps d’autrui pendant plus d’un an ce n’est pas rien !

Or, nous sommes bien dans une transaction, un contrat de droit privé, donc c’est la loi de l’offre et de la demande qui s’appliquerait forcément.

S’il n’y a pas assez de « volontaires » en France, on retombera dans la « surenchère » (avec des « dessous de table ») ou dans le voyage à l’étranger que cette demande de législation cherche à éviter.

On nous dit que les choses sont claires dès le début : que la mère porteuse sait que cet enfant n’est pas le sien, donc elle ne s’attachera pas à l’enfant qui occupera son ventre pendant 9 mois.

Il faut considérer les situations culturelles selon les différentes sociétés et leur rapport à l’enfant dans une famille n’est pas le même. La situation est sans aucun doute différente dans des pays comme le Maroc (cas des petites bonnes), l’Inde, le Brésil, la Thaïlande… et la France, et la place des femmes différente également. Le rapport à l’enfant dans la famille nucléaire française et la famille au sens large est également différent.

Dans notre pays, de nombreux ouvrages liés aux travaux des psychanalystes mettent en évidence le lien entre la femme et le fœtus : d’amour ou de rejet… mais lien néanmoins !

Ces 9 mois peuvent-ils être « neutres » pour la mère porteuse, faire comme si son corps n’était pas occupé par ce singulier « locataire » qui est dans son ventre ?

On nous dit : « il faut donner une identité à ces enfants qui sont nés de la GPA à l’étranger », et on met en avant les « droits de l’enfant ».

Alors que, d’une part les parents « d’intention » ont fait le choix en toute connaissance de cause de se mettre dans l’illégalité. Il vaudrait mieux parler dans ce cas de « droit A l’enfant » que certain/es veulent faire reconnaître et non des « droits DE l’enfant ».
D’autre part, il existe la solution de l’adoption pour ces enfants, pour leur donner une identité, sans leur mentir.

On nous parle de l’enfant né par la GPA, mais quid des enfants de la mère porteuse ?

En effet, on prévoit que la mère porteuse devrait avoir déjà accouché (cela limite effectivement un peu les risques liés à l’accouchement)

On peut supposer qu’il y a un mari, et donc que celui-ci, altruiste aussi, est entièrement d’accord pour que sa femme devienne mère porteuse.

Mais se pose-t-on la question des enfants de cette femme ?

S’il y a un ou deux enfants ou plus, entre 2 ans et 10 ans… que vont penser ces enfants quand on va leur expliquer que le bébé dans le ventre de maman n’est pas un petit frère ni une petite sœur, pas l’enfant du papa… et qu’on va le donner quand il naitra …

Je pense que cela est porteur pour ces enfants de graves traumatismes (va-t-on me donner moi aussi – voire me vendre ?)

On nous dit « faut légiférer pour encadrer » ; il faut être pragmatiques car
la pratique est là, si on ne légifère pas, les couples iront à l’étranger et les conditions d’exploitation des femmes est encore bien pire dans ces pays (donc on reconnait qu’il y a « exploitation », non pas de « l’homme par l’homme » mais bien « d’une femme par une femme » (ou un couple).

Cela existe ailleurs, donc cela continuera d’exister.

Mais, il y a d’autres situations qui existent à l’étranger, et ce n’est pas pour cela qu’on veut les légaliser en France, comme la vente d’organes ou de sang.

On nous dit « les mères porteuses » font un travail social : rendre service et supprimer la souffrance

Nous sommes dans un temps / une société, où toute inégalité est vécue comme une injustice insupportable et où on cherche A TOUT PRIX, quel que soit le prix, à supprimer cette injustice, fut-ce au détriment de la dignité des autres êtres humains.

Une femme est infertile ou n’a pas d’utérus : au nom du » droit à l’enfant », on va avoir recours à la location d’un ventre d’une autre femme…

Un homme handicapé a « droit à une sexualité épanouie »… au nom de ce « droit », on va lui fournir une assistante sexuelle…

Il faut se poser quelques questions

Quel type de société veut-on ? une société qui exploite les plus pauvres de ses sujets pour les réduire à un rôle d’objet ?

La loi doit-elle répondre à toutes les souffrances ?

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http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/02/10/gpa-%e2%80%93-progres-social-ou-humainement-inacceptable/feed/ 0
Intervention au Conseil Fédéral http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/02/03/intervention-au-conseil-federal/ http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/02/03/intervention-au-conseil-federal/#comments Thu, 03 Feb 2011 18:11:35 +0000 Sarah Trichet-Allaire http://feminisme.europe-ecologie.net/?p=90 Lors de chaque conseil fédéral, les commissions thématiques disposent d’un temps de parole. Ceci est l’intervention du conseil fédéral du 29/30 janvier 2011.

Europe Écologie les Verts porte le féminisme parmi ses valeurs fondamentales. Et ce n’est pas chose facile aujourd’hui, car le féminisme, les droits des femmes, se font attaquer de toute part. Je ne vous rappelle pas les chiffres ignobles des violences faites aux femmes, les inégalités salariales – tout récemment, l’État est revenu sur l’obligation d’audit des entreprises qui devait permettre de mettre en évidence les freins aux inégalités salariales et y remédier -, l’image des femmes véhiculée dans la publicité ou la diminution des crédits aux centre IVG.
L’IVG, justement. La semaine dernière, encore, une manifestation « pro-life » se déroulait à Paris, réunissant beaucoup de monde, des jeunes. Beaucoup trop de monde.
Mais nous aussi, au sein du parti, nous pouvons constater une régression : le manque de parité aux cantonales. Bien que cela soit mieux que la dernière fois, nous n’atteignons pas encore une moitié de titulaires féminines. Les jeudis de l’écologie, où les intervenants sont très majoritairement des hommes. Le vocabulaire, encore, et malgré le peu d’effort que cela demande. Au lieu de parler de « réseau de coopérateurs », parlons de « réseau coopératif ». Même si ce n’est certes pas notre combat principal, cela reflète le manque d’intérêt pour le féminisme au sein de notre parti, comme au sein de la société.

Et pourtant, nous avons tout intérêt à mettre le féminisme au coeur de nos revendications. Des électrices, des électeurs, nous attendent sur ce terrain. Des adhérentes et des adhérents également.

Un mot sur l’actualité, à présent. En ce moment est examiné la loi sur la bio-éthique. La commission féminisme, avec d’autres, discute depuis un certain temps sur ces sujets. La Gestation Pour Autrui, notamment, la GPA, a fait l’objet d’un atelier commun lors des Journées d’Été de Nantes avec les commissions LGBT, santé et justice.
Pour nous, notre position est claire. Nous n’acceptons pas la GPA : il s’agit d’une instrumentalisation du corps des femmes.
Pour favoriser la parentalité des couples homosexuels masculins, nous préférons que d’autres voies soient privilégiées, comme l’adoption ou les projets de co-parentalité. Et pour les couples lesbiens, tout comme pour les femmes célibataires, autorisons la Procréation Médicalement Assistée, la PMA.

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Jeudi de l’écologie : le genre dans l’éducation http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/01/18/jeudi-de-lecologie-le-genre-dans-leducation/ http://feminisme.europe-ecologie.net/2011/01/18/jeudi-de-lecologie-le-genre-dans-leducation/#comments Tue, 18 Jan 2011 11:09:41 +0000 Sarah Trichet-Allaire http://feminisme.europe-ecologie.net/?p=82 Intervention de Sarah TrichetAllaire, responsable de la commission féminisme lors du jeudi de l’écologiedu 13 janvier 2011 :

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