La tempête et le nucléaire3 février 2009, par Jean-Charles Valadier

Durant le passage de la tempête Klaus du 24 janvier 2009 dans le sud de l’Europe, 1,7 million de foyers français ont été privé d’électricité au plus fort de la tempête qui a balayé le sud-ouest de la France.

Combien se sont trouvés sans chauffage en plein hiver, mais même aussi sans eau chaude, ni même de quoi cuisiner. Dans nos maisons, sans électricité, plus rien ne marche. C’est le réseau de transport d’électricité hyper centralisé autour des centrales nucléaires du Blayais et de Golfech qui est au coeur de ce désastre.

L’extrême vulnérabilité de la France nucléaire du "Tout électrique

On savait, d’après les statistiques européennes officielles, que le bilan du nucléaire, c’est que nous sommes le seul pays d’Europe où une partie de la population défavorisée ou étudiante se « caille » durant l’hiver en chauffant au minimum, ou se trouve en interdit bancaire au printemps avec les impayés liés au note d’électricité de l’hiver.

Il faut y ajouter l’extrême vulnérabilité du système de distribution

Les énergies renouvelables, ce n’est donc pas seulement un système énergétique plus sobre et moins cher pour la collectivité, c’est aussi un système décentralisé, au niveau communal, voire une autonomie de chaque immeuble, de chaque foyer, qui permet de mieux affronter les événements naturels.

Alors, faisons le savoir, le nucléaire, c’est vraiment une énergie dépassée face aux avancées des énergies renouvelables et de l’éco construction.

Voir aussi , ci-dessous, le communique des Verts Toulouse.

Et le communiqué des Verts nationaux.