Les conseillers régionaux Europe Ecologie Alsace » Djamila Sonzogni http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net Sat, 20 Dec 2014 17:00:46 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.4.2 Interventions des élus écologiste BP 2014 http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2013/12/21/interventions-des-elus-ecologiste-bp-2014/ http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2013/12/21/interventions-des-elus-ecologiste-bp-2014/#comments Sat, 21 Dec 2013 07:00:11 +0000 sophieleboulaire (@sophieleboulaire) http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/?p=956 Télécharger toutes les interventions : Séance plénière CRA BP2014 interventions elus

Sommaire du document  :

Propos liminaires  - Intervention de Jacques FERNIQUE. 2

Débat budgétaire – Intervention de Jean-Marc Riebel4

Interventions économiques, agriculture, forêt – Intervention de d’Antoine Waechter. 5

Economie Sociale et Solidaire  - Intervention de Djamila Sonzogni6

Recherche, innovation, enseignement supérieur –  Intervention d’Andrée Buchmann. 7

Transports – Intervention d’Antoine Waechter. 9

Développement des territoires –  Intervention de Jean-Marc Riebel10

Environnement – habitat – Intervention d’Antoine Waechter. 11

Culture – Intervention d’Andrée Buchmann. 12

Apprentissage – Jacques Fernique. 13

Lycées – Intervention de Jacques Fernique. 14

Formation professionnelle continue – Intervention de Jacques Fernique. 16

Formation sanitaires et sociales – Intervention de Sylvie Grucker. 17

Jeunesse – Intervention de Djamila Sonzogni17

Bilinguisme – Intervention de Jean-Marc Riebel19

Tourisme –  Intervention de Djamila Sonzogni19

Sport – Intervention de Jean-Marc Riebel20

Coopération transfrontalière et décentralisée – Jean-Marc Riebel21

Intervention finale – Explication de vote – Jacques Fernique. 22

]]> http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2013/12/21/interventions-des-elus-ecologiste-bp-2014/feed/ 0 BP 2013 : Jeunesse http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/12/21/bp-2013-jeunesse/ http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/12/21/bp-2013-jeunesse/#comments Fri, 21 Dec 2012 16:13:47 +0000 sophielb http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/?p=456 Intervention de Djamila Sonzogni

Cher Président, cher-e-s collègues,

Nous nous associons au CESER pour déplorer la baisse conséquente du budget jeunesse, alors que nous entendons affirmer partout que les jeunes sont la priorité.

Cela dit, au-delà de cette baisse, il ressort de ce budget un manque de priorités, des mesurettes, des expérimentations,  au détriment de politiques à renforcer.

Qu’est ce qui motive le choix des baisses de certaines mesures plutôt que d’autres, les choix n’étant assis sur aucun bilan ?

Je vais prendre quelques mesures pour illustrer mes propos.

Sur le Parcours Orientation Jeunesse

Quelle est la cohérence et la transversalité avec les politiques des commissions formation continue et formation professionnelle mais aussi avec les MLPAIO (Missions locales et Permanences d’Accueil, d’Information et d’Orientation) ?

Une des mesures, l’approche de la vie professionnelle, qui représente la presque totalité du budget PRIO Jeunes, a concerné 258 jeunes et coûté 1390 000 euros. Soit 5400 euros par jeune. Est-ce que les résultats sont au bout ? Combien de jeunes ont une sortie réussie ?

L’oriente express est reconduit avec une baisse de budget importante sans qu’aucune explication ne soit fournie alors que ce dispositif a tellement été mis en avant pour sa supposée pertinence. Aucun bilan n’a été fait malgré nos multiples demandes et les promesses de le faire. Nous savons juste que 2400 jeunes ont été accueillis, que 1600 ont été reçus en entretiens individuels. Nous aimerions savoir ce que ces entretiens ont donné, à quoi ils ont abouti concrètement.

Seul un bilan précis nous permettrait de mesurer si la mesure est utile ou si c’est une couche de plus sur le mille feuille.

A propos de l’inclusion sociale et professionnelle, cela concerne les conventions entre MLPAIO et Région. J’aimerais vous interpeller sur la nouvelle convention notamment sur le contrat annuel d’objectifs, objectifs chiffrés sur le nombre de jeunes ayant accédé à un emploi ou ayant trouvé une formation et sur le taux d’accompagnement. Les structures n’atteignant pas un de ces objectifs se voient pénalisées financièrement par l’amputation de 20% du budget de fonctionnement.

Oui il faut demander des comptes aux structures que nous finançons mais de façon constructive. En tenant compte du contexte actuel. Le contexte c’est :

•       plus de jeunes au chômage, moins d’offres d’emplois ;

•       la discrimination qui touche les jeunes habitants des quartiers populaires qui leur rend difficile voire impossible l’accès à l’apprentissage ou à l’alternance ;

•       les réalités territoriales différentes, et donc ne pas exiger les mêmes objectifs pour une MLPAIO située dans une zone sinistrée par le chômage et une structure située dans un territoire plus favorisé.

Deux structures n’ont pas pu atteindre les objectifs imposés par la Région en 2012, là encore nous n’avons pas pu avoir le bilan précis que nous demandions sur la tenue ou pas de ces objectifs. Les MLPAIO ont fait savoir qu’elles ne pourront pas atteindre les objectifs pour 2013. Notre demande de revoir ces objectifs n’a pas été entendue notamment sur le taux de retenue de 20% qui est exorbitant. Par contre, ce qui est un fait, et là on déshabille Pierre pour habiller Paul, le soutien aux MLPAIO a baissé de près de 10% sur le fonctionnement et encore plus sur certains projets. Dans le même temps, la Région finance des actions ponctuelles dont la pertinence est difficile à évaluer faute de bilan.

Je pose clairement la question, de façon pacifiée : la Région fait-elle le choix stratégique de financer des opérations de communication au détriment de structures présentes sur les territoires depuis 30 ans et membres du service public de l’emploi ?

Sur la professionnalisation

Les conseillers, mais aussi  les directeurs, le personnel administratif, les chargés de projets ont besoin d’être formés et on ne peut que saluer cette mesure. Mais pourquoi la Région ne travaille pas plus étroitement avec l’URML (Union régionale des Missions Locales) qui est le principal acteur dans la formation des conseillers et l’animateur du réseau des missions locales ? Il a fallu attendre 2012 pour que l’URML soit invitée à une réunion de la 5e commission, enfin mieux vaut tard que jamais, et nous espérons qu’un partenariat pertinent sera mis en place dès l’année prochaine entre cet acteur incontournable des MLPAIO et notre collectivité.

Quant aux nouveaux outils mis en place dans le cadre du plan Jeunesse, que ce soit l’engagement des entreprises, l’accompagnement à l’entrée dans l’entreprise, l’accès à la formation, comment évaluer ces mesures sans bilan précis ?

Par le biais de ces outils :

-  combien de jeunes en formation ou en entreprise ?

- combien d’entreprises se sont engagées concrètement (parrainages, tutorats, jeunes pris en stage etc…) après avoir signé la charte?

Pour conclure : Le budget de la Commission Jeunesse est limité et complémentaire avec d’autres politiques. Nous devons faire des priorités. La priorité qui aurait du sens ce sont les jeunes en difficulté, ce n’est pas comme vous l’écrivez l’appétence des jeunes pour la formation qui manque, mais avant tout la difficulté d’accès à la formation, à cause du manque de formation adaptée, du manque de place, des discriminations pour certains.

Donner du sens  cette commission c’est faire en sorte que ces jeunes, les plus en difficulté, y trouvent leur place que ce soit dans les MLPAIO mais aussi dans les divers dispositifs du plan Jeunesse de la Région: sac à dos nouvelle vague, projet Jeunesse, engagement des entreprises et aussi du sens au Parlement Alsacien des Jeunes.

 

Au vu des remarques que j’ai émises au nom d’EEA nous nous abstiendrons en espérant avoir été entendus

 

]]>
http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/12/21/bp-2013-jeunesse/feed/ 0
BP 2013 : Economie Sociale et Solidaire http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/12/21/bp-2013-economie-sociale-et-solidaire/ http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/12/21/bp-2013-economie-sociale-et-solidaire/#comments Fri, 21 Dec 2012 10:21:29 +0000 sophielb http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/?p=411 Intervention de Djamila Sonzogni

La Région Alsace n’est pas du tout la meilleure en matière d’ESS et le cru 2013 ne s’avère pas fameux.

1)      Un budget opaque

Nous ne savons tout simplement pas sur quel document nous appuyer pour juger de ce budget ! Si nous nous appuyons sur les budgets primitifs 2012 / 2013 nous passons de 5 751 500 € à 3 153 500  € soit une baisse de 45%. Si nous nous appuyons sur le diaporama présenté lors de la commission, on passe de 3,72 M€ à 3.15 M€ soit une baisse de 15 %. Comment expliquer cette différence de près de 45% en moins entre 2012 et 2013 ?  S’agit-il d’un basculement des politiques vers d’autres commissions ?

Nous regrettons ce manque de clarté qui ne nous permet pas de savoir exactement de combien le budget a baissé.

2)      Un budget en baisse

Dans les deux cas de figure on ne peut que déplorer la baisse de ce budget. Alors que l’Economie Sociale et Solidaire est une priorité régionale, alors que cette nouvelle commission travaille d’arrache-pied et a généré de l’espérance, alors que c’est une branche qui résiste mieux à la crise que la branche classique, qui répond à des besoins non pourvus, qui va dans le sens d’une économie non délocalisable, le budget diminue de façon conséquente.

3)      Un budget qui manque d’ambition

L’orientation générale reflète un manque d’ambition et ne s’appuie pas assez sur la réalité du terrain. La réalité du terrain c’est qu’il existe une tête de pont et qu’elle n’apparaît pas dans le projet budgétaire 2013.

La CRES est mise au même niveau que les têtes de réseaux alors que ces têtes de réseaux  sont justement des acteurs  de la CRES et donc représentés au sein de la CRES. Si la CRES a signé la convention avec l’Etat et la Région c’est bien qu’elle est un des interlocuteurs incontournables. Si elle est mise en avant dans les discours et les signatures de conventions, cela ne se retrouve pas dans ce programme budgétaire 2013, ni dans le texte, ni dans le budget. Aujourd’hui, faute de moyen, la CRES est strasbourgeoise, il n’y a pas de représentation territoriale notamment dans le Haut-Rhin… Ce n’est pas avec 40 000 euros/annuel d’autant plus fléchés sur des actions que la CRES peut jouer pleinement son rôle. A titre de comparaison, la Ville de Strasbourg et la CUS la soutiennent à hauteur de 40 000 € chacune.

Nous avons besoin d’une chambre régionale qui accompagne le développement de l’ESS, il faut lui en donner les moyens. Avant ce nouveau mandat, nous étions une des seules régions qui n’avait pas de commission dédiée à l’ESS, à ce jour nous sommes la région qui soutient le moins sa chambre régionale d’économie sociale et solidaire.

Vous nous avez entendu une fois et mis en place cette commission, peut être que vous  nous entendrez encore une fois, nous l’espérons.

Sur l’innovation sociale dont vous faite une priorité et vous avez raison,  l’appel à projet 2012 n’est pas mentionné dans votre rapport. Est-ce que cela signifie qu’il y a fusion avec 2013 et que nous partons sur deux projets et 50 000 euros. Si c’est le cas ce n’est pas ambitieux.

Sur la promotion des clauses d’insertion, dispositif cher aux écologistes, le bilan que nous réclamons depuis tellement longtemps est consternant. Deux chantiers relevant de l’article 14 du code des marchés publics ! Trois relevant de l’article 15. Pourquoi ? Les chantiers entrepris par la région ne manquent pourtant pas  et représentent des investissements considérables. Ce formidable outil permet, sans dépense supplémentaire pour la collectivité, une passerelle vers l’emploi durable et les entreprises traditionnelles qui font par ailleurs l’objet de plusieurs actions de cette commission. On espère que le bilan sera meilleur en 2013, ce qui ne devrait pas être difficile.

Vous programmez une étude sur l’ESS pour rendre visible l’ESS. Elle sera faite par l’OREF et l’INSEE. Combien va coûter cette étude ? Quelle est la pertinence de demander à l’OREF et l’INSEE de faire cette étude alors que nous pourrions utiliser les données annuelles fournies d’ores et déjà par la CRES ? Ne serait-il pas plus pertinent de mettre en place un observatoire régional de l’ESS ce qui nous éviterait de demander à des non spécialistes de la question de faire des études ?

En conclusion,  je n’ai pas cité tout ce qui me semble positif, notamment le fait de soutenir financièrement les salariés qui souhaiteraient reprendre leur entreprise sous forme de coopérative et bien d’autres mesures, j’ai surtout mis en avant ce qu’il faudrait améliorer.

Malgré tout, ce budget par son opacité, par son manque d’ambition nous surprend et nous déçoit…. J’en suis désolée pour la présidente de la commission et j’espère qu’elle prendra ces remarques comme un soutien car elle ne peut pas elle-même se satisfaire de ce recul notamment financier.

 

Ça sera la première fois, et c’est avec regret que nous nous abstiendrons, pour insister sur le fait que l’ESS ne doit pas être le petit gadget que l’on sacrifie quand il faut faire des économies et insister sur l’importance que revêt pour nous cette commission.

]]>
http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/12/21/bp-2013-economie-sociale-et-solidaire/feed/ 0
23 novembre 2012 Question au préfet : Stocamine http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/11/23/23-novembre-2012-question-au-prefet-stocamine/ http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/11/23/23-novembre-2012-question-au-prefet-stocamine/#comments Fri, 23 Nov 2012 09:34:03 +0000 sophielb http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/?p=474 Intervention de Djamila Sonzogni

Monsieur le Président, chers collègues,

Voilà 10 ans que, suite à un incendie, l’entreprise a cessé son activité de stockage, voilà 10 ans que l’Etat réfléchit à la façon de fermer définitivement le site de Stocamine.

Voilà 10 ans que se multiplient les expertises, certaines partisanes de l’enfouissement définitif, d’autres favorables au déstockage partiel ou total des 44 000 tonnes de déchets ultimes pour prévenir les risques de pollution de la nappe phréatique. Pendant ce temps, la mine travaille et se referme inexorablement sur les big-bags et les fûts entassés au fond. L’Etat dépense annuellement 5 millions d’euros pour entretenir les galeries. Et pourtant…

Tout le monde sait maintenant qu’un jour ou l’autre il y aura ennoiement des galeries, avec pour conséquence la mort de notre précieuse  nappe phréatique d’Alsace, qui sera un désastre écologique, social et économique dont la région et les territoires outre-rhin ne se remettront pas si rien n’est fait à temps. Quelle épée de Damoclès alors que le site devait être sûr et permettre l’accès aux déchets pendant 10 000 ans !

La saisine, déposée auprès de la Commission des Pétitions du Parlement européen par le collectif « Nappe Phréatique en danger – Destocamine » et Sandrine Bélier,  pour évaluer les éventuelles violations du droit européen en termes de déchets et d’eau, devrait  être examinée au premier trimestre prochaine par les députés Européens.

Que fait l’Etat, actionnaire majoritaire de l’entreprise ? Quand prendra-t-il sa décision et dans quel sens ira-t-elle ? Le Conseil Régional d’Alsace qui a voté pour le destockage total et rapide des déchets sera très intéressé par votre réponse.

 

]]>
http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/11/23/23-novembre-2012-question-au-prefet-stocamine/feed/ 0
Aide d’urgence pour les blessés en Syrie 2012 http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/11/16/aide-durgence-pour-les-blesses-en-syrie-2012/ http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/11/16/aide-durgence-pour-les-blesses-en-syrie-2012/#comments Fri, 16 Nov 2012 09:17:06 +0000 sophielb http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/?p=371 Aide d’urgence pour les blessés en Syrie
en faveur de l’Association d’Aide aux Victimes en Syrie

Le groupe Europe Ecologie Alsace se félicite de l’aide de 10 000 € attribuée aujourd’hui par la commission permanente du Conseil Régional aux victimes civiles syriennes de la répression. Cela répond à la proposition que nous avions faite en juin. Les collectivités territoriales ont en effet leur part à prendre à la nécessaire solidarité à l’égard des victimes des dictatures et des conflits armés.

Djamila Sonzogni,
Conseillère régionale, Au nom du groupe des élu-e-s Europe Ecologie Alsace

]]>
http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/11/16/aide-durgence-pour-les-blesses-en-syrie-2012/feed/ 0
Séance Plénière du 26 octobre 2012 : Parlement Alsacien des Jeunes http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/10/26/seance-pleniere-du-26-octobre-2012-parlement-alsacien-des-jeunes/ http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/10/26/seance-pleniere-du-26-octobre-2012-parlement-alsacien-des-jeunes/#comments Fri, 26 Oct 2012 08:42:29 +0000 sophielb http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/?p=482 Intervention de Djamila Sonzogni

Chers collègues,

Nous tenons à remercier les jeunes qui se sont investis durant dix-huit mois dans le premier parlement des jeunes du Conseil Régional.

Ce bilan démontre que ce parlement a été dynamique. Entre les commissions, les plénières, la gestion du dispositif expériences jeunesse, les représentations dans d’autres instances… on ne peut que vous en féliciter. Néanmoins, ce bilan laisse aussi apparaître quelques faiblesses et le renouvellement du PAJ doit être l’occasion de faire encore mieux. C’est pourquoi nous nous permettrons de faire quelques suggestions qui tiennent en 5 points.

1) C’est l’occasion de repenser l’animation du parlement pour aller dans le sens d’une vraie autonomie des jeunes parlementaires. Concrètement ça signifierait un parlement des jeunes qui se structure en bureau avec des vice-présidences chargées d’organiser les réunions, les commissions.

2) Le renouvellement du parlement peut être aussi l’occasion d’en faire une assemblée moins figée, qu’il soit possible que de nouvelles commissions ou groupes de travail émergent en cours de mandat en fonction de de sujets d’intérêts portés par les jeunes parlementaires en lien avec la société civile.

3) Cela peut être aussi l’occasion de plus d’ouverture… d’un travail qui ne soit seulement en direction des institutions ou d’autres élus. Il faut éviter le piège du vase clos (ne pas rester entre élus ou institutionnels) mais aller vers l’extérieur, vers les jeunes notamment la majorité silencieuse, les jeunes en difficulté qui ne sont pas dans les institutions, et pas seulement vers les manifestations officielles …

4) Le bilan du mandat écoulé montre qu’un travail important a été fait. Nous regrettons de ne pas avoir eu de retours réguliers de toute cette activité : infos jeunes, mobilité des jeunes, commissions. Nous espérons que le site internet verra bientôt le jour et qu’on pourra y trouver toutes ces informations mais des échanges réguliers de vive voix seraient pertinents. Nous proposons donc que des rapporteurs viennent faire des présentations aux élus de la commission Jeunesse.

5) Enfin, ce renouvellement peut être l’occasion de mieux exploiter le lien entre les parlementaires et la jeunesse alsacienne dans toute sa diversité en le rendant plus représentatif. C’est pourquoi nous suggérons de rajouter un critère dans la sélection de candidats celui de « représentativité – implication citoyenne » qui ouvrirait le PAJ aux jeunes membres d’associations, de syndicats, de conseils municipaux, de conseil académique de la vie lycéenne ou autres organisations, afin qu’ils aient une vue plus large que leur seule opinion et qu’ils soient les porte-paroles de l’ensemble de jeunes  dans leur diversité.

Nous ne pouvons que vous encourager à poursuivre et nous voterons pour ce rapport en espérant que nos préconisations seront entendues pour un parlement des jeunes ouvert sur la jeunesse.

 

]]>
http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/10/26/seance-pleniere-du-26-octobre-2012-parlement-alsacien-des-jeunes/feed/ 0
29 juin 2012 : tourisme http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/06/29/29-juin-2012-tourisme/ http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/06/29/29-juin-2012-tourisme/#comments Fri, 29 Jun 2012 16:45:19 +0000 sophielb http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/?p=585 Intervention de Djamila Sonzogni

Monsieur le Président, mes Cher-e-s collègues,

La stratégie alsacienne de développement du tourisme 2012-2014 renferme nombre de pistes intéressantes. Soutenir et dynamiser l’économie touristique, promouvoir la destination Alsace, développer harmonieusement le tourisme sur tout le territoire, développer les atouts et le potentiel touristique de notre région, créer et innover, rajeunir les fondamentaux du tourisme : qui pourrait être contre ?

Si l’on s’arrête par exemple sur l’objectif 4, « développer et promouvoir l’accessibilité douce, l’écotourisme et le développement durable », on ne peut que souscrire à la promotion d’une « offre écotouristique » comme à l’association de « la valorisation touristique avec les exigences de préservation » et, bien évidemment, au développement de « toutes formes de déplacements doux ».

Le seul problème, c’est que nous ne disposons pour juger de la pertinence de ces propositions, qui ne figurent pour le moment que sur le papier, que de ce que la politique touristique régionale actuellement menée nous donne à voir. Et ce n’est pas brillant.

L’aide régionale au tourisme associatif n’est ouverte qu’aux structures de 80 lits et plus, les structures plus petites devant s’adresser aux départements. Or leur politique touristique est victime des restrictions budgétaires imposées par l’ahurissante politique fiscale de l’ex-majorité présidentielle et parlementaire. Parallèlement, la Région n’a consacré en 2010 que € 300 000,- à l’hébergement associatif contre M€ 1,5 à l’hôtellerie dite familiale et indépendante. Je ne reviendrai pas sur les critiques qu’inspire aux élus écologistes le dispositif d’aide à cette dernière mais je souhaiterais que le tourisme associatif bénéficie lui aussi d’un dispositif unique et commun à la Région et aux Départements.

Il donnerait un pilotage cohérent à la politique de soutien à des structures de tailles diverses, qui représentent un vivier de développement, favorisent un tourisme de découverte accessible et peuvent représenter une filière économique viable.

La mise en place d’une filière du tourisme éco-solidaire est un vœu que les élus écologistes ont formulé nombre de fois dans cette enceinte, jusqu’alors en vain, hélas ! Les acteurs potentiels de cette filière ont besoin d’une véritable politique de soutien à la reconversion. Nous proposons l’élaboration d’un schéma régional du tourisme éco-solidaire, au sein duquel serait inclus le soutien à l’hébergement associatif, mais aussi à l’hôtellerie de plein air, aux gîtes et aux hébergements innovants.

Vous préconisez « une seule stratégie de développement du tourisme » : voilà une occasion de la mettre en œuvre ! Voilà une occasion de faire évoluer la gouvernance de la politique touristique régionale dans le sens d’une plus grande cohérence que la fusion des ADT et du CRT permettrait d’atteindre. Il est regrettable que ce point ne fasse l’objet que de deux très timides lignes, en toute fin. Monsieur le Président, la réforme territoriale alsacienne, à laquelle vous pouvez désormais consacrer toute votre énergie, mérite mieux que ça !

Nous vous attendons au tournant de la « promotion et le développement des transports publics et des déplacements doux » car, au vu de votre politique actuelle en la matière, la pente est forte mais la route n’est assurément pas droite ! Croiser l’offre touristique et l’offre de transport, favoriser l’intermodalité, développer les véloroutes, c’est une noble ambition à laquelle nous ne demandons qu’à croire.

Mais mes chers collègues, Monsieur le Président, nous sommes aujourd’hui au lendemain d’un anniversaire que nous aurions aimé célébrer ensemble. Il y a tout juste 10 ans, le 28 juin 2002, la Région s’engageait à doter le site Ecomusée – Bioscope d’une desserte ferroviaire. Nous l’attendons encore car, même si pour le Bioscope, mais aussi pour le projet Pierre et Vacances, la messe est dite, et les écologistes ont joué ici un rôle prophétique, cette desserte constituerait un précieux élément d’attractivité pour l’Ecomusée. Permettez-moi, au passage, de me féliciter de la fin annoncée de l’aventure du Bioscope et de la gabegie financière qu’il représentait. Nous espérons qu’une reconversion pertinente du site, créatrice d’emplois et préservant l’environnement, verra le jour. Nous participerons pleinement à son élaboration.

Mais le fait marquant de votre politique, pour le moment, c’est le soutien au Rallye de France, € 360 000,- puis € 460 000,- annuels. Vous pourrez toujours dire qu’à cette occasion, comme lors des marchés de Noël, l’offre TER est renforcée (et elle peut l’être, puisqu’elle est réduite sur certaines lignes pendant tout l’été et les fêtes) : d’un côté il y a un engagement en faveur d’une desserte ferroviaire qui attend depuis 10 ans d’être tenu, de l’autre il y a le rallye et ses retombées, atmosphériques plus sûrement qu’économiques.

Pour alourdir la balance, je citerai aussi le projet de golf de la Sommerau, atteinte aux terres agricoles, aux zones humides, à la biodiversité d’une zone classée, à la santé des employés et du public du fait de la proximité immédiate d’une ligne THT et générateur de circulation automobile, parce qu’on a rarement vu un golfeur bardé de son équipement emprunter les transports collectifs, qui vous sont bien plus chers sur le papier qu’en réalité.

Le tourisme repose sur l’attractivité de notre région et l’attractivité de l’Alsace se niche dans des paysages, un patrimoine, des traditions et des gens. La Région inscrit timidement la mise en valeur patrimoniale dans ses politiques mais il reste beaucoup à faire pour y intégrer la restauration de la biodiversité ou les préoccupations paysagères. Or le paysage, c’est notre cadre de vie à toutes et tous, c’est un élément de notre identité collective, c’est aussi un support essentiel, et injustement négligé, de l’économie touristique.

Nous ne pourrons juger de la qualité de cette stratégie que sur les actes. La reprise de nos propositions de développement d’une filière du tourisme solidaire et écologique, la desserte ferroviaire de l’Ecomusée et un plan d’évolution de l’ensemble qu’il forme avec le moribond Bioscope, l’intégration des préoccupations paysagères dans la politique touristique seraient de nature à nous rendre plus bienveillants à l’égard de cette stratégie. Pour l’heure, vous nous saurez gré de notre neutralité et de l’abstention qui en résulte.

Je vous remercie.

]]>
http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/06/29/29-juin-2012-tourisme/feed/ 0
Séance plénière du Conseil Régional d’Alsace du 30 mars 2012 – tourisme – Djamila Sonzogni http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/04/04/seance-pleniere-du-conseil-regional-dalsace-du-30-mars-2012-tourisme-djamila-sonzogni/ http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/04/04/seance-pleniere-du-conseil-regional-dalsace-du-30-mars-2012-tourisme-djamila-sonzogni/#comments Wed, 04 Apr 2012 15:06:09 +0000 sophielb http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/?p=305 Monsieur le Président, mes Cher-e-s collègues,

La stratégie alsacienne de développement du tourisme 2012-2014 renferme nombre de pistes intéressantes. Soutenir et dynamiser l’économie touristique, promouvoir la destination Alsace, développer harmonieusement le tourisme sur tout le territoire, développer les atouts et le potentiel touristique de notre région, créer et innover, rajeunir les fondamentaux du tourisme : qui pourrait être contre ?

Si l’on s’arrête par exemple sur l’objectif 4, « développer et promouvoir l’accessibilité douce, l’écotourisme et le développement durable », on ne peut que souscrire à la promotion d’une « offre écotouristique » comme à l’association de « la valorisation touristique avec les exigences de préservation » et, bien évidemment, au développement de « toutes formes de déplacements doux ».

Le seul problème, c’est que nous ne disposons pour juger de la pertinence de ces propositions, qui ne figurent pour le moment que sur le papier, que de ce que la politique touristique régionale actuellement menée nous donne à voir. Et ce n’est pas brillant.

L’aide régionale au tourisme associatif n’est ouverte qu’aux structures de 80 lits et plus, les structures plus petites devant s’adresser aux départements. Or leur politique touristique est victime des restrictions budgétaires imposées par l’ahurissante politique fiscale de l’ex-majorité présidentielle et parlementaire. Parallèlement, la Région n’a consacré en 2010 que € 300 000,- à l’hébergement associatif contre M€ 1,5 à l’hôtellerie dite familiale et indépendante. Je ne reviendrai pas sur les critiques qu’inspire aux élus écologistes le dispositif d’aide à cette dernière mais je souhaiterais que le tourisme associatif bénéficie lui aussi d’un dispositif unique et commun à la Région et aux Départements.

Il donnerait un pilotage cohérent à la politique de soutien à des structures de tailles diverses, qui représentent un vivier de développement, favorisent un tourisme de découverte accessible et peuvent représenter une filière économique viable.

La mise en place d’une filière du tourisme éco-solidaire est un vœu que les élus écologistes ont formulé nombre de fois dans cette enceinte, jusqu’alors en vain, hélas ! Les acteurs potentiels de cette filière ont besoin d’une véritable politique de soutien à la reconversion. Nous proposons l’élaboration d’un schéma régional du tourisme éco-solidaire, au sein duquel serait inclus le soutien à l’hébergement associatif, mais aussi à l’hôtellerie de plein air, aux gîtes et aux hébergements innovants.

Vous préconisez « une seule stratégie de développement du tourisme » : voilà une occasion de la mettre en œuvre ! Voilà une occasion de faire évoluer la gouvernance de la politique touristique régionale dans le sens d’une plus grande cohérence que la fusion des ADT et du CRT permettrait d’atteindre. Il est regrettable que ce point ne fasse l’objet que de deux très timides lignes, en toute fin. Monsieur le Président, la réforme territoriale alsacienne, à laquelle vous pouvez désormais consacrer toute votre énergie, mérite mieux que ça !

Nous vous attendons au tournant de la « promotion et le développement des transports publics et des déplacements doux » car, au vu de votre politique actuelle en la matière, la pente est forte mais la route n’est assurément pas droite ! Croiser l’offre touristique et l’offre de transport, favoriser l’intermodalité, développer les véloroutes, c’est une noble ambition à laquelle nous ne demandons qu’à croire.

Mais mes chers collègues, Monsieur le Président, nous sommes aujourd’hui au lendemain d’un anniversaire que nous aurions aimé célébrer ensemble. Il y a tout juste 10 ans, le 28 juin 2002, la Région s’engageait à doter le site Ecomusée – Bioscope d’une desserte ferroviaire. Nous l’attendons encore car, même si pour le Bioscope, mais aussi pour le projet Pierre et Vacances, la messe est dite, et les écologistes ont joué ici un rôle prophétique, cette desserte constituerait un précieux élément d’attractivité pour l’Ecomusée. Permettez-moi, au passage, de me féliciter de la fin annoncée de l’aventure du Bioscope et de la gabegie financière qu’il représentait. Nous espérons qu’une reconversion pertinente du site, créatrice d’emplois et préservant l’environnement, verra le jour. Nous participerons pleinement à son élaboration.

Mais le fait marquant de votre politique, pour le moment, c’est le soutien au Rallye de France, € 360 000,- puis € 460 000,- annuels. Vous pourrez toujours dire qu’à cette occasion, comme lors des marchés de Noël, l’offre TER est renforcée (et elle peut l’être, puisqu’elle est réduite sur certaines lignes pendant tout l’été et les fêtes) : d’un côté il y a un engagement en faveur d’une desserte ferroviaire qui attend depuis 10 ans d’être tenu, de l’autre il y a le rallye et ses retombées, atmosphériques plus sûrement qu’économiques.

Pour alourdir la balance, je citerai aussi le projet de golf de la Sommerau, atteinte aux terres agricoles, aux zones humides, à la biodiversité d’une zone classée, à la santé des employés et du public du fait de la proximité immédiate d’une ligne THT et générateur de circulation automobile, parce qu’on a rarement vu un golfeur bardé de son équipement emprunter les transports collectifs, qui vous sont bien plus chers sur le papier qu’en réalité.

Le tourisme repose sur l’attractivité de notre région et l’attractivité de l’Alsace se niche dans des paysages, un patrimoine, des traditions et des gens. La Région inscrit timidement la mise en valeur patrimoniale dans ses politiques mais il reste beaucoup à faire pour y intégrer la restauration de la biodiversité ou les préoccupations paysagères. Or le paysage, c’est notre cadre de vie à toutes et tous, c’est un élément de notre identité collective, c’est aussi un support essentiel, et injustement négligé, de l’économie touristique.

Nous ne pourrons juger de la qualité de cette stratégie que sur les actes. La reprise de nos propositions de développement d’une filière du tourisme solidaire et écologique, la desserte ferroviaire de l’Ecomusée et un plan d’évolution de l’ensemble qu’il forme avec le moribond Bioscope, l’intégration des préoccupations paysagères dans la politique touristique seraient de nature à nous rendre plus bienveillants à l’égard de cette stratégie. Pour l’heure, vous nous saurez gré de notre neutralité et de l’abstention qui en résulte.

Je vous remercie.

 

]]>
http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2012/04/04/seance-pleniere-du-conseil-regional-dalsace-du-30-mars-2012-tourisme-djamila-sonzogni/feed/ 0
BP 202 : jeunesse http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/12/16/bp-202-jeunesse/ http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/12/16/bp-202-jeunesse/#comments Fri, 16 Dec 2011 10:15:30 +0000 sophielb http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/?p=533 Intervention de Djamila Sonzogni

Monsieur le Président, mes Cher-e-s Collègues,

La majorité des mesures sont des actions déjà existantes : chantiers formation école, école de la deuxième chance, bilan jeunes, immersion en entreprise, ateliers collectifs d’orientation… pour ne citer que celles-ci. Ces actions sont le cœur de compétence des missions locales. Quelle est leur valeur ajoutée depuis la prise en main par la commission Jeunesse ?

Prenons un exemple, le dispositif préparatoire à l’apprentissage : 485 jeunes dont 218 ont effectué un stage en entreprise.  Que sont devenus les 267 autres ? De quel stage s’agit-il (durée, rémunération, aboutissement) ? Combien deviennent apprentis à la fin ? Quels types de jeunes sont concernés par ces stages ? Est-ce que ce dispositif s’adresse justement à ceux qui n’ont pas accès à l’apprentissage ?

Nous savons que 1500 places sont disponibles et non pourvues en CFA, nous savons qu’un certain nombre d’entreprises en recherche d’apprentis n’ont pas pu recruter faute de candidats. Nous savons aussi que beaucoup de jeunes recherchent un apprentissage mais n’y ont pas accès à cause de leur origine supposée ou réelle ou du quartier où ils habitent : que fait-on à ce sujet ?

Quoi de plus sur les bilans jeunes, sur les immersions courtes en entreprises, sur les ateliers collectifs d’orientation ?

Plus de 70 % du budget sur lequel nous allons nous prononcer correspond à des actions qui existent depuis longtemps, qui n’ont pas toutes montré leur efficacité. Ma question est de savoir en quoi la commission Jeunesse a apporté un plus à ces dispositifs ?

Le seul changement notable, c’est l’obligation de résultat des missions locales sous peine de perdre 20% de leur subvention. Est-ce que les résultats peuvent être plus performants si les dispositifs restent les mêmes ? Est-ce que cela ne va pas pousser les missions locales à mettre de côté les cas les plus difficiles comme cela se fait déjà au sein de Pôle Emploi ?

Venons-en à présent aux actions innovantes ou renforcées au titre du projet régional.

En ce qui concerne le décrochage : nous ne pouvons que nous féliciter du fait que la Région s’intéresse aux décrocheurs. Les assises auront eu le mérite de confirmer que les dispositifs existants fonctionnent mal. Pourquoi la MGI, censée suivre durant un an les élèves ayant quitté le système scolaire, ne le fait-elle pas ? Pourquoi les décrocheurs échappent-ils aux dispositifs des missions locales ? Pourquoi n’ont-ils pas accès aux formations, et encore plus aux formations en alternance, ou à l’apprentissage ?

Je note la volonté de la Région de trouver des solutions à cette question cruciale, mais des assises et des réunions de coordination ne suffiront pas, ce sont les dispositifs qu’il faut modifier ou inventer, pour que chaque décrocheur soit identifié et suivi jusqu’à ce qu’il raccroche les wagons. Même si le budget a augmenté, je ne note rien d’innovant. Nous soutenons là encore des actions déjà existantes qui n’ont rien de révolutionnaire et méritent d’être évaluées. Sur trois mesures, deux concernent des étudiants décrocheurs et une la MGI.

Nous sommes plus dans la bonne intention que dans la mise en œuvre efficace.

Il en est de même en ce qui concerne l’encouragement des entreprises à s’engager pour les jeunes.  L’idée de conditionner les aides à un engagement est excellente, mais les obligations faites aux entreprises sont trop générales et pas assez contraignantes. Il aurait fallu des engagements plus précis, plus ciblés, voire plus contraignants ! Accueil de stagiaires, d’apprentis, de jeunes en alternance, venant des territoires ou des établissements où les jeunes sont le plus en difficulté.

L’Oriente Express a sans doute le mérite de montrer que les multiples dispositifs qui existent déjà pour accueillir, orienter, accompagner les jeunes ont des manques. Mais il est perçu comme un outil de plus dans la panoplie déjà vaste de l’orientation… et c’est ce qui explique le fait que de nombreux établissements scolaires n’ont pas relayé l’information, notamment les lycées. Plutôt que de dépenser 300 000 euros pour rajouter une couche au millefeuille, ne serait-il pas plus pertinent de voir pourquoi certains jeunes passent au travers des mailles des multiples dispositifs existants (Orientoscope, ML/PAIO, Espace D, salons des métiers, COP dans les établissements) ? J’attends avec impatience le bilan qui sera tiré de la vague 2011 de l’Oriente Express et des centaines d’entretiens que vous évoquez dans le rapport (j’étais présente à Mulhouse, j’ai pu constater qu’il y avait du monde). Mais pourquoi subventionner un dispositif qui finalement remplit le même objectif que ceux que nous subventionnons déjà, pourquoi payer 300 000 euros pour mettre les jeunes en relation avec les missions locales et les autres acteurs de l’orientation ?

La première action de mobilisation en alternance et pédagogie adaptée concerne 30 jeunes !!!  Au-delà du chiffre étonnant et dérisoire, les jeunes ont-ils besoin d’une action spécifique pour être sûrs qu’ils veulent se former ?  Vous évoquez à juste titre le niveau insuffisant pour accéder aux formations proposées. Il suffit  de mettre en œuvre avec la commission formation continue des formations adaptées au niveau de ces publics et pas seulement aux besoins des entreprises.

Vous faites allusion à la nécessité d’autonomie financière : il faudrait alors revoir le dispositif RSA jeune (un échec de votre gouvernement), qui devra être géré par le Conseil unique d’Alsace, anticipons !

Vous mettez en œuvre une action pour convaincre les jeunes que l’alternance c’est l’avenir, et vous avez raison, mais combien de jeunes cherchant une formation en alternance  ne la trouvent pas parce que les entreprises ne sont pas au rendez-vous ?

Je tiens à souligner l’amélioration de l’AREJ Plus : encourager des entreprises à embaucher un jeune à l’issue d’un stage en leur octroyant une prime conséquente me semble a priori pertinent mais je m’étonne, malgré l’aide généreuse (5 000 euros), du peu de résultats, 44 emplois seulement en presque une année.

Nous attendons le bilan qui permettra de savoir si cette mesure est un effet d’aubaine ou si c’est un plus pour l’emploi des jeunes, et si cette aide favorise l’emploi des jeunes les plus en difficulté.

A propos des nouvelles mesures prévues.

L’accompagnement préparatoire à l’entrée et au maintien dans l’entreprise. Qu’est-ce qu’il y aura de plus que tout ce qui existe déjà (encouragement à l’alternance, immersion en entreprise, préparation à l’apprentissage…) ?

Ce nouveau dispositif part du constat de l’écart des représentations entre les uns et les autres. De quoi et de qui parle-t-on ? Veut-on parler sans le dire des discriminations ? Si c’est le cas parlons-en clairement et mettons en place des outils pour lutter contre la discrimination mais là, à mon avis, c’est aux entreprises qu’il faut s’adresser.

Je ne vais pas m’étendre sur les autres actions que je juge sympathiques et symboliques, Sacs à dos, Service civique, Parlement Alsacien des Jeunes, Talents et potentiels… Elles sont sympathiques mais elles ne changeront pas la face du monde et surtout elles ne répondront pas à la problématique des jeunes en Alsace.

Pour conclure, nous renouvelons des actions déjà existantes sans les améliorer de façon visible. Beaucoup d’actions se chevauchent sous des titres différents. Quant aux nouvelles actions, elles manquent d’ambition. Pour donner sens à cette commission Jeunesse aux moyens limités, plutôt que de multiplier les initiatives, il aurait fallu choisir une priorité et la mettre en avant.

Dans la conjoncture actuelle, la priorité, ce sont les jeunes les plus en difficulté (ceux qui quittent l’école sans diplôme, les décrocheurs, les diplômés sans emploi, les étudiants pauvres…). Il aurait fallu voir comment adapter ou compléter les offres de formation pour qu’elles partent de leur niveau, voir les manques des dispositifs actuels que nous finançons pour que ça soit UN PLUS en lien avec les politiques des autres collectivités territoriales.

La Région aurait pu (mais peut encore), avec l’outil que représente la commission Jeunesse, prendre l’initiative d’une gouvernance de la politique jeunesse en remettant à plat tout ce qui se fait, en effaçant les doublons, les mesures onéreuses mais inefficaces, en travaillant avec nos partenaires à une politique efficace avec des priorités. La Région aurait pu (mais peut encore) évaluer combien coûtent toutes ces politiques et pour quel résultat. Aujourd’hui la Région ne se donne ni les moyens ni les pouvoirs d’une vraie politique jeunesse, si bien que le plan Priorité Jeunesse relève plus d’une politique de patronage que d’un véritable schéma régional pour la jeunesse.

Dommage, les jeunes méritent mieux et attendent beaucoup mieux de nous.

Je vous remercie.

]]>
http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/12/16/bp-202-jeunesse/feed/ 0
BP 2012 : tourisme http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/12/15/bp-2012-tourisme/ http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/12/15/bp-2012-tourisme/#comments Thu, 15 Dec 2011 09:42:58 +0000 sophielb http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/?p=521 Intervention de Djamila Sonzogni
Monsieur le Président, mes Cher-e-s collègues,

Concernant le budget du tourisme, le fait qu’il soit en baisse par rapport à 2011 n’est pas le plus important. C’est l’exemple même de budget dont il ressort de façon évidente que la première question n’est pas le fait qu’il baisse ou qu’il augmente mais avant tout de savoir comment l’argent public est dépensé et réparti.

En fait la question c’est de savoir quelle politique touristique on veut développer.

L’axe le plus coûteux de votre budget, c’est l’axe 2 sur la promotion de l’Alsace comme destination touristique, presque un tiers du budget soit 4,5 millions d’euros dont 3,5 rien que pour le CRT. Faut-il consacrer un tiers du budget à faire de la communication ? Ça me paraît vraiment très élevé ! Faut-il encore payer pour la promotion des dernières phases des TGV Est et Rhin-Rhône, qui nous coûtent déjà des millions d’euros pour faire gagner quelques dizaines de minutes sur des trajets accessibles surtout aux cadres et ce au détriment de la plus grande partie des Alsaciens ?

En plus des 3,5 millions d’euros pour le CRT, on ajoute 100 000€ pour l’observatoire et 300 000€ pour le RESOT. Ces deux dispositifs devraient être intégrés au CRT, dont ils partagent les missions et une bonne partie des moyens.

Sur l’axe 1, l’aide aux entreprises de tourisme :
Soutenir l’hôtellerie familiale et indépendante est nécessaire mais à un niveau raisonnable et avec des critères précis. Nous avons revu le plafond (il n’y en avait pas) ; il est aujourd’hui à 700 000 euros : c’est encore trop. Une révision du dispositif est prévue, les modifications sont insuffisantes. Oui à une baisse plus significative du plafond.
Mais il faut aussi dans les critères instaurer le fait de ne pas subventionner des structures qui sont des succursales cachées, qui font des bénéfices importants et qui n’ont pas besoin des subventions publiques car ça reviendrait, au final, à financer le séjour des clients aisés qui les fréquentent.
Il faut aussi instaurer des critères sociaux et environnementaux.
Quand on voit ce que l’on a versé en 2011 par rapport aux emplois créés, l’emploi est bien cher : depuis la mise en place du dispositif en 2007, 10 millions d’euros ont été accordés par la Région et 226 emplois créés, soit la coquette somme de 45 000 euros de participation régionale par emploi !

De même pourquoi subventionner des travaux de climatisation et ne pas encourager la performance énergétique alors que nous conditionnons l’aide aux structures associatives à une performance énergétique ? Pourquoi ne pas imposer cette condition à l’hôtellerie familiale et indépendante à qui nous apportons en termes de budget deux fois et demie plus d’argent ?

A propos de l’hébergement associatif, qu’il faudrait transformer en une filière d’hébergement solidaire et écologique, c’est bien de remettre les choses à plat, mais vous vous contentez de modifications techniques, notamment de répartition financière avec les départements. Il faudrait être bien plus ambitieux et, dans l’anticipation du Conseil unique d’Alsace, faire en sorte que la nouvelle collectivité prenne l’initiative d’une politique touristique permettant de reconvertir ces nombreuses structures (petites et grandes), pour beaucoup en difficultés, en direction d’un tourisme solidaire et écologique.

C’est un vrai schéma du tourisme solidaire et écologique qu’il faut construire dès maintenant avec les structures, les acteurs du tourisme et de l’économie sociale et solidaire, les autres collectivités territoriales. Cela peut avoir des retombées économiques positives : meilleur taux de remplissage, pérennisation des hébergements, revitalisation de territoires ruraux…

Un impact social : permettre à des publics qui n’ont pas trop de moyens, des familles, des groupes de jeunes, notamment des urbains d’aller en vacances en Alsace. C’est l’occasion d’encourager ces structures dans une démarche de tourisme écologique. On pourrait associer à ce schéma les soutiens aux autres hébergements (campings et habitations légères, hébergements innovants).
Cela demanderait un peu plus de moyens que les 500 000 euros attribués mais le jeu en vaut la chandelle et une meilleure répartition des moyens (notamment par le redéploiement des subventions destinées à la communication) permettrait de mettre en place cette politique.

L’axe 3 accessibilité, innovation et stratégie
Sur le rallye, nous restons conformes à nos engagements et nous refusons les 460.000 euros de subventions pour l’édition 2012, en augmentation de 35 % ! A ce propos, deux remarques :
1) vous nous informez via la presse d’une étude qui affirme que le rallye a rapporté 18 millions d’euros. Ce chiffre est étonnant et nous aurions apprécié d’avoir connaissance de l’étude précisément, d’autant plus qu’elle est financée par la Région via l’observatoire régional du tourisme… mais si, comme vous l’affirmez, le rallye rapporte réellement 18 millions d’euros à l’Alsace, c’est une opération rentable. Alors pourquoi le financer sur les deniers publics que chaque citoyen paie quels que soient ses revenus ? C’est une raison de plus pour dire non au financement public de cette manifestation.

2) la subvention pour le rallye représente quasiment 50% de l’axe 3. Quelles que soient nos convictions sur l’intérêt public de ce style de manifestation, c’est trop et vous en conviendrez.

Axe 5 : Vous vous obstinez à soutenir le Bioscope, qui va nous coûter pour 2012 encore 50 000 euros. La Région s’était engagée dans une première phase qui a coûté 30 millions d’euros aux collectivités locales pour le résultat que nous connaissons. Si les entrées ont un peu augmenté cette année, elles atteignent moins de 100 000 en comptant les nombreuses entrées gratuites. Nous sommes très loin des 300 000 entrées qui permettraient un équilibre budgétaire. Cette année, le déficit est de plus de 3 millions d’euros, il est de 24 millions d’euros depuis l’ouverture… Ça fait plus d’un an qu’on attend le projet pour la phase 2… combien de temps la Compagnie des Alpes va-t-elle accepter de combler ce gouffre ? Est-ce que les collectivités territoriales vont s’engager, dans le contexte de crise actuel, sur une deuxième phase prévue à 15 millions d’euros ? Nous sommes dans une IMPASSE.

Il est temps de se mettre autour d’une table pour voir comment RECONVERTIR CET ECHEC et c’est à cela que devraient servir les 50 000 euros que la région investit dans ce projet plombé d’avance. Nous repartons sur 140 000 euros sur le golf de la Sommerau, encore un projet plombé d’avance, projet élitiste socialement, pas desservi par les transports communs, anti-environnemental. Vous ne nous avez pas écoutés sur le Bioscope et malheureusement la réalité nous donne raison, il est encore temps de le faire pour le golf.
Bien évidemment nous voterons sans état d’âme contre ce budget qui valide un projet d’un autre âge.

Je vous remercie.

]]>
http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/12/15/bp-2012-tourisme/feed/ 0
BP 2012 : ESS http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/12/15/bp-2012-ess/ http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/12/15/bp-2012-ess/#comments Thu, 15 Dec 2011 09:25:28 +0000 sophielb http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/?p=510 Intervention de Djamila Sonzogni

Monsieur le Président, mes cher-e-s collègues,

Si, comme vous l’écrivez dans votre rapport, les entreprises de l’économie sociale et solidaire
résistent mieux à la crise, ce qui est normal puisqu’il n’y a pas d’actionnaires à nourrir, les
bénéfices étant reversés pour une grande partie dans la structure, elles commencent elles
aussi à être touchées et de plus en plus d’associations sont en difficulté.

Je tiens à rappeler que l’ESS, c’est 10% des salariés en Alsace et que c’est une branche à part
entière de l’économie et pas seulement un bidule pour aider les pauvres ! Nous ne pouvons que reconnaître l’avancée sur cette question depuis la création de la commission et depuis l’adoption de la stratégie régionale en faveur de l’ESS, il y a tout juste un an.


Beaucoup d’outils ont été mis en place, beaucoup de mesures existantes ont été renforcées.
Il faut maintenant franchir un nouveau cap et mettre en oeuvre un vrai programme pour
l’ESS, notamment les nouveaux projets présentés dans ce budget.
Mais il faudrait définir des priorités, être plus ambitieux, plus dynamique et ne pas mettre
tout sur le même plan comme ce rapport le laisse apparaître.
Le volet prioritaire c’est le volet économique de l’ESS.
La reprise des entreprises par les salariés sous forme de coopérative… Même si c’est pris en
compte et que des choses se mettent en place c’est trop long, trop intimiste…
Il y a urgence.
Ces entreprises dont les patrons vont être la retraite et qui vont fermer faute de repreneur, il
faut aller les voir une par une pour étudier cette possibilité… et accompagner les salariés
actuels par une aide financière leur permettant d’apporter une partie du capital initial de la
future SCOP. Les entreprises en difficulté, il faut aussi aller les voir et étudier si une reprise en
coopérative par les salariés est possible… Il faut faire connaître ce dispositif à tous ceux qui
créent leur entreprise.
Il faut aussi être plus offensif pour développer et faire connaître les Coopératives d’Activité
et d’Emploi.
L’Association pour le droit à l’initiative économique permet à un certain public de créer son
propre emploi, sous couvert d’auto-entrepreneuriat. C’est un dispositif nécessaire car ce
public n’a pas d’autre ouverture possible à ce jour. Mais le statut d’auto-entrepreneur a ses
limites et nous en avons chaque jour des témoignages douloureux. Certains dossiers traités
par l’ADIE auraient leur place dans le cadre des CAE… Mais cet outil pertinent n’est pas assez
connu, pas assez développé et chaque créateur d’entreprise doit en être informé.
Vous évoquez le lancement d’un appel à projets concernant l’innovation sociale. Il faudrait
aller plus loin dans le soutien au développement de cette composante de l’innovation, et
l’intégrer à part entière dans la stratégie régionale de l’innovation : association de l’ESS à la
gouvernance de ladite stratégie et de l’Agence régionale de l’innovation, ouverture des outils
de financement de l’innovation à tous les acteurs de l’ESS, y compris les associations,
Conseil régional d’Alsace – Plénière budgétaire
ESS – Djamila Sonzogni
financement de la Chambre régionale de l’économie sociale pour qu’elle poursuive
l’accompagnement au développement structuré de l’innovation sociale sur notre région.
Sur les clauses d’insertion nous ronronnons. Nous devons être plus offensifs. 4 personnes en
ont bénéficié lors d’un premier bilan, combien lors des autres chantiers ? Ce rythme n’est pas
tenable…
La Région doit montrer l’exemple, et ne pas se contenter de mettre quelques clauses sur
quelques lycées. Le dispositif doit être étendu aux différents secteurs des chantiers
régionaux et concerner le plus de personnes possible.
Dans l’esprit du Conseil unique d’Alsace, la Région doit convaincre les collectivités locales
d’utiliser ce dispositif de façon plus systématique.
Aujourd’hui il n’est utilisé pratiquement que quand c’est obligatoire (Agence nationale pour
la rénovation urbaine, tram…).
Quant aux entreprises, c’est bien de faire un travail de pédagogie pour qu’elles se sentent
concernées, mais on pourrait aussi conditionner ou bonifier les aides pour que ça avance
plus vite. Si les entreprises volontaires ne sont pas assez nombreuses, les entreprises
d’insertion sont prêtes pour la plupart et en contact direct avec ce public éloigné de l’emploi
qui ne demande qu’à être remis sur les rails de l’insertion.
Les facilitateurs c’est bien mais pas suffisant. La clause d’insertion existe depuis très
longtemps, le contexte actuel nécessite qu’elle soit mise en place rapidement et quasi
systématiquement.
Oui nous devons inciter aux achats responsables et là encore nous devons montrer
l’exemple.
Nous avons le devoir d’inciter les collectivités à faire de même.
Seules trois collectivités alsaciennes ont le titre de « territoire de commerce équitable »
dont deux dirigées par des écologistes.
Un autre axe me semble prioritaire : le tourisme associatif et l’écotourisme. Développer cet
axe aura des répercussions sociales en permettant aux alsaciens peu fortunés de partir en
vacances parce que le tourisme associatif est un tourisme solidaire à la portée de tous… je
pense plus particulièrement à un public familial urbain qui pourrait découvrir notre belle
campagne alsacienne.
Cela produirait un impact économique en permettant aux centres d’hébergement associatif
– pour beaucoup en difficulté et ayant un taux de remplissage insatisfaisant – de se
reconvertir et un impact écologique car nous ferons de ce tourisme associatif un tourisme
vert et solidaire.
La politique actuelle en direction de ces structures n’est pas satisfaisante. Un schéma du
tourisme vert et solidaire serait nécessaire, ainsi que les moyens nécessaires pour le mettre
en oeuvre, et pas seulement des aides ponctuelles à la rénovation ou à la création.
La politique mise en place va dans le bon sens, les actions proposées, la reconnaissance des
têtes de réseaux notamment la CRES, qu’il faudrait encore plus soutenir dans son
développement au service des acteurs de l’ESS, la création d’outils… tout cela est à saluer.
Il resterait encore un effort à faire en intégrant tous les acteurs soutenus par la Région au
Comité d’orientation régional de l’économie sociale et solidaire, comme l’Institut régional de
coopération-développement, l’ADIE et autres, le CORESS devenant ainsi un véritable lieu de
concertation et de co-élaboration de la politique de la Région en faveur de l’ESS.
Mais surtout, il faut maintenant passer du trot au galop et donner toute sa valeur de branche
économique à part entière à l’ESS.
Je vous remercie.

]]>
http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/12/15/bp-2012-ess/feed/ 0
BP 2012 : culture http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/12/15/bp-2012-culture/ http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/12/15/bp-2012-culture/#comments Thu, 15 Dec 2011 09:23:13 +0000 sophielb http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/?p=507 Intervention de Djamila Sonzogni

Monsieur le Président, mes Cher-e-s Collègues,

Si globalement la politique culturelle pour 2012 nous semble satisfaisante, nous aimerions émettre quelques réserves et soulever quelques questions.

Musiques actuelles

Alors que l’un de nos axes est de soutenir l’économie culturelle comme composante de la compétitivité régionale, la dynamique enclenchée lors du dernier mandat pour valoriser les musiques actuelles n’a pas été poursuivie. Les travaux à la Laiterie, les studios d’enregistrement au Centre Europe à Colmar, c’est bien, mais ça ne constitue pas une politique de valorisation des musiques actuelles, axe culturel qui concerne 80% des jeunes mais aussi beaucoup de moins jeunes.

Il est significatif que nous ne traitions plus aucun dossier pour l’aménagement de studio d’enregistrement alors que le dispositif existe.

Les besoins existent mais notre politique en la matière est trop clandestine.

Accès aux manifestations culturelles

Vous constatez qu’un quart des Français n’a jamais fréquenté un établissement culturel sur les douze derniers mois et les mesures pour soutenir l’animation culturelle du territoire sont nécessaires pour faire reculer ce chiffre. Mais il  y a un élément que vous ne prenez pas en compte, c’est le coût. Un certain nombre de spectacles sont trop chers, notamment ceux diffusés par les grandes structures culturelles que  nous soutenons fortement. La place moyenne d’un spectacle à la Filature coûte 25 euros. Il y a bien entendu des abonnements possibles mais le plus avantageux oblige une personne à investir 150  euros pour 10 à 15 spectacles à 10 euros le spectacle ! Il faut être certain d’aller voir la dizaine de spectacles et avoir de quoi débourser 150 euros ! Il serait important de réfléchir avec les structures que nous finançons – d’autant plus dans le contexte actuel – à la mise en place de tarifs plus accessibles, au délà des jeunes pour qui cela se fait déjà. 25 euros un spectacle à la Filature, c’est la porte fermée à tous les chômeurs, allocataires de minima sociaux mais aussi aux smicards et salaires médium. Ces structures bénéficient de soutiens financiers publics conséquents il serait normal qu’elles soient accessibles à toutes les bourses.

Cinéma

Sur la politique en faveur du cinéma, (qui doit être revue courant 2012) il faudrait la réfléchir en lien avec un aménagement du territoire durable et arrêter d’encourager le développement des multiplexes comme celui de Dorlisheim, coincé entre un McDonald’s et un supermarché, loin de tous transports en commun et loin des quartiers d’habitation, et qui prospèrerait au détriment des petits cinémas existant aux alentours. A quoi sert-il de prévoir la numérisation du cinéma de Rothau ou d’Obernai alors qu’ils risquent de fermer suite à l’ouverture du multiplexe à Dorlisheim ?

Ces réserves émises, nous voterons pour le budget de la culture, tout en étant vigilants quant à la volonté de la Région de promouvoir le dispositif de soutien à l’aménagement de studios d’enregistrement, de veiller à maintenir et développer sur le territoire alsacien des équipements cinématographiques de qualité, de favoriser, enfin, l’accès du plus grand nombre aux manifestations et structures culturelles.

Je vous remercie.

]]>
http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/12/15/bp-2012-culture/feed/ 0
BP 2012 : bilinguisme http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/12/15/bp-2012-bilinguisme/ http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/12/15/bp-2012-bilinguisme/#comments Thu, 15 Dec 2011 09:20:00 +0000 sophielb http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/?p=505 Monsieur le Président, mes Cher-e-s Collègues,
Concernant le bilinguisme, nous réaffirmons notre attachement aux classes bilingues
paritaires.
Le rapport est laconique quant au financement de l’expérimentation proposée par Madame
le Recteur. Il n’est pas question d’accepter qu’il puisse être réalisé à partir de crédits de la
Convention quadripartite. Qu’en est-il ?
Nous continuons à rappeler que les classes bilingues paritaires ne sont pas élitistes, qu’elles
accueillent des enfants de d’origines et de milieux sociaux divers et qu’elles témoignent de la
variété des populations présentes sur le territoire régional.
Ne voulant pas offrir un cheval de Troie au Rectorat pour lui permettre de battre en brèche la
politique bilingue péniblement acquise, et inquiets du risque de manque de détermination
de la Région, nous allons nous abstenir.
Je vous remercie.

]]>
http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/12/15/bp-2012-bilinguisme/feed/ 0
Chronique de la séance budgétaire : 1er jour http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/01/20/chronique-de-la-seance-budgetaire-1er-jour/ http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/01/20/chronique-de-la-seance-budgetaire-1er-jour/#comments Thu, 20 Jan 2011 16:20:44 +0000 mstoll http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/?p=181 Le Conseil régional a 2 jours de boulot intense juste avant la trêve des confiseurs : c’est sa session budgétaire.
Tout commence par un débat court de politique générale ouvert par le Président auquel répondent les présidents de groupe. Cette année, sans trop d’effort rhétorique, le Ministre Richert a lu à toute vitesse l’épaisse liasse que lui avait préparée son cabinet. En réponse, face au tir de barrage à gros calibre socialiste (« vous avez, M.Richert, doublé votre crochet aux lycées par un uppercut à la formation continue »), et d’une toute autre nature, les vociférations du Front National, la contribution écologiste passait pour plus nuancée. Bien sûr, le Président, distributeur de bons et de mauvais points, n’a pas manqué de souligner ce contraste, décernant à Jacques Fernique le titre « d’opposant équilibré ».

Retrouvez l’introduction au débat de Jacques Fernique

Commence ensuite le marathon de l’examen des budgets sectoriels.

- Sur la Recherche et l’enseignement supérieur les écologistes ont donné leur aval par la voix d’Andrée Buchmann qui a rappelé qu’ «il n’y a pas d’innovation durable sans enseignement et recherche au meilleur niveau ».

Cliquez pour lire l’intégralité de l’intervention

- Sur une des compétences majeures de la Région, la Formation professionnelle continue, Sylvie Grucker a dénoncé la baisse des crédits, rappelant qu’une gestion comptable ne pouvait compenser l’absence d’une politique ambitieuse pour une formation personnalisée tout au long de la vie et pour engager la transformation écolgoique. Le groupe écologiste a voté contre ce budget.

Cliquez pour lire l’intégralité de l’intervention

Lors de l’examen du budget de la Culture et du bilinguisme, Andrée Buchmann a rappelé notre opposition à la vision étriquée que promeut l’OLCA et la nécessité de poursuivre et amplifier notre soutien à la culture vivante.

Retrouvez l’intervention complète

Ce débat a dégénéré ensuite avec les invectives, les pitreries et les provocations de Patrick Binder : le leader frontiste s’est permis notamment une agression verbale inadmissible à l’égard de Djamila Sonzogni.

C’est Antoine Waechter qui est intervenu sur le volet économie, emploi et agriculture rappelant notre opposition à une logique d’incantation au markéting territorial et à la croissance aveugle de produits vite obsolescents. Il  a développé les 4 axes forts du projet économique des écologistes : relocalisation, appui au tissu des TPE-PME, transformation écologique, exportations en misant sur la durabilité et la qualité régionale. Il a également présenté l‘amendement du groupe sur la filière laitière et la structuration d’une filière régionale œufs de plein air, dont le principe de travailler sur ces sujets avec les producteurs, les associations environnementales et représentant les consommateurs a été retenu par l’exécutif.

Cliquez pour lire l’intervention complète

La première journée s’est conclue (avec des rangs clairsemés surtout à l’UMP) autour d’un enjeu pourtant important : la Formation initiale c’est-à-dire les lycées, les CFA et l’apprentissage dans notre Région. Si le groupe partage les orientations en matière d’apprentissage, il n’est pas convaincu par la baisse du budget consacré aux lycées. C’est Jacques Fernique qui a relayé cette inquiétude que le Président n’a pas réussi à atténuer.

Cliquez pour retrouver l’intervention complète

Suspension de séance jusqu’au lendemain !

]]>
http://europeecologiealsace.europe-ecologie.net/2011/01/20/chronique-de-la-seance-budgetaire-1er-jour/feed/ 0