Le 16 décembre dernier, les élus Europe-Écologie - Les Verts ont déposé un vœu en conseil municipal à Toulouse afin de faire évoluer la législation vers un accroissement du pouvoir des maires en matière de régulation de l’implantation des infrastructures de téléphonie mobile. Car expliquait alors un élu Vert : « les maires sont en première ligne face aux interpellations toujours plus nombreuses de leurs administrés, mais ils ne disposent pas pour autant des outils réglementaires qui leur permettrait d’encadrer l’implantation des antennes relais. »
Cette initiative des élus toulousains traduit l’inquiétude des habitants face à une prolifération des antennes relais que les différentes mesures prises par les politiques parviennent difficilement à contrôler. Depuis l’arrivée aux affaires de la nouvelle équipe municipale en avril 2008, un moratoire sur l’installation des antennes relais de téléphonie mobile sur les bâtiments publics a été décidé à Toulouse. Cette mesure qui est toujours en vigueur devait permettre d’attendre la rédaction d’une charte de bonne conduite qui limite à 0,6 volt par mètre le niveau des émissions des antennes relais. Mais explique ton au Capitole : « nous avons dû faire face à u n blocage de la part des opérateurs par rapport à cette norme des 0,6 volt par mètre. Pourtant, tout le monde s’accorde pour dire que les normes légales en France qui peuvent aller jusqu’à 60 V/m sont largement supérieures à ce qui est nécessaire à une bonne qualité de réception ». Cette charte qui ne sera probablement jamais signée a finalement évolué vers la mise en place d’une future commission de concertation qui réunirait opérateurs, habitants et élus de proximité.
En attendant, chaque nouveau projet d’implantation d’antenne de téléphonie mobile génère son lot de procédure. Début octobre 2011, une trentaine d’habitants du quartier de Lardennne, ont assigné la société Orange en référé pour obtenir la démolition d’une antenne construite sans concertation dans la torpeur de l’été. A Brax une association de riverains a fini par faire reculer, en juillet dernier, la société Bouygues Telecom qui projetait d’ériger un pylône a proximité des habitations. Le même opérateur vient de déposer un recours au tribunal administratif face au refus de la mairie de Colomiers de lui permettre d’installer une antenne relais de 37m au nord-ouest de la ville.
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