2012 : 6ème circonscription du Morbihan » Alimentation http://claireduval.europe-ecologie.net 2012, choisir l'écologie Fri, 08 Jun 2012 19:53:18 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.4.2 Agro-alimentaire : une rencontre à Gourin http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=606 http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=606#comments Mon, 04 Jun 2012 19:21:45 +0000 Claire Duval http://claireduval56.net/?p=606 Le dépôt de bilan du volailler Doux remet dans l’actualité la question de l’industrie agro-alimentaire, dont, depuis des années, nous dénonçons les risques qu’elle fait courir, à l’environnement, à la santé des consommateurs, à l’emploi des producteurs, aux conditions de travail et de salaire des employé/es.

Aujourd’hui, une prise de conscience émerge. Nous savons que si nous voulons inverser la tendance, un changement de nos habitudes s’impose : cela doit passer par le développement d’une agriculture paysanne ou mieux biologique, la limitation des intermédiaires entre le producteur et le consommateur, l’incitation à « manger local » afin de limiter l’empreinte carbone etc.

Bien sûr la grande distribution reste campée sur sa position, mettant en avant les prix bas des produits qu’elle propose aux consommateurs grâce à l’industrialisation. Peut-être, mais au final la facture est  bien lourde : dégradation, nous l’avons dit, de l’environnement et de la santé, mais  aussi, dans le secteur de l’agriculture, disparition de nombreuses exploitations. En effet, trop souvent, celles-ci ne peuvent résister à la loi imposée d’une part par l’industriel qui oblige par une politique de volume à la concentration, d’autre part par le distributeur qui oblige à vendre la production à un prix inférieur au coût de revient.

Pour  mieux appréhender les contraintes et difficultés des acteurs travaillant dans le  secteur de l’agriculture et de l’alimentation, j’ai échangé avec les agriculteurs du centre Bretagne (voir article ci-dessous «Gourin, quelle agriculture demain ?»). J’ai aussi rencontré Monsieur Claude Villain, directeur de la société Ardo France, spécialisée dans la congélation des produits frais (essentiellement les légumes). Maillon de la  chaîne agro-alimentaire, la société ARDO se situe donc entre le producteur agricole et le distributeur….

Voici compte-rendu de notre conversation. Avec mes remerciements à Monsieur Villain pour le temps consacré et les explications, fort intéressantes, fournies. Bien sûr il ne partage pas la totalité de notre point de vue et réciproquement. Mais il est important que ce type d’échanges ait lieu, me semble-t-il.

Compte-rendu de la rencontre avec M. Villain (ARDO)

 

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Doux : la faillite d’un modèle http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=599 http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=599#comments Fri, 01 Jun 2012 20:35:33 +0000 Claire Duval http://claireduval56.net/?p=599 Depuis de longues années nous expliquons ce qu’une certaine industrie agro-alimentaire fait courir de risques, par son impact dans les pays du sud, par la charge environnementale qu’elle fait peser en Bretagne, par sa manière d’influer sur les pratiques agricoles et les habitudes alimentaires, par les conditions imposées à ses employé/es.

Alors que ce « modèle » fait faillite aujourd’hui, malgré le milliard d’euros d’aides européennes reçu au cours des 15 dernières années, nous n’avons pourtant pas le coeur à nous réjouir car nous savons l’impact redoutable que cette situation de redressement judiciaire peut avoir sur les employé/es, sur les producteurs – fournisseurs et sur le territoire.

Dans un communiqué, René Louail, conseiller régional Europe Écologie Les Verts, distingue quatre urgences pour limiter la casse d’abord et sortir de l’impasse ensuite :

  • Une expertise financière du groupe DOUX est indispensable. Elle doit être étendue au patrimoine du fondateur de cette entreprise qui devra être utilisé pour payer les pots cassés. Il est impensable que la personne qui s’est enrichie sur le dos des salarié-e-s et des éleveurs puisse continuer à mener un train de vie de « roitelet ».
  • Les éleveurs doivent être considérés comme des créanciers privilégiés et  la loi doit évoluer ds ce sens.
  • Il y a urgence à reconstruire une filière avicole qui réponde aux attentes de nos territoires en développant des produits de qualité à haute valeur ajoutée et les circuits courts.
  • Enfin, les ministres Stéphane Le Foll et Arnaud Montebourg doivent se saisir d’urgence de ce dossier, et bâtir sur ce champ de ruines, avec tous les acteurs intéressés, une agriculture qui réponde aux attentes de nos concitoyen-ne-s. Il est temps de créer une agriculture locale et familiale, créatrice d’emplois et de dynamisme rural et respectueuse des ressources naturelles.

Je m’associe pleinement à cette analyse et à ces demandes.

 

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Prenons-en de la graine … non OGM http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=582 http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=582#comments Sun, 27 May 2012 14:12:04 +0000 Claire Duval http://claireduval56.net/?p=582 Un article du Figaro en date du 25/05/12, explique que «les OGM ont perdu la guerre contre les mauvaises herbes».

Souvent les manipulations génétiques sur les plantes ont pour objectif de les rendre résistantes aux herbicides, de manière à les faire survivre quand tout le reste dépérira suite aux aspersions de glyphosate (30 millions de tonnes dans les champs de maïs maïs l’an dernier).

Ça eut marché, mais ça marche plus !

Ça marche tant que les « mauvaises » herbes ne s’adaptent pas aux herbicides. Mais bien sûr, c’est le principe de l’évolution, elles s’adaptent. Selon le Figaro entre quelques dizaines et quelques centaines d’espèces de plantes (suivant les critères utilisés) sont désormais jugées résistantes aux herbicides. Et le journal cite comme exemple l’état de l’Alabama où  «l’amarante de Palmer, une grande plante buissonnante qui pousse très vite et produit des millions de graines minuscules, infeste 80 % des champs de coton OGM et 61 % des champs de soja OGM. Le préjudice pour les agriculteurs est estimé en tout à 82 millions de dollars.»

À partir d’un tel constat on a deux voies :

  • soit ont dit qu’il faut abandonner cette pratique (modifier génétiquement des plantes pour leur faire supporter des herbicides et des pesticides) et revenir à des techniques qui demandent plus de savoir-faire et plus de main d’oeuvre.
  • soit on s’enfonce dans la spirale de la dépendance en acceptant que les firmes effectuent de nouvelles manipulations pour ajouter de nouveaux gènes de résistance, encore et encore, au fur et à mesure que la nature s’adaptera.

Bien entendu les écologistes vous proposent de suivre le premier chemin, celui qui redonne de la fierté et des emplois.

C’est le sens de notre refus des OGM (pas les recherches génétiques, en laboratoire, qui sont utiles par exemple en médecine, mais les utilisations en champs, particulièrement celles qui visent surtout à y épandre toujours plus de poison).

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Gourin, quelle agriculture demain ? http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=511 http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=511#comments Fri, 11 May 2012 13:40:40 +0000 Claire Duval http://claireduval56.net/?p=511 «Un jour de désoeuvrement, un petit groupe de paysans se met à imaginer un documentaire sur leur vie simple au quotidien … Leurs luttes, leurs espérances, leur philosophie, leurs plaisirs …»

Ce documentaire présente de beaux témoignages d’agriculteurs/trices du Morbihan (région de Bubry-Guéméné-sur-Scorff et Rivière d’Etel) qui ont fait évoluer leur système de production. Il aborde leurs motivations et leurs techniques.

Je suis particulièrement heureuse d’avoir l’occasion de présenter ce film, en présence du réalisateur André Le Moustarder,

à Gourin le mardi 15 mai à 20h30
Salle des fêtes de tronjoly

L’agriculture, y compris dans sa version agro-business, est bien entendu une composante essentielle de l’économie et du tissu social du Centre Bretagne.

On sait aussi qu’il existe de nombreuses raisons fortes de changer de modèle agricole : c’est nécessaire pour l’environnement et sa biodiversité, c’est nécessaire pour la qualité de l’eau, c’est nécessaire pour la santé, c’est nécessaire pour les territoires (le nôtre et aussi ceux des pays du sud).

Il est donc urgent de se parler, de comprendre les objectifs et les contraintes des uns et des autres, d’échanger sur le possible et sur le souhaitable en matière de production agricole et d’alimentation.

Le 15 mai à Gourin, après avoir vu ensemble le film « Profession : paysans durables », nous prendrons le temps de cet échange avec plusieurs agriculteurs sur l’évolution de leurs métiers et de leurs pratiques.

 

 

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Agriculture : qui détruit les emplois ? http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=416 http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=416#comments Sat, 28 Apr 2012 14:00:02 +0000 Claire Duval http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=416 La FDSEA est intervenue cette semaine pour s’opposer aux orientations du Sage (Schéma d’aménagement et de gestion de l’eau) pour atteindre un bon état écologique de l’eau dans la vallée du Scorff., «comme l’objectif de 20 % des terres en agriculture bio, 20 % de surfaces à faible niveau d’intrant et 10 % de zones humides », au motif que de telles orientations amèneraient des disparitions d’exploitation.

C’est une habitude, de la part des responsables syndicaux de la FNSEA, d’accuser les défenseurs de l’environnement de sacrifier l’emploi. Mais c’est une mauvaise habitude, parce que c’est totalement faux.

Entre 1955 et 2007 la chute du nombre d’exploitations agricoles a été considérable en Bretagne.

Nombre d’exploitations agricoles en Bretagne administrative (1)

En Morbihan plus précisément, la chute a été encore plus nette :

Évolution du nombre d’exploitations en Morbihan (2)

Dans l’un et l’autre cas, on ne peut pas dire que les écologistes ont été au pouvoir, quand même !

Cette destruction massive d’emplois, c’est bien le résultat de la politique menée par les majorités de droite avec le plein accord du syndicat agricole dominant.

  • Une politique fondée sur le « démembrement », l’utilisation massive d’intrants et de pesticides, et l’endettement qui va avec, qui a ruiné des milliers de paysans .
  • Une politique « compétitive », visant à fournir en France et à l’étranger des produits de piètre qualité, qui met aujourd’hui en danger les entreprises de l’agro-alimentaire.

De tout cela, nous refusons d’être tenus responsables, car c’est bien cela que nous avons toujours combattu. Nos propositions d’une agriculture respectueuse de l’environnement, qui ne soit pas pieds et poings liés aux produits des grandes entreprises comme Monsanto, qui produise des aliments de qualité et les distribue essentiellement dans des circuits courts, nos propositions donc sont porteuses d’emplois.

Bien sûr, il faudra penser et organiser la transition pour que les salarié/es de l’agro-industrie ne soient pas les victimes de cette conversion. Mais, quand une évolution mérite d’être menée pour de multiples et bonnes raisons (revalorisation du métier, santé, biodiversité …), mieux vaut l’anticiper et la maîtriser, plutôt que d’en faire subir les turbulences à celles et ceux dont la vie est déjà difficile et précaire.

(1) source : Agreste - Draf Bretagne "Tableau de l'agriculture bretonne 2008
(2) source : Cébron & al., 2006 et Direction Régionale de l'Agriculture et de le Forêt, 2008
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La mort est dans le pré http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=401 http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=401#comments Sun, 15 Apr 2012 06:13:00 +0000 Claire Duval http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=401 Lors de la rencontre de Vannes, ce vendredi 13 avril, Joël Labbé, sénateur EELV pour le Morbihan depuis peu, nous a expliqué qu’il avait commencé à se consacrer au dossier des pesticides.

Ce qu’il a appris, ou dont il a eu confirmation, le motive à travailler, avec d’autres, à un rapport dont il espère qu’il permettra de mettre un arrêt aux pratiques que les écologistes dénoncent depuis longtemps.

Apparemment c’est aussi le thème du film « La mort est dans le pré » qui doit passer mardi 17 avril sur France 2 en fin de soirée. À ne pas manquer !

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Début de la sagesse ou début de la folie ? http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=255 http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=255#comments Sun, 18 Mar 2012 21:51:35 +0000 Claire Duval http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=255 L’idée s’impose petit à petit : le pétrole, énergie fossile, ne peut que devenir plus rare et plus cher au fil des ans.

Cette évolution peut avoir un impact significatif sur notre vie, en occident. C’est particulièrement vrai dans notre région, et singulièrement dans notre circonscription, où nos déplacements s’effectuent beaucoup en voiture. Et cet impact peut s’avérer douloureux pour celles et ceux d’entre nous qui ont des emplois précaires et/ou partiels ou pire.

Prenant conscience de ce problème considérable, on peut espérer que nous saurons adapter nos comportements : rouler moins vite, covoiturer plus systématiquement, privilégier vélo ou marche, combiner plusieurs moyens de transport, notamment en commun.

C’est la voie que nous, écologistes, préconisons.
Et nous n’en méconnaissons pas les difficultés :

  • il faut que rouler à vélo devienne moins dangereux ! que des aires de covoiturages soient créées ! que des abris vélos soient installés et des solutions de prêts mises en place ! que les bus et trains soient adaptés ! Bref, il faut une politique des transports qui change les priorités.
  • il faut aussi que soit pris en compte le fait que se déplacer autrement prendra plus de temps. La réduction du temps de travail que nous proposons (utile aussi pour favoriser le plein emploi) doit servir aussi à compenser ce temps supplémentaire.

L’autre voie, c’est de continuer comme avant, de ne pas changer, ou si peu, nos habitudes de déplacements. La tentation sera forte alors, et cela a déjà commencé, de recourir aux agro-carburants, c’est à dire d’utiliser de la production agricole pour nourrir … camions et voitures.

Le quotidien « La Repubblica » a consacré un article récent à la question des agro-carburants. On y lit notamment que ces derniers temps « 66% des terres acquises en Afrique visent à produire des agrocarburants, contre 15% seulement destinés à la production d’aliments.» Il y a là un emballement qu’il serait folie de ne pas maîtriser !

Je ne dis pas qu’il ne faut pas chercher de substitut au pétrole. Les possibilités de valorisation énergétique des déchets sont intéressantes par exemple. Mais consacrer des dizaines de millions d’hectares à la production d’agro-carburants, au détriment des cultures vivrières et des forets, c’est marcher sur la tête.

Changeons nos modèles agricoles, nos habitudes et nos rapports nord-sud pour faire en sorte que, partout, tous puissent vivre de leur territoire. Alors seulement, quand la faim aura été éradiquée et la biodiversité préservée, pourra-t-on éventuellement envisager d’utiliser des espaces en surplus pour produire des carburants.

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http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=247 http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=247#comments Fri, 16 Mar 2012 20:25:26 +0000 Claire Duval http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=247 Une petite vidéo de la campagne d’Éva Joly (moins de deux minutes) fait bien le tour de l’orientation des écologistes en matière d’agricuture :

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Une victoire pour les « phyto-victimes » http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=141 http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=141#comments Mon, 13 Feb 2012 14:13:02 +0000 Claire Duval http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=141 Paul François, agriculteur charentais, a été victime d’une intoxication au Lasso, pesticide du géant de la chimie Monsanto, en avril  2004 alors qu’il nettoyait une cuve après épandage de désherbant.

En 2008, les séquelles de son accident ont été considérées comme une maladie professionnelle par le tribunal des affaires de sécurité sociale de Charente. Cela a été confirmé par la cour d’appel de Bordeaux en janvier 2010.

Mais, en son nom et en celui de ceux qui ne sont plus, Paul François a décidé d’aller plus loin en mettant en cause la responsabilité de Monsanto. L’affaire a été plaidée en décembre dernier et le verdict est tombé aujourd’hui : « Monsanto est responsable du préjudice de Paul François suite à l’inhalation du produit Lasso », peut-on lire dans le jugement du tribunal de grande instance de Lyon.

Paul François sait qu’il ne s’agit que d’une étape et que bien d’autres suivront. Mais il veut poursuivre ce combat, parce que « Des paysans sont en train de crever dans leur coin. » explique-t-il. « Ils meurent, et en plus on les accuse, s’indigne-t-il. On les stigmatise, mais les firmes agrochimiques, elles, continuent d’engranger des bénéfices ! » (Le Monde du 12/12/11).

D’un point de vue global, il sera certainement difficile d’établir la part de responsabilité des politiques, des industriels, des agriculteurs, des consommateurs dans les dégâts du productivisme agricole. Mais il est, en tout cas, important que ces dégâts soient pris en compte à leur juste valeur. Pour réparer, quand c’est possible, mais aussi pour penser, pour l’avenir, un meilleur modèle agricole.

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Bio : de quoi parle-t-on ? http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=127 http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=127#comments Sun, 12 Feb 2012 06:09:26 +0000 Claire Duval http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=127 Très bonne journée d’échanges à Rostrenen, ce samedi 11 février, autour de Jacques Caplat, agronome et anthropologue.

À l’initiative de la commission « agriculture » d’EELV Bretagne, il s’agissait de réfléchir à la contribution que pouvait apporter l’agriculture bio dans la lutte contre les gaz à effet de serre.

J’aurai l’occasion, au cours de cette campagne, de revenir sur plusieurs des points que nous avons évoqués ensemble. Aujourd’hui, je voudrais juste me faire l’écho du message fort de Jacques Caplat, tel que je l’ai perçu :

- Si vous concevez l’agriculture bio comme étant de l’agriculture conventionnelle sans chimie et sans pesticides, pas d’illusion, on n’arrivera pas à grand chose de significatif sur le climat par ce biais !

- Mais si, pour vous, l’agriculture bio c’est la volonté de retrouver et d’optimiser des équilibres naturels, par le renforcement de la biodiversité, en respectant les synergies entre espèces et terroirs, en associant des cultures différentes dans chaque parcelle, sans externaliser en recourant à des entrants produits ailleurs et en cessant de développer la production animale et les agro-carburants, alors là, oui, c’est une autre histoire qui commence !

Outre pas mal d’effets positifs en matière d’emploi et de santé, l’agriculture bio si elle était ainsi conçue et pratiquée de par le monde, pourrait, notamment par le captage de davantage de CO2 et par la diminution d’émission de méthane et de protoxyde d’azote, apporter une contribution très sensible à la diminution de la quantité de gaz à effet de serre (- 30% environ).

En changeant d’échelle, en accompagnant les producteurs, en mobilisant les consommateurs, bref avec une véritable volonté collective, c’est possible … et ça urge !

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