2012 : 6ème circonscription du Morbihan » Carburants http://claireduval.europe-ecologie.net 2012, choisir l'écologie Fri, 08 Jun 2012 19:53:18 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.4.2 « L’énergie est notre avenir, économisons-la » http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=412 http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=412#comments Fri, 27 Apr 2012 19:10:07 +0000 Claire Duval http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=412 Olivier m’a envoyé un article, que je publie bien volontiers, dans lequel il fait le point sur la question de l’évolution de la disponibilité de la ressource énergétique. C’est un complément utile à l’article que j’ai publié mi-avril sur la hausse des carburants.

Bonne lecture.
Claire

« L’énergie est notre avenir, économisons-la ». Nous entendons ce refrain sans l’écouter.

Les combustibles fossiles (pétrole 35% , charbon 29% , gaz 24% http://fr.wikipedia.org/wiki/Ressources_et_consommation_%C3%A9nerg%C3%A9tiques_mondiales) sont les premières énergies consommées dans le monde. Dans ces énergies fossiles, le pétrole représente la part la plus importante à tel point que le prix du baril devient le prix de référence pour toutes les autres énergie

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« L’énergie est notre avenir, économisons-la » http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=443 http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=443#comments Fri, 27 Apr 2012 16:41:50 +0000 Claire Duval http://claireduval56.net/?p=442 Olivier m’a envoyé un article, que je publie bien volontiers, dans lequel il fait le point sur la question de l’évolution de la disponibilité de la ressource énergétique. C’est un complément utile à l’article que j’ai publié mi-avril sur la hausse des carburants.

Bonne lecture.
Claire

« L’énergie est notre avenir, économisons-la ». Nous entendons ce refrain sans l’écouter.

Les combustibles fossiles (pétrole 35% , charbon 29% , gaz 24% http://fr.wikipedia.org/wiki/Ressources_et_consommation_%C3%A9nerg%C3%A9tiques_mondiales) sont les premières énergies consommées dans le monde. Dans ces énergies fossiles, le pétrole représente la part la plus importante à tel point que le prix du baril devient le prix de référence pour toutes les autres énergies. Si le prix du pétrole monte ou descend celui de l’électricité (même nucléaire ou hydraulique ) et des autres énergies suit la tendance.

Le prix du baril de pétrole s’ajuste aujourd’hui par l’équilibre entre l’offre et la demande avec quelques interférences comme la spéculation qui amplifie la tendance.

La demande est fonction du dynamisme économique mondiale et éventuellement de la capacité de cette économie à maintenir ou augmenter son développement tout en consomment autant voir moins d’énergie.

L’offre, elle, est fonction d’un stock . Le stock de pétrole annoncé est de 40 à 50 ans (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ressources_et_consommation_%C3%A9nerg%C3%A9tiques_mondiales). Il peut fluctuer à la marge par la découverte de nouveaux gisements. Mais comme pour le cueilleur de fruits qui commence par récolter les plus beaux juste au-dessus de sa tête puis prend l’escabeau pour finir par cueillir les moins beaux fruits tout en haut de l’arbre, les pétroliers ont extrait le pétrole le plus facile et le plus propre pour aujourd’hui rechercher les nappes les plus inaccessibles au fond des océans, en zone polaire et/ou de très mauvaise qualité comme les sables bitumineux : le moins rentable ou plutôt le pas encore rentable.

Est il possible de mettre sur le marché 90 millions de barils/jour (production d’aujourd’hui) tous les jours jusqu’au 31 décembre 2050 ? Il semble que non. Avant qu’il n’y ait plus de pétrole, il y en aura moins.

La gestion des stocks limités, quelque soit le produit, suit une courbe ascendante passe par un sommet et redescend. La courbe de production d’une matière première a été pensée dans les années 40 par le géophysicien Marion Hubbert (http://fr.wikipedia.org/wiki/Marion_King_Hubbert ). Cette prédiction a été confrontée à la réalité dans un certain nombre de pays producteurs. Ainsi aux États Unis, début de la production : vers 1900 sommet de production 1970. Ce qui est vérifié pour les USA l’est aussi pour la Russie (1980), et le sera pour l’ensemble de la planète. Le déclin de production est de 10% l’an environ pour la mer du Nord (http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gions_p%C3%A9trolif%C3%A8res_en_Europe). Alors lorsque l’offre commencera à décroître, le prix du pétrole augmentera inexorablement.

Quand serons-nous au sommet de la production ?

Ce n’est pas les écolos qui nous le disent mais, en 2006, Thierry Desmaret alors président de Total affirmait que ce pic pétrolier allait se produire en 2020. En 2008 c’est au tour de Christophe de Margerie nouveau PDG de Total d’annoncer un plateau – plus qu’un pic – d’ici à 2015 (http://petrole.blog.lemonde.fr/2011/01/24/cest-pas-la-speculation-stupide-de-margerie-pdg-de-total-video-2008/ ) ([Transcription] « Y a-t-il un problème de spéculation ? Bien sûr, il y a de la spéculation, mais expliquer que les prix du baril augmentent depuis 1999, en passant de 12 dollars à 130, en disant que c’est de la spéculation, c’est soit être ignorant, soit très con.» )

Alors, il n’est plus temps de trouver des « parades de court terme » pour maintenir un tarif du pétrole au prix actuel, mais l’enjeu majeur est de nous (de l’individu à la société) adapter dès à présent à un tarif de plus en plus élevé du pétrole.

 Olivier Giorgis

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Accompagner la hausse des carburants http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=404 http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=404#comments Wed, 18 Apr 2012 20:44:06 +0000 Claire Duval http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=404 Confrontés à la hausse des carburants, beaucoup prônent le blocage des prix. Nous pensons que ce problème, complexe, mérite une réponse plus fine.

Conséquence de la hausse des prix, la consommation de carburants est en baisse pour le second mois consécutif en France (-3,5 % pour le mois de mars). D’un point de vue environnemental, cette réduction est souhaitable. Moins de carburant consommé, c’est moins d’épuisement de cette ressource naturelle bien commode qu’est le pétrole que la terre recèle en quantité limitée. C’est aussi moins de pollution de l’air et moins d’émission de gaz à effet de serre.

Cette baisse de consommation montre une élasticité des comportements des automobilistes plus grande que celle anticipée par les « experts » : on peut rouler moins vite (c’est bon pour la sécurité) ; on peut co-voiturer (c’est bon pour la convivialité) ; on peut, dans certains cas, préférer le vélo ou la marche (c’est bon pour la santé).

Cependant on ne peut négliger les cas, et ils sont nombreux dans un territoire comme le nôtre, de celles et ceux d’entre nous qui sont aujourd’hui, et seront encore longtemps, « prisonniers » de leur voiture (rareté des transports collectifs, éloignement domicile-travail, etc.). Dans ces cas-là, la hausse du prix du carburant peut se traduire par une baisse sensible de pouvoir d’achat ou de la capacité de mobilité.

Nous considérons que les pouvoirs publics ne peuvent rester observateurs de ces évolutions profondes. Ils doivent agir pour conforter les évolutions favorables et contribuer à corriger les effets pervers.

De nombreuses mesures doivent être mises en œuvre :

  • arrêt de l’étalement urbain qui allonge indûment les petits trajets
  • renforcement des capacités et de l’attractivité des transports collectifs dans les zones denses
  • mise en place de transports collectifs souples (transports à la demande, taxis collectifs, etc.) dans les zones péri-urbaines et rurales
  • encouragement plus fort aux pratiques d’auto-partage et de covoiturage

Mais aussi :

  • appui à la reconversion de l’industrie automobile vers la fabrication de véhicules plus petits, moins rapides, moins lourds, moins polluants, moins consommateurs
  • et, dans l’urgence du court terme, identification des ménages les plus vulnérables à la hausse du prix des carburants pour les aider à réduire leur consommation : gratuité des transports collectifs pour ceux qui peuvent abandonner un véhicule énergivore, aides au remplacement de gros véhicules par de plus petits,  etc.

De telles mesures, qui pourront être financées grâces aux recettes fiscales supplémentaires obtenues du fait de la hausse des prix du carburant, sont nécessaires pour organiser, dans les meilleures conditions possibles, une transition certes un peu déstabilisante, mais indispensable de tant de points de vue, qu’il serait folie de ne pas s’y engager.

 

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Début de la sagesse ou début de la folie ? http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=255 http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=255#comments Sun, 18 Mar 2012 21:51:35 +0000 Claire Duval http://claireduval.europe-ecologie.net/?p=255 L’idée s’impose petit à petit : le pétrole, énergie fossile, ne peut que devenir plus rare et plus cher au fil des ans.

Cette évolution peut avoir un impact significatif sur notre vie, en occident. C’est particulièrement vrai dans notre région, et singulièrement dans notre circonscription, où nos déplacements s’effectuent beaucoup en voiture. Et cet impact peut s’avérer douloureux pour celles et ceux d’entre nous qui ont des emplois précaires et/ou partiels ou pire.

Prenant conscience de ce problème considérable, on peut espérer que nous saurons adapter nos comportements : rouler moins vite, covoiturer plus systématiquement, privilégier vélo ou marche, combiner plusieurs moyens de transport, notamment en commun.

C’est la voie que nous, écologistes, préconisons.
Et nous n’en méconnaissons pas les difficultés :

  • il faut que rouler à vélo devienne moins dangereux ! que des aires de covoiturages soient créées ! que des abris vélos soient installés et des solutions de prêts mises en place ! que les bus et trains soient adaptés ! Bref, il faut une politique des transports qui change les priorités.
  • il faut aussi que soit pris en compte le fait que se déplacer autrement prendra plus de temps. La réduction du temps de travail que nous proposons (utile aussi pour favoriser le plein emploi) doit servir aussi à compenser ce temps supplémentaire.

L’autre voie, c’est de continuer comme avant, de ne pas changer, ou si peu, nos habitudes de déplacements. La tentation sera forte alors, et cela a déjà commencé, de recourir aux agro-carburants, c’est à dire d’utiliser de la production agricole pour nourrir … camions et voitures.

Le quotidien « La Repubblica » a consacré un article récent à la question des agro-carburants. On y lit notamment que ces derniers temps « 66% des terres acquises en Afrique visent à produire des agrocarburants, contre 15% seulement destinés à la production d’aliments.» Il y a là un emballement qu’il serait folie de ne pas maîtriser !

Je ne dis pas qu’il ne faut pas chercher de substitut au pétrole. Les possibilités de valorisation énergétique des déchets sont intéressantes par exemple. Mais consacrer des dizaines de millions d’hectares à la production d’agro-carburants, au détriment des cultures vivrières et des forets, c’est marcher sur la tête.

Changeons nos modèles agricoles, nos habitudes et nos rapports nord-sud pour faire en sorte que, partout, tous puissent vivre de leur territoire. Alors seulement, quand la faim aura été éradiquée et la biodiversité préservée, pourra-t-on éventuellement envisager d’utiliser des espaces en surplus pour produire des carburants.

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