Soutien aux parents bilingues

Yannick Bigouin, conseiller régional et porte-parole d’Europe Écologie Les Verts, a souhaité, faire part de la position de son groupe concernant la revendication des parents d’élèves de l’école Le Petit-Prince: «Le groupe local Abers-Iroise d’Europe Écologie Les Verts soutient la mobilisation des parents d’élèves de la filière bilingue français-breton de l’école publique du Petit-Prince, à Plouguerneau. Alors même qu’il manque des enseignants en langue bretonne, un enseignant bilingue est mis en poste monolingue et le remplacement partiel d’une enseignante bilingue se fait en… français. Une situation absurde. La qualité d’une filière bilingue reste liée à son intégrité totale. Les enfants qui portent, en partie, l’avenir de la langue bretonne dans leurs scolarités doivent bénéficier de services de l’État respectueux des choix de leurs parents. Aussi, nous demandons à l’inspection académique de revoir la distribution des enseignants».


Le Télégramme, 18 octobre 2011

Manifestation inter-régionale pour exiger l’arrêt du nucléaire

Europe Ecologie Les Verts soutient et participera à la manifestation inter-régionale du samedi 15 octobre à 12h Esplanade Charles de Gaulle à Rennes, pour exiger l’arrêt du nucléaire.

Affiche manifestation de Rennes

Cette manifestation (comme celles Dunkerque, Rennes, Bordeaux, Toulouse, Le Bugey, Avignon et Strasbourg) est organisée par une coordination régionale et des associations locales.

Eva Joly, Cécile Duflot et Pascal Durand, seront notamment présents à la manifestation de Rennes.

Départ en car de Brest
Participation car : 15 euros (chômeurs, RSA : 10 euros),( lycéens, demi-tarif )
Départ 09H de Brest (gare routière) retour vers 21H ; arrêt à Landerneau (Saint Eloy), arrêt à Morlaix (parking Leclerc)
Pour s’inscrire : Christian Bucher tel. 06 18 85 13 16

Départ de Quimper
Participation car : 15 euros
Départ 09H de Quimper retour vers 21H
Pour s’inscrire : Marie Nicolas au 0672508914

Politique migratoire : absurde et révoltant !

entête CP

Jeudi 29 septembre 2011
Politique migratoire : absurde et révoltant !


Une famille tchétchène avec huit enfants a été interpellée mardi à La Roche-sur-Yon, et expulsée ce jeudi matin de France par un vol spécial au départ de Rennes (Saint Jacques de la Lande) vers Varsovie. La France considère en effet que cette famille, étant entrée dans l’Union européenne par la Pologne, doit déposer sa demande d’asile dans ce pays en application des directives Dublin II.

Au delà du drame humain que constitue cette nouvelle expulsion, nous ne pouvons que nous insurger contre l’absurdité des politiques migratoires françaises et européennes. Alors que la rigueur économique imposée par le gouvernement Fillon exige des plus démunis des efforts supplémentaires insupportables, nous ne pouvons que constater que le budget consacré à la répression des populations immigrées ne souffre quant à lui d’aucune restriction. Cette nouvelle expulsion a en effet mobilisé près de 50 policiers et amené les autorités à affréter un vol spécial…

L’absurde doit cesser. C’est d’une politique sociale ambitieuse dont les français et les européens ont besoin et non d’une politique migratoire répressive et coûteuse.

Sylviane Rault, conseillère régionale de Bretagne

Nicole Kiil-Nielsen, députée européenne

Refusons la traque aux familles

entête CP

Communiqué du groupe des élu(e)s au Conseil Régional de Bretagne du 22 août 2011

Refusons la traque aux familles

Depuis six jours, une famille bengalie avec deux enfants de six et quatre ans, est enfermée au centre de rétention administratif de Rennes.
A deux reprises, le juge des libertés et de la détention a ordonné la libération de la famille au regard de l’article 3 de la convention des droits de l’enfant et notamment de l’état de santé d’un des enfants. Mais, pour la deuxième fois, le procureur fait appel de cette décision!

Les élu-e-s régionaux Europe Ecologie les Verts Bretagne dénoncent l’acharnement de l’Etat contre cette famille bien insérée à Rennes depuis six ans et dont le seul crime est de fuir les persécutions et la misère.


Les objectifs chiffrés d’expulsion sont l’une des marques de l’indignité de la politique d’immigration du gouvernement Sarkozy.

Les élu-e-s Europe Ecologie Les Verts Bretagne condamnent fermement cette politique xénophobe et réaffirment le droit à la mobilité et la protection des droits fondamentaux des migrants.

Contact :
Sylviane Rault, conseillère régionale Europe Ecologie Les Verts.
Port : 06 47 10 09 50

Photovoltaïque, une modification du décret est urgente !

entête CP

Communiqué du groupe des élu(e)s au Conseil Régional de Bretagne du 19 août 2011

Photovoltaïque, une modification du décret est urgente !

En cette nouvelle journée de mobilisation sur le site de Saint Allouestre (Morbihan), les conseillers régionaux Europe Ecologie Les Verts Bretagne rappellent avec force leur soutien à Franck Le Borgne, entrepreneur en installations photovoltaïques qui mène un combat désespéré pour obtenir un droit de raccordement, ainsi qu’à la filière des TPE-PME en photovoltaïque. En effet depuis décembre dernier, un moratoire a été décrété par le gouvernement sur le tarif de rachat de l’électricité solaire photovoltaïque, menant à la faillite des entreprises et à la perte de 14 000 emplois. Or mi-juillet, la ministre du gouvernement Madame Kosciusko-Morizet a dévoilé un nouveau dispositif censé régler la situation qui n’a eu aucun effet.

Face à ces inconséquences du gouvernement, les élu-e-s Europe Ecologie Les Verts demandent :

  • Un soutien financier efficace et structuré à la filière des énergies renouvelables afin que celle-ci puisse se développer dans le paysage français.
  • La modification du décret mis en place par le gouvernement de Monsieur Sarkozy qui empêche cette même filière de prendre son envol.

Contact :
Anne-Marie Boudou, conseillère régionale Europe Ecologie Les Verts.
Port : 06 82 33 02 79

Sept villages bretons en marche vers le 100 % énergies renouvelables

Démarche rarissime en France, sept villages bretons ont décidé de passer à un plan « territoire 100 % énergies renouvelables et locales » d’ici 2030. Une initiative lancée par la communauté de communes du Mené, dans les Côtes-d’Armor.

Avec 6.500 habitants sur 165 km² de territoire, la communauté de communes du Mené, dans les Côtes-d’Armor, est essentiellement habitée par des agriculteurs et des employés d’un abattoir industriel. Au début des années 2000 naît l’idée de développer une filière fondée sur les énergies renouvelables. Une charte est née en juin pour fédérer les démarches initiéee sur l’ensemble de ce territoire.

Une idée folle
« Très tôt, on a pris conscience que si on voulait continuer à vivre dans ce territoire rural, il fallait se prendre en main tout seuls », explique Jacky Aignel, vice-président énergie de la communauté de communes du Mené (Côtes-d’Armor), primée pôle d’excellence rurale en 2010. « Plus de 20 % de la consommation d’énergie de la communauté devrait être produite sur le territoire par des énergies renouvelables dès 2013″, assure aujourd’hui Jacky Aignel. L’initiative est partie des réflexions d’agriculteurs s’inquiétant de leur impact environnemental et d’élus soucieux du développement économique local.

Selon Jacky Daniel, « la démarche est vitale, selon lui, pour maintenir l’activité agricole, sensible aux prix du pétrole, et diversifier le tissu économique et social de ce micro-territoire ». Dès 2005, les projets fleurissent pour diversifier le bouquet énergétique. « A l’époque, on nous prenait pour des barjots », se souvient Laurent Gaudicheau, directeur de la communauté de communes.

Se préparer à l’après-pétrole
Une huilerie de colza-carburant, Menergol, ouvre le bal en 2007 à Saint-Gouéno : pressées à froid, les graines de colza donnent une huile pouvant alimenter les moteurs diesel de tracteurs, ainsi que des tourteaux pour le bétail. « Ceux-ci sont utilisés localement par des éleveurs de vaches laitières, qui n’ont plus besoin d’importer des tourteaux de soja du Brésil », se félicite Laurent Gaudicheau. « Il est plus intéressant de vendre cette huile pour acheter du fioul mais, pour autant, si le pétrole continue à flamber, notre outil sera prêt… », assure-t-il.

Résoudre un problème environnemental
Dans deux autres communes, des chaufferies consommant du bois local alimentent les réseaux de chaleur de 4.500 m² de bâtiments publics et privés. Le système, qui permet de remplacer plus de 300 tonnes de fioul, sera généralisé à l’ensemble de la communauté de communes. Au bois provenant des forêts, les chaufferies vont ajouter, à hauteur de 20 %, le bois issu d’une plantation de saules de 15 hectares, irrigués par l’eau rejetée par la toute nouvelle usine de méthanisation Géotexia, inaugurée en juin.

« C’est la boucle vertueuse », se félicite Dominique Rocaboy, agriculteur et président de la structure. Initiée par une trentaine d’éleveurs porcins, l’usine produira 13.800 mégawatts d’électricité par an à partir de 75.000 tonnes de déchets, lisier et boues issues de la filière agroalimentaire. « D’un problème environnemental, on peut arriver à faire une économie basée sur la filière énergétique durable », analyse Laurent Gaudicheau.

Inauguration d’une pépinière d’entreprises
Les éleveurs porcins, eux, se sont engagés à ne pas augmenter leur cheptel. Toujours dans le même élan, la communauté de communes du Mené vient d’inaugurer une pépinière d’entreprises dédiées aux énergies renouvelables. On y travaille aussi sur un projet participatif de parcs éoliens d’une puissance totale de 25 mégawatts et un ensemble de 35 nouveaux logements ne générant pas de dépenses d’énergie pour les habitants.

Article paru dans Le Télégramme du 22 juillet 2011

« D’Hiroshima à Fukushima »

rassemblement et pique-nique le samedi 6 août, à 11h, au port du Fret en presqu’île de Crozon. Rendez-vous pour un covoiturage à 10h sur le parking du Super U de Plougastel.

La commémoration des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août, revêt cette année une importance particulière liée à l’actualité. Le rassemblement est programmé le 6 août alors que se déroule à deux pas de l’Ile Longue le festival du Bout du Monde.

affiche

Transports en pays d’Iroise. Une nouvelle donne

Une nouvelle carte des transports collectifs en pays d’Iroise vient d’être décidée par le conseil général et la communauté de communes (CCPI). Le réseau «Armature» ne dessert plus toutes les communes, suscitant des inquiétudes chez des usagers.

Selon le nouveau réseau de transports, toutes les communes du pays d’Iroise ne seront plus desservies en lignes régulières, mais toutes le seront en lignes scolaires accessibles à tous. Des usagers s’inquiètent toutefois de ce changement, effectif à la rentrée prochaine. «Un arrêt se situait en face de chez nous. Il a été supprimé comme d’autres dans la commune de Kersaint-Landunvez. Il n’y a plus de liaison dans les petites communes pour rejoindre les lignes principales. J’ai 68 ans, mon mari en a 76 et il se déplace avec une canne. Nous n’avons pas d’autres moyens de transport que le car. Ça fait 40 ans que je le prends. On nous propose le transport scolaire, mais il faut être à 8h30 à Ploudalmézeau». D’autres communes comme Lanildut ou Brélès sont également concernées.

«Une catastrophe pour les personnes âgées»

Mme Roveri a lancé une pétition pour sensibiliser la population à cette difficulté. «Je ne parle pas uniquement pour moi. D’autres personnes âgées sont dans mon cas. C’est une catastrophe pour elles. Des jeunes aussi sont concernés. Ils devront maintenant solliciter leurs parents». Mme Roveri reconnaît aisément que le car qu’elle emprunte circule plus souvent à vide qu’à plein. «Il y a quatre allers pour Brest par jour. C’est trop sans doute, mais j’espérais, au moins, le maintien d’un de ces trajets. C’est un service public important». «Jusqu’à présent, nous avions maintenu un maillage assez dense en transports collectifs. Les lignes faisaient presque du porte-à-porte pour aller vers Saint-Renan ou vers Brest», rappelle Frédérique Chevillotte, en charge du suivi et de la coordination des travaux à la CCPI.

Des lignes plus rapides pour ceux qui travaillent

«Comme sa délégation de service public arrivait à échéance, une réflexion a été lancée avec le conseil général. Est-ce qu’on maintenait le système? Est-ce qu’on ciblait la population qui fait des trajets domicile-travail? Nous avons retenu cette option et mis en attente l’aspect social du service, qui concerne les seniors et les jeunes. Les élus ne pouvaient pas donner satisfaction à tout le monde en même temps». La communauté de communes et le conseil général ont donc privilégié les horaires matinaux et de fin de journée, et les lignes qui vont vite, à destination de Saint-Renan et de Brest. «Nous nous sommes appuyés sur les chiffres d’une étude Insee. L’intérêt général est aussi de faire circuler des cars mais pas à vide». Car le service coûte cher. La CCPI investit 150.000 € par an. «Ce n’est qu’un petit appoint, par rapport à ce que donne le conseil général, indique Frédérique Chevillotte. Nous sommes obligés d’avancer par palier. On ne peut pas, tout à la fois, satisfaire le jeune, l’actif, l’enfant et le senior.Nous allons attendre que la nouvelle carte se mette en place. Une réunion est prévue, d’ici à la fin de l’année, pour faire le point sur le fonctionnement, en ayant un peu de recul».

Karine Joncqueur

Le Télégramme du 27/07/11

carte

NUCLEAIRE MILITAIRE – Projection-débat du film NOIR OCEAN de Marion Hansel

Date
à 20h le 1er juillet

Lieu
au cinéma Les Studios à Brest

Le film
Noir Océan – En 1972, trois jeunes appelés à bord d’un navire de la Marine française participent aux essais nucléaires à Mururoa, dans le Pacifique, inconscients des dangers qu’ils encourent et des effets dramatiques pour notre planète.
http://www.youtube.com/watch?v=WboAibwIw90&feature=player_embedded

Le débat
Débat animé par Christian Bucher, Europe Ecologie-Les Verts

Contact
les.verts.brestois@infini.fr
02 98 46 08 78

Finistère, Berrien : pique-nique résistant, samedi 18 juin

Si comme nous, l’Appel du Conseil National de la Résistance vous interpelle et que vous vous reconnaissez dans ces paroles,
Si, comme nous, vous estimez que les principes ainsi posés valent le coup d’être défendus, comme l’ont fait, dans d’autres circonstances, ces hommes et femmes.
Si comme nous, vous pensez que la remise en cause de ces valeurs et acquis, par ceux qui nous dirigent et qui dirigent ce monde, devient insupportable.
Retrouvons-nous pour fêter cet esprit de résistance et répondre à notre façon à cet appel.

Nous vous invitons donc à participer et faire participer le plus grand nombre au deuxième pique-nique résistant pour la région Bretagne qui se tiendra à TREDUDON LE MOINE (29690 BERRIEN), premier village résistant de France, le samedi 18 juin 2011 à partir de 11h00.

Venez partager vos casse-croutes (il n’y aura rien à manger sur place), vos boissons (pas de buvette non plus), mais aussi vos envies et vos idées avec ceux qui, comme vous, veulent que les choses changent. Reste à savoir comment… le débat reste largement ouvert.

Diffusez et faites diffuser le plus largement ce message autour de vous et dans vos différents réseaux pour que nous soyons un maximum à déclarer ce 18 juin 2011 : « Créer, c’est résister. Résister, c’est créer ».

Repaire là-bas si j’y suis de Berrien
Contact :
café-librairie L’Autre-rive – restidiou vraz – 29690 BERRIEN
Tél : 02.98.99.72.58
Courriel : lautre-rive@hotmail.fr.

Appel du Conseil National de la Résistance

Appel lancé en 2004 par les anciens du CNR de 1944… auquel il est bien temps de répondre !

Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l’héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle. Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et sœurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n’a pas totalement disparu et notre colère contre l’injustice est toujours intacte.

Nous appelons, en conscience, à célébrer l’actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d’accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s’éteigne jamais :

Nous appelons d’abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l’anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15mars1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des  » féodalités économiques », droit à la culture et à l’éducation pour tous, une presse délivrée de l’argent et de la corruption, des lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales,alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’ Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.

Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations,institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau « Programme de Résistance  » pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l’intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.

Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous.

Nous n’acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.

Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection :  » Créer, c’est résister. Résister, c’est créer « .

Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey.