Pour leur part, les élus Verts - Europe Écologie continuent de penser que cette solution n’est pas à la hauteur des enjeux de notre territoire.
En effet, nous considérons que ce site de 290 hectares pourrait accueillir un projet urbain de bonne qualité environnementale et d’entreprises tournées vers le développement durable et les énergies renouvelables. Or, c’est tout le contraire qui nous est proposé aujourd’hui par le Préfet. Les jets privés et les industries qui viendront s’implanter risquent de renforcer notre dépendance économique à l’égard d’une seule filière économique, tout comme les nuisances que les riverains subissent. Aussi continuerons-nous à faire connaître nos contre-propositions à l’égard de ce projet.
Par ailleurs, le gouvernement a rendu public le 20 octobre son plan d’action pour favoriser l’émergence d’éco-cités sur le territoire français. Or, il possède lui-même un site exceptionnel au sein d’une agglomération dynamique pour réaliser un projet urbain exemplaire. Nous réclamons donc que l’État examine la possibilité d’inclure le site de Francazal dans cet appel à projet.

Régis Godec, président du groupe des élus Verts à la mairie de Toulouse et Pascal Barbier, secrétaire adjoint de la coordination 31 des Verts